Sartre, Kant, Freud, Pascal, Montaigne, Bergson ou Nietzsche... Et si votre chien était lui aussi un maître de philosophie ?
Tous ceux qui ont un chien connaissent les bienfaits que cet animal procure, comme l'affection, la distraction ou l'exercice physique. Mais pour la philosophe Audrey Jougla, le chien possède aussi d'autres vertus. Pendant leurs 13 années de vie partagée, sa chienne Comédie lui a enseigné, à son insu, l'engagement, le sens du devoir, la sociabilité, l'honnêteté, et tant d'autres qualités. Comédie l'a incitée à voir le monde différemment, à mieux vivre et même à devenir meilleure. Dans Montaigne, Kant et mon chien, l'auteure offre un regard inédit sur notre relation à l'animal et tire de son expérience un véritable petit traité de philosophie canine. En mêlant le vécu à l'analyse philosophique, elle parcourt avec émotion, tendresse et humour toutes les valeurs que sa chienne lui a transmises, au gré des années.
Un récit poignant, grâce auquel vous ne verrez plus votre chien de la même manière.
Voici un livre d'amour et de révolte. D'amour pour les élèves et pour l'enseignement mais de révolte aussi, face à la dérive de tout un système éducatif et à l'impuissance que ressentent les professeurs. À la métamorphose de l'Éducation nationale à laquelle assiste Audrey Jougla, s'ajoute celle d'une génération qui s'est construite avec le numérique et entretient une relation au savoir radicalement différente. Le rapport à l'image, au langage, à l'écrit ou à l'information sont bouleversés. À grands renforts de « bienveillance » pour tous et de tolérance, le système actuel n'encourage en réalité que la reproduction sociale. La maîtrise de la langue, le goût pour l'effort ou la culture, deviennent l'apanage des élèves qui ont la chance de pouvoir les apprendre dans leurs familles. Si le diagnostic s'avère forcément complexe, le collège puis le lycée ont globalement démissionné de leurs missions d'apprentissage des fondamentaux, de notation claire, d'évaluation, et se cantonnent à faire passer la cohorte d'élèves à l'échelon suivant, quoi qu'il en coûte. Les élèves comme leurs familles sont victimes d'une « crise de l'éducation » profonde, pour reprendre les mots d'Hannah Arendt. Comment réparer l'école, parvenir à enseigner l'esprit critique ? Comment susciter l'autonomie et l'audace de penser par soi-même ? C'est ce que cherche à savoir Audrey Jougla dans cet essai qui interroge autant qu'il interpelle, en plaidant avec ferveur pour une école plus exigeante mais surtout plus juste.
Pendant plus d'un an, Audrey Jougla a enquêté en caméra cachée dans les laboratoires publics et privés français pour comprendre la réalité de l'expérimentation animale. Quels sont les tests pratiqués aujourd'hui ? Dans quel but ? En Europe, plus de 11, 5 millions d'animaux subissent chaque année des tests, qui ne concernent pas seulement les rongeurs mais de nombreuses espèces familières comme les chats, les chiens, les chevaux ou les singes.
En poussant les portes de ces lieux interdits au grand public, où personne n'a encore pu accéder sans effraction, Audrey Jougla nous embarque dans le récit de son aventure aux côtés des militants de la cause animale. Une enquête inédite et un récit saisissant sur la souffrance infligée aux animaux, qui interroge notre humanité face à l'absurdité de la violence.
«L'expérimentation animale n'existe pas : le tour de force des industries qui y ont recours consiste à l'avoir fait disparaître.» Chaque année, en Europe, environ 12 millions d'animaux subissent des tests : un chiffre qui ne faiblit pas depuis vingt ans malgré une opposition citoyenne croissante et un discours scientifique qui vante la réduction des expériences. Rongeurs, poissons, chats, chiens ou singes sont utilisés dans les laboratoires, et pour des raisons parfois bien éloignées du cadre de la santé. Que vivent vraiment ces animaux ? Pourquoi le changement est-il si lent ? Comment agir ? En créant l'association Animal Testing, Audrey Jougla a pu recueillir des informations et des témoignages inédits. Des années d'enquêtes de terrain ponctuées de déceptions ou de victoires : l'auteur livre un panorama sans concession, aussi clair qu'édifiant. Un récit intime et engagé qui interroge notre humanité face à la condition animale.
Cet ouvrage à quatre mains fait prendre conscience des enjeux de la cause animale. Les photos nous donnent à voir les animaux comme de vrais personnes, prises sur le vif, en train d'être, d'aimer, de vivre. Les textes qui les accompagnent, courts et incisifs, nous confrontent à des faits, des chiffres, des réflexions qui ne peuvent laisser indifférents. Dans nos sociétés industrialisées l'exploitation animale est omniprésente et pourtant invisible. C'est ce paradoxe que notre modernité a réussi à instaurer, parvenant à masquer une violence quotidienne et massive envers des bêtes qui nous sont pourtant simultanément de plus en plus sympathiques. Cet ouvrage cherche à sensibiliser à la cause animale par l'esthétique et la pensée, par ce que l'animal dégage de respect et d'identité par lui-même.