On a longtemps pris la parole de l'homme pour la vérité universelle et la plus haute expression de l'intelligence, comme l'organe viril constituait la plus noble expression de la sexualité.
Il faut que les femmes crient aujourd'hui. Et que les autres femmes - et les hommes - aient envie d'entendre ce cri. Qui n'est pas un cri de haine, à peine un cri de colère, car alors il devrait se retourner contre elles-mêmes. Mais un cri de vie. Il faut enfin guérir d'être femme. Non pas d'être née femme mais d'avoir été élevée femme dans un univers d'hommes, d'avoir vécu chaque étape et chaque acte de notre vie avec les yeux des hommes et les critères des hommes. Et ce n'est pas en continuant à écouter ce qu'ils disent, eux, en notre nom ou pour notre bien, que nous pourrons guérir.
Benoîte Groult Les Vaisseaux du coeur Exhortation provocante, triomphante, à la passion physique capable de balayer toutes les différences sociales, culturelles, les entraves conjugales, l'éloignement, le temps, Les Vaisseaux du coeur de Benoîte Groult est la plus fabuleuse des histoires d'amour.
Claire Gallois, Le Magazine littéraire.
Elle a osé appeler un chat un chat, et ce roman n'a pas fini de faire scandale (...). Pourtant, ne croyez surtout pas qu'il s'agisse d'un roman « leste ». C'est tout simplement une superbe histoire d'amour.
Danièle Mazingarbe, Le Figaro Madame.
Au fond, un tel succès, auprès du grand public, n'est point surprenant quand on explore ce récit, conduit par une voix qui se veut à la fois imprudente et sincère. Benoîte Groult nous parle d'amour ; elle dresse le portrait d'une liaison clandestine, sensuelle, implacable.
Nicole Brehal, Le Quotidien.
Il ne faudrait pas voir pour autant dans Les Vaisseaux du coeur une sorte de roman « volontariste », affirmant sans nuance que la liberté d'aimer « sauve » de tous les maux. Il suffit de lire les belles pages sur la vieillesse, vers la fin du livre, pour s'apercevoir que Benoîte Groult n'a pas perdu, dans une prétendue « pornographie », sa lucidité.
Josyane Savigneau, Le Monde.
Pour Benoîte Groult et son mari, Paul Guimard, amoureux de la mer et du bateau, acharnés de pêche, l'Irlande fut un coup de foudre. Dans ce Journal tenu pendant vingt-trois étés, elle célèbre ce pays « toujours à la veille d'une tempête ». Elle fait surtout le récit sans fard du trio amoureux qu'elle forme avec son mari et son amant américain, Kurt, avec lequel elle vit une intense passion charnelle. Nombreux sont les amis venus leur rendre visite : François Mitterrand, Élisabeth et Robert Badinter, Éric Tabarly, Régis Debray... De chacun, elle dresse des portraits saisissants de justesse et, parfois, de rosserie. Son humour n'épargne personne, mais elle porte surtout un regard implacable sur le vieillissement de ses proches et sur le sien.Drôle, étonnant, bouleversant, ce Journal intime se lit comme le « roman vrai » de l'automne de Benoîte Groult. Interrompu par la maladie et la mort, le texte a été repris par sa fille, Blandine, pour ressusciter l'écrivaine à travers ce livre posthume établi selon sa volonté.
Texte établi et préfacé par Blandine de Caunes.
ni dieu ni diable, moïra, dans la mythologie grecque, représente la destinée.
elle s'attache à faire advenir l'improbable chez ses protégés en brouillant les cartes quand elle les juge mal distribuées. ainsi marion, qui s'est mariée en espérant former un couple moderne, découvrira qu'on souffre comme au temps de racine même si on a signé le contrat de sartre et beauvoir. mais moïra lui fera vivre, en marge, une liaison passionnée avec un irlandais un peu fou, un peu poète. sa mère alice, quatre-vingts ans, journaliste féministe de choc, s'est juré de ne pas se laisser déborder par la vieillesse.
un défi osé que moïra l'aidera à relever avec panache. la touche étoile est une leçon des ténèbres, dite sur le ton de l'allégresse. le roman émouvant et drôle de plusieurs générations de femmes.
« Homme, es-tu capable d'être juste ? C'est une femme qui t'en fait la question. Tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi qui t'a donné le souverain empire d'opprimer mon sexe ? Ta force ? Tes talents ? » Parce qu'en 1791 elle est la première en France à formuler une Déclaration des droits de la femme qui pose le principe de l'égalité des deux sexes, parce qu'elle a osé revendiquer toutes les libertés, y compris sexuelle, et qu'elle a réclamé, notamment, le droit au divorce et à l'union libre, Marie Goze, dite Olympe de Gouges, monte sur l'échafaud en 1793. L'auteure d'Ainsi soit-elle et de La Touche étoile rend hommage à celle qui demeure une pionnière, la première féministe moderne.
« Benoîte Groult réhabilite la femme, la sort de l'oubli, replace la féministe dans l'histoire de ce combat. Un combat qui reste à mener ». Valérie Trierweiler, Paris-Match.
Tant que je saurai où demeurer, tant que je serai accueillie en arrivant par le sourire de mes jardins, tant que j'éprouverai si fort le goût de revenir et non celui de fuir ; tant que la terre n'aura perdu aucune de ses couleurs, ni la mer de sa chère amertume, ni les hommes de leur étrangeté, ni l'écriture et la lecture de leurs attraits ; tant que mes enfants me ramèneront aux racines de l'amour, la mort ne pourra que se taire. Moi vivante, elle ne parviendra pas à m'atteindre. B. G. Benoîte Groult publie enfin son autobiographie : d'une enfance privilégiée dans les années 1930 à l'engagement féministe, d'un mariage bourgeois au contrat de liberté, l'auteure de La Touche étoile raconte ici sa traversée de la vie comme une perpétuelle évasion.
Neuf personnages qui s'embarquent pour un tour du monde en bateau.
Le drame d'une femme vieillissante qui, par peur de lasser l'homme qu'elle aime, risque de le perdre. Le problème d'un homme de quarante ans qui découvre, à la suite d'un infarctus, qu'il ne supporte plus son métier, sa femme, ses cinq enfants. Le malaise d'un garçon de vingt ans qui fuit Paris et le luxe familial pour aller chercher au loin des raisons de vivre. La Part des choses, c'est la vie de tous ces personnages qui, sortis de leur cadre familier, révèlent â leurs vraies angoisses, leurs réelles raisons d'espérer. Mais c'est aussi et surtout l'histoire d'un couple arrivé à l'âge où l'on fait la part des choses : le passé vécu à deux, les enfants, la maison de vacances, les séparations, les mensonges, la tragédie même.
En Australie, à Nouméa, à Bénarès ou Tahiti, délivrés de toute servitude, nos personnages se retrouvent tous face à eux-mêmes. A Tahiti surtout où la facilité de vivre abolit les contraintes. C'est là que tous découvrent leur destin, un destin que la plupart d'entre eux n'avaient pas soupçonné.
Beaucoup d'hommes qui se disaient éclairés, ardents défenseurs de la Femme, n'ont fait qu'aménager, sous la pression des événements, une situation dont ils s'accommodaient fort bien et dont - fait le plus grave - ils ne voyaient pas l'aspect scandaleux. Quelles qualités rares a-t-il fallu aux quelques-uns qui ont voulu dépasser l'image traditionnelle de l'épouse dévouée, gardienne du foyer, pour penser à elle comme à un être humain à part entière ? Ces qualités rares, ce sont elles que nous voudrions mettre en lumière, en écoutant d'un peu plus près ces précurseurs trop souvent oubliés, moqués ou méconnus, qui s'appelaient Poullain de La Barre, Condorcet, Fourier, Stuart Mill et qui méritent bien d'entrer au Panthéon, si peu encombré, des féministes. Benoîte Groult.
Le dernier projet d'écrivaine de Benoîte Groult était de publier son « Journal d'Irlande ». Elle avait l'intention d'entrecroiser ses « Carnets de pêche » en Irlande où elle avait passé plus de vingt étés avec son mari Paul Guimard, et les passages de son Journal intime tenu conjointement. Elle avait commencé ce travail d'orfèvrerie littéraire, que la maladie et la mort l'ont empêchée de mener à son terme. C'est sa fille Blandine qui a choisi de mettre ses pas dans ceux de sa mère pour lui rendre le plus beau des hommages en la faisant revivre à travers ce livre posthume établi selon sa volonté.
Le livre se présente comme un Journal tenu durant vingt-six étés, rythmé par une quadruple dramaturgie : l'installation en Irlande, la maison que Benoîte et Paul y achètent, la vie locale avec ses figures pittoresques, la passion de la pêche, de la mer, du bateau, des produits de la pêche à cuisiner, etc. L'expérience sans fard du trio amoureux dont la matière a donné lieu à la transposition fictionnelle de son best-seller Les vaisseaux du coeur : Benoîte tiraillée entre son mari Paul Guimard et Kurt, l'amant américain rencontré en 1945 et retrouvé dans les années 60. Elle s'éloigne de Paul sans parvenir à le quitter tandis que Kurt espérera en vain qu'elle divorce pour lui. Les visiteurs de l'été dont elle dresse un portrait saisissant de justesse et, parfois, de rosserie : ses filles et leurs maris, les amis de passage (François Mitterrand, Régis Debray, les Badinter, Tabarly, les Fasquelle...) Le temps qui passe pour une femme qui se sent vieillir et qui vit un amour platonique avec un mari de son âge et un amour charnel avec un amant plus âgé qu'elle. Benoîte a 57 ans quand elle commence ce Journal et 83 ans quand il s'achève.
Ce volume regroupe les romans suivants : La part des choses, paru en 1972, Les Trois-Quarts du temps, paru en 1983, Les vaisseaux du coeur, paru en 1988, La Touche Etoile, paru en 2006, avec le succès que l'on sait, plus de 300.000 lecteurs en première édition, le Poche puis les traductions.
Voilà ce qu'écrit Benoîte Groult,mi-facétieuse mi-sérieuse, à la relecture d'un de ses livres : " J'ai fait une découverte tout à fait imprévue et même bouleversante : un roman pouvait dévoiler, à l'insu du scripteur, des aspects inavoués, soigneusement ignorés, parfois même prémonitoires de la vie future de l'auteur. C'est peut-être ce qui fait la magie du genre romanesque : il arrive qu'on y trouve ce que l'auteur n'a pas cherché à y mettre...Je croyais lire un roman d'aventures qui se passait sur le canal de Suez, à Aden, à Bombay, le long de la grande barrière de corail de l'Australie, aux îles Tonga, à Tahiti, et voilà que je découvrais sous un jour nouveau non seulement les lieux mais les personnages...On croit écrire un roman alors qu'on est écrit par lui et transformé ".
"A toutes celles qui vivent dans l'illusion que l'égalité est acquise et que l'Histoire ne revient pas en arrière, je voudrais dire que rien n'est plus précaire que les droits des femmes.
A celles qui ne regardent ni derrière elles ni autour, je voudrais rappeler que les Allemandes de l'Est par exemple ont perdu, à la chute du mur de Berlin, des droits qu'elles croyaient acquis pour toujours. Que les Algériennes, les Iraniennes, les Afghanes et tant d'autres, qui avaient goûté aux premiers fruits de la liberté, ont disparu, du jour au lendemain, sous un voile de silence. Aux Française je rappelle que l'on déplore encore 220 000 avortements en 1999.
A celles enfin qui font confiance aux hommes au pouvoir pour que les choses s'arrangent peu à peu, je voudrais citer une phrase de Virginia Woolf : "L'histoire de la résistance des hommes à l'émancipation des femmes." Si elles ne défendent pas elles-mêmes les droits conquis par leurs mères, personne ne le fera pour elles.
La condition des femmes ne va pas en s'améliorant dans le monde, contrairement à ce qu'il est reposant de croire. Les hommes sont des analphabètes du féminisme, on le sait. Mais les femmes le sont à peine moins.
C'est pourquoi il n'est jamais trop tard pour lire un livre féministe. Ni trop tôt. Ils n'ont hélas pas pris une ride depuis 25 ans." Benoîte Groult est romancière et essayiste, jurée du Prix Femina. Elle a écrit, entre autres : Le Journal à quatre mains, avec sa soeur Flora, les Trois Quarts du temps, les Vaisseaux du coeur (Grasset, 1988).
" il n'est pas inutile, après vingt-cinq ans, d'analyser la place d'ainsi soit-elle. c'est bien, je crois, parce qu'il a eu une fonction dans le féminisme contemporain, une place à part. l'une des fonctions essentielles de ce livre, pour toute une génération, est sans doute d'avoir été un pont entre les jeunes féministes et leurs mères. leurs mères, même si elles étaient bienveillantes avec leurs filles, étaient souvent déroutées, dans les années soixante-dix, par leurs filles militantes. par leur radicalité, la mixité, une certaine forme de violence qui paraissait nécessaire à beaucoup, mais certainement pas aux mères. et soudain, avec ainsi soit-elle, une femme de leur âge prenait la parole, une femme qui avait elle-même des filles. et elle leur racontait son histoire qui était souvent la leur, ou une partie de la leur. et elle leur disait non seulement de regarder le féminisme avec intérêt, mais de rejoindre elles-mêmes le combat, de toute urgence. " josyane savigneau.
Toute vie est une évasion. A chaque instant, nous devons scier des barreaux, lancer des cordes faites des draps où nous avons trop longtemps dormi, briser le silence des alcôves... Seule ou avec la complicité active de Josyane Savigneau, c'est l'aventure de sa vie que Benoîte Groult nous conte ici. A-t-on envie de s'évader lorsqu'on a pour mère Nicole Poiret, couturière talentueuse et aimée, pour père un décorateur célèbre, et pour marraine Marie Laurencin ? Lorsque vos parents ont comme amis Picasso, Morand, Jouhandeau et quelques autres ? Pourtant, oui. Si Benoîte Groult a longtemps considéré la jeunesse " comme un long noviciat avant le mariage ", elle a su conquérir ses libertés : elle nous livre ici ses hommes et ses mariages, ses combats, depuis le journalisme d'après-guerre jusqu'à la féminisation des " noms de métiers, de grades et de fonctions ". Elle évoque ses succès, {Ainsi soit-elle}, {Les trois quarts du temps}. Elle revient sur ses choix, ses amitié, sa liberté conquise et aimée.
«Aberrants, écoeurants, absurdes, odieux, grotesques et surtout invraisemblables !
Oui, ils sont tout cela à la fois les jugements et les anathèmes, les décrets et les sentences, les malédictions et les fulminations qu'ont proférés depuis l'aube des temps nos maîtres à penser, nos chefs religieux, nos gouvernants, nos médecins, nos législateurs et leurs représentants dans nos foyers, à savoir nos pères, nos frères, nos maris et nos fils.
A voir ainsi rassemblées ces citations, toutes tirées d'oeuvres célèbres et d'auteurs éminents, on jurerait l'oeuvre d'une bande de mauvais plaisants, de dangereux énergumènes ou d'obsédés sexuels. Il est à peine croyable en effet que, génération après génération, savant après philosophe, historien après écrivain, homme après homme en somme, la moitié masculine du genre humain se soit acharnée à prouver que l'autre ne valait rien et ne méritait pas d'accéder à la dignité d'être humain.» Benoîte Groult
Un roman qui porte sur une période de soixante-dix ans n'est plus un roman mais {plusieurs}. Il commence par une nuit de noces en 1913, celle d'Hermine, une femme peintre qui connaîtra la célébrité. Il se poursuit par la naissance de sa fille Louise, en 1918, puis par les...trois quarts de la vie de Louise. Ecrasée par la personnalité de sa mère, Louise ne parvient pas à savoir qui elle est et ce qu'elle veut. Elle épouse en 1944 un étudiant en médecine qui mourra de tuberculose. Le remariage de Louise, la naissance de trois filles, son travail de journaliste, la découverte de sa vocation : autant de jalons de cette {longue marche} à la recherche de soi-même, de son identité. A travers le destin de trois générations, c'est le destin de la femme que l'auteur nous dévoile. Le couple, le rapport mère-fille, le travail, la création, le besoin d'émerger du carcan qu'imposent une époque, une éducation : tout ce qui fait les bonheurs et les difficultés de la vie d'une femme est vécu par les héroïnes du roman.
{Les Trois Quarts du temps} dégage un optimisme profond, un goût de vivre, une complicité dans les relations humaines où le lecteur puisera, au-delà du plaisir de lire un vrai roman, l'occasion de réfléchir à sa propre existence.
J'ai toujours su que ce Journal amoureux existait... Maman m'en avait parlé. C'est Paul qui est à l'origine de ce projet car il voulait aider maman à prendre confiance en son talent, auquel elle ne croyait guère à l'époque. C'était d'autant plus généreux de sa part qu'il n'a jamais tenu un journal de sa vie et que c'était même contraire à sa nature. Maman lui rendait souvent hommage pour cette initiative - et elle n'avait l'hommage facile pour personne !
Blandine de Caunes Jeunes trentenaires, Benoîte Groult et Paul Guimard racontent à tour de rôle leur quotidien, laissant déjà entrevoir le talent des deux écrivains reconnus qu'ils deviendront. Leur journal constitue par ailleurs un formidable document sur les années 1950 et sur le féminisme naissant d'une femme engagée qui participera à tous les combats de son époque.
En mai 1940, une brune et une blonde, au 44 de la rue Vaneau. La brune, c'est Benoîte Groult, la blonde, sa soeur Flora, de quatre ans sa cadette. De 1940 à 1945, de la «drôle de guerre» jusqu'à la Libération, ces deux adolescentes tiennent un journal à quatre mains. Une traversée des années noires où le regard convenu de deux jeunes filles rangées s'ouvre à une tout autre réalité, celle du marché noir et des rafles, de la répression et de la TSF clandestine. Mais aussi au vent nouveau qui commence à souffler, à la vie nocturne et aux premières amours. Un témoignage d'une sensibilité unique sur la France occupée.
Préface inédite de Benoîte Groult.
" J'ai toujours su que ce Journal amoureux existait ; même si je ne l'avais jamais lu ni même vu... Ma mère m'en avait parlé. C'est Paul qui en a eu l'idée pour l'aider à prendre confiance en elle, et en son talent, auquel elle ne croyait guère à l'époque. Pourtant, elle vivait depuis toujours, dans et par les mots : elle tenait son journal intime et entretenait une nombreuse correspondance, amicale puis amoureuse, dans une famille où tout passait et se réglait par des lettres...
De là à penser publier, il y avait un pas qu'elle ne se décidait pas à franchir. Alors Paul a eu cette idée épatante d'écrire ce journal, chacun prenant la parole à tour de rôle pour raconter leur quotidien. C'était d'autant plus généreux de sa part qu'il n'a jamais tenu un journal de sa vie et que c'était même contraire à sa nature. Maman lui rendait souvent hommage pour cette initiative - et elle n'avait l'hommage facile pour personne ! ", Blandine de Caunes.
Benoîte est la soeur de Flora, Paul est le mari de Benoîte, Flora est la femme de Bernard, Blandine et Lison sont les filles de Benoîte. Six auteurs de la même famille, tous écrivains, rassemblés pour la première fois _ et probablement la seule _ en un livre, sorte de journal à douze mains, Des Nouvelles de la famille.
Ces nouvelles inédites toucheront des sensibilités aussi variées que sont divers les tempéraments romanesques de cette famille hors du commun. Chaque heure du jour, chaque âge de la vie, toute la gamme des sentiments trouveront des correspondances dans ce " livre de lecture ". Longue ou courte, gaie ou mélancolique, chaque nouvelle est une histoire, racontée par un écrivain. A travers les contrastes qui les séparent, nos six auteurs ont mis en commun leur aventure familiale: la passion de l'écriture.
Benoîte et Flora Groult se retrouvent ici pour la première fois depuis " Il était deux fois ". Blandine de Caunes a publié un roman " L'Involontaire " (Stock) et sa soeur, Lison de Caunes " Les Jours d'après " (Lattès). Bernard Ledwidge vient de publier son premier roman " Frontières " (Flammarion). Paul Guimard (Les Choses de la vie,...) est le premier de la famille à avoir pris la plume.