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Benoît Coquard
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Objet de fantasme sur le " vrai " peuple de la " France oubliée " ou de dégoût au sujet des prétendus " beaufs " racistes et ignorants, les campagnes en déclin nourrissent bien des clichés. Mais qui sont les jeunes hommes et femmes qui y font leur vie ?
Si bon nombre d'entre eux rejoignent les villes pour les études, d'autres restent, souvent faute de ressources. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel " tout le monde se connaît " et où ils peuvent être socialement reconnus. Qu'ils soient ouvriers, employés ou chômeurs, ils font la part belle à l'amitié et au travail et se montrent soucieux d'entretenir une " bonne réputation ". Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? À qui se sentent-ils opposés ou alliés ?
À partir d'une enquête immersive de plusieurs années dans le Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de ces jeunes femmes et hommes. À rebours des idées reçues, il montre comment, malgré le chômage, la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, des consciences collectives persistent, sous des formes fragilisées et con?ictuelles. Une plongée passionnante dans le monde de celles et ceux que l'on entend peu, ou que l'on écoute mal. -
Ceux qui restent ; faire sa vie dans les campagnes en déclin
Benoît Coquard
- La découverte
- L'envers Des Faits
- 17 Octobre 2019
- 9782348044472
Qui sont ces hommes et ces femmes qui continuent d'habiter dans les campagnes en déclin ? Certains y fantasment le « vrai » peuple de la « France oubliée », d'autres y projettent leur dégoût des prétendus « beaufs » racistes et ignorants. Mais « ceux qui restent » se préoccupent peu de ces clichés éculés. Comment vit-on réellement dans des zones dont on ne parle d'ordinaire que pour leur vote Rassemblement national ou, plus récemment, à l'occasion du mouvement des Gilets jaunes ?
Parmi les nouvelles générations, ils sont nombreux à rejoindre les villes pour les études, puis il y a ceux qui restent, souvent parce qu'ils n'ont pas les ressources nécessaires pour partir. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel « tout le monde se connaît » et où ils peuvent être socialement reconnus. Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? À qui se sentent-ils opposés ou alliés ?
À partir d'une enquête immersive de plusieurs années dans la région Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de jeunes femmes et hommes ouvriers, employés, chômeurs qui font la part belle à l'amitié et au travail, et qui accordent une importance particulière à l'entretien d'une « bonne réputation ».
À rebours des idées reçues, ce livre montre comment, malgré la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, malgré le chômage qui sévit, des consciences collectives persistent, mais sous des formes fragilisées et conflictuelles. L'enquête de Benoît Coquard en restitue la complexité.
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Le reste du monde n'existe pas
Cédric Calandraud, Yaëlle Amsellem-Mainguy, Félix Assouly, Benoît Coquard
- Loco
- 3 Octobre 2025
- 9782843141195
De 2019 à 2024, Cédric Calandraud est revenu sur les terres de son enfance
et de son adolescence pour photographier la jeunesse qui habite les villages de l'est et du nord de la Charente. À travers une enquête immersive, il a documenté cette période, à la fin de l'adolescence, où certains partent étudier dans les
villes sans savoir s'ils reviendront un jour et où d'autres restent se former sur
le territoire en espérant s'insérer rapidement dans la vie active. Ces jeunes s'appellent Anthony, Océane, Teddy, et ont entre 15 et 25 ans. Le photographe est allé à leur rencontre dans les établissements scolaires, les centres sociaux, sur leur lieu de travail ou pendant leur temps libre lorsqu'ils se retrouvent « chez les uns les autres », au terrain de motocross ou sur les berges de la rivière. Pour lui, ce travail avec eux a été l'occasion de redécouvrir ce territoire qu'il a quitté à l'âge de 18 ans, mais aussi son histoire et ses origines, de les relier au présent et à sa pratique. Photographies après photographies, il s'est reconnecté à cet endroit qu'il appelle encore chez lui. Un texte retraçant ces cinq années d'enquête ainsi qu'une conversation avec les sociologues Yaëlle Amsellem-
Mainguy, Benoît Coquard et Félix Assouly accompagnent le livre.