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Carole Aurouet
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Anniversaire, rendez-vous, dîners entre amis, Prévert plaçait l'amitié au centre de sa vie.
À partir de la fin des années 1950, installé cité Véron, il prend l'habitude d'y consacrer chaque jour une belle éphéméride : une fleur dessinée au feutre et vivement colorée aux côtés de laquelle il notait les noms et souvent l'occasion de ses rendez-vous. Le geste est superbe, le défilé des noms vertigineux : Picasso, Mirò, Carné, Arletty, Doisneau, Ernst.
Fidèle à lui-même, Prévert y apparaît taquin et attachant. Sous sa plume facétieuse, Paul Grimault prend l'aspect d'un gros chat jaune, les dîners sont signalés par un couvert dressé et les jours se succèdent dans une curieuse danse typographique, mélangeant les lettres et les couleurs. Prévert se compose parfois des programmes pour le moins originaux. Ainsi d'un certain vendredi : « Dîner René. Battre Janine. Fesser Michèle. Boire un verre. Faire autocritique. » Réunis en un bouquet éclatant de couleurs et de vie, les éphémérides de Prévert sont ici publiées pour la première fois. Dans une galerie de seize courts portraits, Carole Aurouet raconte les liens qui attachaient Prévert à chacun de ses amis. Au fil des pages, on retrouvera donc les compères, les intimes, les inséparables : Arletty, Maurice Baquet, René Bertelé, Pierre Brasseur, Henri Crolla, Robert Doisneau, Marcel Duhamel, Jean Gabin, Paul Grimault, Joan Mirò, Marcel Mouloudji, Pablo Picasso, Pierre Prévert, Simone Signoret, Alexandre Trauner et Boris Vian. C'est toute une époque qui défile ainsi sous nos yeux, bouillonnante, créative, éclectique.
Une ode à l'amitié dans un joli petit format relié, à feuilleter pour s'acoquiner avec tout ce que l'époque a compté de beau monde et pour le plaisir des yeux, en toute simplicité.
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Le cinéma invisible
Carole Aurouet, Marie Martin, Stéphane Massonet, Philippe Met, Fabrice Thumerel, Eric Trudel
- Invenit
- 6 Décembre 2024
- 9782376801290
La collection « Le cinéma invisible », dirigée par Carole Aurouet, offre à la lecture des scénarios non tournés d'artistes variés du monde entier. Placés sous le signe de l'éclectisme, ces textes sont de formes et de longueurs diverses, composés par des écrivains, des plasticiens, des photographes, des poètes et des réalisateurs des xxe et xxie siècles. Chaque opus propose dix inédits. Chaque inédit est précédé d'une notice écrite par un spécialiste du sujet, qui a parfois traduit lui-même le scénario en français. Ainsi sont éclairés les rapports de ces artistes avec le cinéma, le contexte de l'époque et de l'écriture. Parfois, quand l'image se mêle au verbe ou que la biffure se fait signifiante lors de l'acte créatif, des pages sont données à voir sous la forme de fac-similés. Ce travail archéologique se propose de révéler un pan injustement oublié de l'histoire du cinéma.
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Prévert & Paris : promenades buissonières
Carole Aurouet
- Parigramme
- Photos Petits Prix
- 13 Avril 2017
- 9782840969938
Le Paris de Prévert est à la fois la ville où le poète a vécu et celle qui apparaît à maintes reprises et sous différentes formes dans son oeuvre.
Né à Neuilly, le petit Jacques a poussé telle une plante sauvage sur le terreau parisien, vers la gare de Lyon puis rue de Vaugirard, rue Férou, rue de Tournon, rue du Vieux-Colombier... au gré des (nombreux) déménagements familiaux. Pour l'enfant, Paris se transforme en livre ouvert. Aux jeunes années succède le nomadisme de la fleur de l'âge. Durant cette période, Prévert fait notamment ses classes auprès des surréalistes et fréquente la librairie d'Adrienne Monnier avant de prendre son envol créatif. Ce sera rue du Château, dans le 14e, puis à Saint-Germain-des-Prés et à Montmartre, quand Prévert élira domicile cité Véron derrière les ailes du Moulin-Rouge. La terrasse qu'il y partage avec Boris Vian devient rapidement l'un des hauts lieux de la pataphysique.
Dans l'oeuvre multiple de Prévert - théâtre, poésie, littérature, cinéma, chanson, collage... - la capitale est omniprésente, même quand les intrigues se déroulent ailleurs. Le Paris que nous montre Prévert, fortement marqué par un héritage surréaliste et cinématographique, met en avant l'humain, le quotidien des petites gens. La parole des titis parigots y est singulière et en perpétuel bouillonnement, fraîche, salvatrice et roborative. -
Petit Jacques deviendra Prévert
Bruno Heitz, Carole Aurouet
- Rue du monde
- Petit Deviendra Grand
- 18 Août 2011
- 9782355041655
Voici la magie du grand Prévert vue à travers son enfance : Paris, l'école buissonnière, les parents, les deux frères. Autant de moments de vie qui façonnent le futur génie des mots et le créateur protéiforme qu'il deviendra (poésie, collages, scénarios.) Le petit Jacques était-il déjà un esprit libre ? En tout cas, il se révèle grand rêveur et savamment rebelle.
Le texte est signé d'une universitaire spécialiste de Prévert et éclairé du regard décalé de Bruno Heitz qui se s'est toujours pris pour le petit frère de Prévert.
Comme pour les autres titres de la collection, un cahier de documents donne, à la fin du livre, envie de découvrir l'oeuvre du petit héros devenu grand, entre poèmes et photos.
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Musidora, qui êtes-vous ?
Carole Aurouet, Marie-claude Cherqui, Laurent Véray
- Gremese
- 20 Octobre 2022
- 9782366773033
Musidora est considérée comme une des premières vedettes féminines du cinéma français. Sa photographie dédicacée sur la couverture de ce livre, dans le costume moulant de l'héroïne du film à épisodes Les Vampires (1915) de Louis Feuillade, tout droit sortie du cabinet de curiosités d'André Breton, a traversé le temps pour devenir le symbole de la femme fatale.
Mais cette image lascive de Catwoman des années 1910 doit être dépassée. Il importe en effet de découvrir ce que cache cette représentation de sa propre essence d'icône, soit qui fut réellement Musidora, au-delà de la fétichisation du personnage qu'elle incarna.
Telle est l'ambition de ce livre : proposer un éclairage complet et novateur sur cette actrice, réalisatrice, productrice et artiste totale, objet de fantasmes et femme d'avant-garde emblématique de l'émancipation féminine, qui continue à alimenter l'imaginaire collectif. L'ensemble est illustré par une iconographie inédite, permise par l'ouverture exceptionnelle des archives de Musidora. -
Les enfants du paradis, de Marcel Carné
Carole Aurouet
- Gremese
- Les Films Selectionnes
- 23 Juin 2022
- 9782366772982
La sortie des «Enfants du paradis» est volontairement retardée jusqu'à la Libération afin d'être proposée au public dans une France délivrée qui le recevra avec ferveur. Ce long métrage en deux épisodes («Le boulevard du crime» et «L'homme blanc») donne à voir les coulisses du théâtre et est dédié au peuple modeste qui va se percher tout en haut, aux places les moins chères, dans le poulailler... le paradis!
Le sujet principal est l'amour contrarié: celui de Garance (Arletty), une foraine qui aime tout le monde, éprise de liberté, qui clame «je suis comme je suis» et qui affirme «c'est si simple l'amour». Elle catalyse l'amour protéiforme de quatre protagonistes. Celui de Baptiste Debureau (Jean-Louis Barrault) - célèbre mime qui jouait au théâtre des Funambules - est ardent, passionné, silencieux et rêveur. L'amour de Frédéric Lemaître (Pierre Brasseur) - figure parlante opposée au mime et grand acteur de l'époque - est sensuel, pragmatique et fait de paroles. Celui de Lacenaire (Marcel Herrand) - le poète-assassin - est plus cérébral. Quant à l'amour du Comte Édouard de Montray (Louis Salou), il est corrompu et vénal. Un seul est vrai et réciproque : celui de Garance et de Baptiste... -
Le cinéma des poètes ; de la critique au texte
Carole Aurouet
- Le Bord de l'eau
- Cine-Politique
- 21 Octobre 2014
- 9782356873453
Les poètes Guillaume Apollinaire, Pierre Albert-Birot, Antonin Artaud, Robert Desnos et Benjamin Péret ont pratiqué une double activité d'écriture cinématographique : ils ont produits des textes sur et pour le cinéma.
Leurs écrits critiques font accéder à leur vision de ce moyen d'expression. Ces poètes estiment qu'ils doivent se saisir du cinéma, instrument corrosif et libérateur, perçu comme un progrès populaire pour accéder aux rêves. Spectateurs assidus des salles obscures, ils vivent d'intenses expériences émotionnelles, qui forgent leurs goûts cinématographiques. Très investis, ils prennent position sur des sujets variés, des conditions de travail des figurants à la fragilité du succès des acteurs en passant par l'avènement du parlant. Ils défendent une cinéphilie marginale et contestataire, et une critique viscérale et dissidente.
Leurs écrits scénaristiques sont constitués de premiers essais atypiques et novateurs, qui cherchent à créer un nouveau langage. Les tentatives sont éclectiques, du renouvellement du merveilleux à l'utilisation des potentialités techniques en passant par la révélation du psychisme du héros. À côté de ce cinéma rêvé existe aussi un cinéma détourné, constitué de projets revus pour se plier à de multiples contraintes, mais aussi de projets déviés de leur finalité, en l'occurrence la projection en salles. Deux scénarios seulement, sur les quarante-deux écrits par ces poètes, ont été portés à l'écran.
Cette étude met en exergue les spécificités des écrits cinématographiques de ces poètes et éclaire la circulation des thèmes et des motifs entre deux contextes de production : critique et artistique. L'analyse renvoie ponctuellement à des manuscrits, matériaux bruts de création.
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Après avoir pratiqué l'école buissonnière et fait ses classes dans la rue, Prévert engrange auprès des surréalistes, de 1924 à 1930. C'est pour la troupe de théâtre le groupe Octobre, à partir de 1932, qu'il commence à écrire intensément.
Quant aux poèmes qu'il compose, ils sont offerts à ses proches, rarement édités dans des revues, jusqu'à ce que René Bertelé les publie : Paroles (1946) bien sûr, mais aussi Histoires (1946), Spectacle (1951), La Pluie et le beau Temps (1955), Choses et autres (1972)... Ses textes sont parfois mis et en musique et interprétés : Gréco, Kosma, Montand... Prévert marque aussi le cinéma de son empreinte ; ses scénarios sont réalisés par Carné, Grémillon, Grimault, Renoir, et son frère Pierre. Théâtre, poésie, cinéma... et images fixes ! Prévert confectionne des ouvrages avec les peintres (Picasso, Miró...), les photographes (Doisneau, Savitry...) et les illustrateurs (Duhême, Enriquez...). Et le feu d'artifice se poursuit avec les éphémérides et les collages !
Cette biographie vous emporte dans tous les univers créatifs et amicaux d'un homme qui a su bousculer l'ordre établi avec une lucidité cruelle et sensible. (Re)découvrons-le !
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Prévert et le cinéma
Carole Aurouet
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinema Des Poetes
- 4 Avril 2017
- 9782376280002
Le 11 avril 1977, les volutes de fumée des cigarettes consumées emportèrent Jacques Prévert. Quarante ans après, le moment est venu d'apporter un nouvel éclairage sur son oeuvre cinématographique, permis grâce à un travail de recherche mené sans relâche depuis une vingtaine d'années par l'auteur de cet essai.
Des films non visibles le sont devenus ; des archives se sont ouvertes ; des scénarios inédits ont été découverts.
Autant de connaissances accrues qui permettent d'approfondir les analyses et par conséquent de revisiter les rapports étroits et intenses que Jacques Prévert a entretenus avec le 7e art. Au programme ? Les attirances et répulsions cinématographiques. L'écriture des premiers ciné-textes. Les films considérés aujourd'hui comme des chefs d'oeuvre du cinéma français, réalisés entre autres par Marcel Carné, Jean Grémillon, Paul Grimault, Pierre Prévert, Jean Renoir. Les formes courtes, du documentaire au dessin animé. La gouaille et les dialogues inimitables. L'influence du cinéma sur l'écriture des poèmes. Et l'inventaire n'est pas fini... Que la séance commence !
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L'étoile de mer : poème de Robert Desnos tel que l'a vu Man Ray
Carole Aurouet
- Gremese
- Les Meilleurs Films De Notre Vie
- 20 Septembre 2018
- 9782366771787
L'ÉTOILE DE MER est un film intrigant et unique, qui conte une histoire d'amour "simple et terrible comme l'adieu". Projeté pour la première fois en public le 28 septembre 1928, dans la célèbre salle parisienne du Studio des Ursulines que fréquentent assidûment les surréalistes, le court métrage est un ovni artistique. Quatre vingt-dix ans plus tard, cet ouvrage propose des éclairages sur ce film d'avant- garde qui déconcerte toujours autant, avec ses images inventées par Man Ray à partir des vers du poème de Robert Desnos. A l'écran se dévoile la belle Kiki, "belle, belle comme une fleur en verre","belle comme une fleur de chair", "belle comme une fleur de feu" nous murmurent les cartons du cinéma muet. Et soudain apparaît de manière fantomatique la seule image mouvante que nous ayons de Robert Desnos, mort le 8 juin 1945 au camp de Theresienstadt, après avoir résisté en défendant haut et fort la liberté de tous.
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Le cinéma de Guillaume Apollinaire ; des manuscrits inédits pour un nouvel éclairage
Carole Aurouet
- Gremese
- 1 Novembre 2018
- 9782366771800
Le 9 novembre 1918, Guillaume Apollinaire nous quittait. À l'occasion du centenaire de cet immense poète, Carole Aurouet appréhende un aspect peu exploré de son oeuvre : le cinéma. En effet, sa relation avec ce dernier est dense et passionnante.
Très tôt, Apollinaire se rend dans les salles obscures, il publie des textes sur le cinéma, il l'insère dans son oeuvre littéraire et il finit par passer à l'acte en écrivant à son tour pour ce moyen d'expression qui a vu le jour en 1895. Après ce texte éclairant, cet ouvrage exceptionnel offre aux lecteurs les manuscrits originaux dans leur intégralité, avec leurs annotations, leurs ratures et tous ces détails, fruits de la création artistique. Précieusement conservés à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, ces documents extraordinaires sont pour la première fois tous reproduits en fac-similés. Le premier est un scénario écrit en 1917 avec André Billy : "La Bréhatine". Cinéma-drame. Le second, inventé dans un petit cahier, est inachevé et ultérieur : "C'est un oiseau qui vient de France", une adaptation de Jules Verne. La découverte de ces scénarios constitue un événement exceptionnel, que ce soit pour les amoureux de la poésie d'Apollinaire que ceux de cinéma, et les amateurs de culturel de manière générale. À l'approche du centenaire de la mort d'Apollinaire, deux jours avant l'armistice de la Première Guerre mondiale, à laquelle il avait pris part, écrivant de magnifiques poèmes depuis le front, dont les Poèmes à Lou.
Témoin e la grande guerre, poète de génie, c'est ici sous un autre angle, presque inconnu, qu'est analysé Apollinaire, par Carole Aurouet, docteure en Littérature et civilisation françaises et latines et maître de conférences à l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Spécialiste des relations entre littérature et cinéma, et plus particulièrement du lien entre poètes et cinéma, celle-ci apporte ici un regard saisissant et précis sur les deux scénarios d'Apollinaire et son rapport au cinéma. Replaçant Apollinaire et ses scénarios dans le contexte littéraire et artistique (mais aussi social) de l'époque, Carole Aurouet nous permet de découvrir de la meilleure des manières ces deux formidables créations du poète.
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Prévert, portrait d'une vie
Carole Aurouet
- Ramsay Illustre
- Ramsay Document
- 15 Mars 2007
- 9782841148578
Le 11 avril 2007 marque le trentième anniversaire de la mort de Jacques Prévert. Eugénie Bachelot Prévert, sa petite fille, a ouvert l'ensemble de ses archives à l'auteur, qui lui consacre cet album richement documenté. Collages, manuscrits, correspondances, tableaux et photographies - dont de nombreux inédits - illustrent ce livre et lui confèrent son caractère exceptionnel. Premier album biographique en grand format consacré à Jacques Prévert, cet ouvrage rend compte de sa vie et de son oeuvre multiforme : les créations théâtrales, cinématographiques, graphiques et poétiques, sont traitées suivant un parcours chronologique et thématique où la personnalité et l'oeuvre se mêlent intimement.
De son enfance buissonnière à ses rencontres avec les surréalistes, de ses premières expériences théâtrales au sein du groupe Octobre à sa grande aventure dans le cinéma avec son frère Pierre, avec Marcel Carné, pour qui il écrit les dialogues de films devenus des chefs-d'oeuvre (Drôle de drame, Le Quai des brumes, Les Enfants du paradis...), jusqu'à l'écriture poétique avec Paroles, à la chanson et aux collages, c'est toujours la plume qui guide ses créations et l'amitié qui guide ses pas : Brassaï, Izis, Willy Ronis, Joan Miré, Pablo Picasso, Max Ernst, Marc Chagall, Georges Braque, Boris Vian, Alexandre Trauner, Joseph Kosma, Paul Grimault, Marcel Carné, Pierre Brasseur, Jean Gabin... telles sont les personnalités qui concourent à ce tableau exhaustif à travers des photographies, des témoignages et des correspondances inédits.
Ce livre hommage fait redécouvrir l'extraordinaire palette d'expressions de cet artisan du langage. En lutte contre les icônes et la morale établie, Jacques Prévert nous parle encore avec ses mots souvent crus, toujours naturels, d'une saine et nécessaire révolte poétique.
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Le cinéma dessiné de Jacques Prévert ; coffret
Carole Aurouet
- Textuel
- Beaux Livres Textuel
- 6 Octobre 2012
- 9782845974531
Qui sait que l'auteur du Quai des brumes et des Enfants du paradis a conçu plus de cent cinquante scénarios de films ? Dans ce livre, Carole Aurouet retrace de manière exhaustive les rapports de Jacques Prévert au cinéma : sa petite bande d'acteurs composée d'Arletty, Brasseur, Bussières, Gabin, Morgan, Reggiani et les autres, son tandem avec son frère Pierre, ses nombreuses collaborations avec Carné, sa tendresse sans borne pour les personnages humbles et son esprit de résistance. Mais cet ouvrage ne se contente pas de rapporter la carrière et les relations de Jacques Prévert avec le monde du cinéma. Il montre sa création à l'oeuvre.
Sont ainsi présentées, pour la première fois, les planches scénaristiques dessinées de l'auteur. Formidables brouillons préalables à l'écriture du scénario et des dialogues, sortes de « rébus initial » de sa création, ces planches font l'objet de zooms et de commentaires qui permettent de décrypter le geste de Jacques Prévert. Elles révèlent un auteur attachant, plein d'humour et de fantaisie, qui constelle ses bristols de croquis, d'autocongratulations et de remarques insolites. Cet ensemble iconographique exceptionnel est complété par des fragments de scénarios autographes mis en lumière par Carole Aurouet, proposant ainsi un aperçu complet des traces et supports de la création scénaristique de Jacques Prévert.
Dans un texte richement documenté, Carole Aurouet raconte le parcours cinématographique de Jacques Prévert depuis ses premières émotions de spectateur en culotte courte, dans les années 1910, à ses derniers films, dans les années 1970. Cette présentation est illustrée de nombreuses photographies incomparables, certaines étant l'oeuvre de Savitry, toutes prises durant les tournages ou au moment de la création elle-même.
Coffret écrin, format hors-norme, façonnage soigné associant différents papiers, ce bijou est édité à l'occasion de l'exposition consacrée aux Enfants du Paradis par la Cinémathèque de Paris en automne 2012.
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Pierre Albert-Birot (1876-1967) ; un pyrogène des avant-gardes
Carole Aurouet, Marianne Simon-Oikawa
- Presse Universitaire de Rennes
- Interférences
- 14 Mars 2019
- 9782753576889
Venu tard à la poésie, à l'âge de 40 ans, Pierre Albert-Birot (1876-1967) fut un infatigable expérimentateur. Peintre, éditeur, imprimeur, poète, homme de théâtre, scénariste, il s'est construit au contact de l'Esprit nouveau, du cubisme, du futurisme. Fondateur de la revue SIC (1916-1919), il y a accueilli les oeuvres d'Apollinaire, Soupault, Reverdy, Picasso, Zadkine, entre autres.
Il a innové dans des domaines aussi variés que la poésie visuelle (poèmes-affiches, poèmes-pancartes), la poésie sonore (poèmes à crier et à danser), le théâtre (pièces pour marionnettes, théâtre circulaire) ou le cinéma.
Un demi-siècle après sa disparition, le présent volume analyse l'oeuvre pionnière de celui qu'Apollinaire qualifiait de "pyrogène", et lui redonne toute sa place dans l'histoire de la poésie du XXe siècle.
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Les scenarios detournes de jacques prevert
Carole Aurouet
- Dreamland
- Cine Films
- 16 Avril 2003
- 9782910027995
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Robert Desnos est l'auteur d'un nombre considérable d'articles critiques sur le cinéma, et de scénarios, réalisés ou non. Cette double activité d'écriture témoigne de l'importance du cinéma dans son oeuvre, et de l'importance de Desnos dans l'histoire du cinéma.
Dans sa chronique « Image de l'oeil », publiée en 1929 dans la revue Documents (no.4), Desnos examine le mot oeil et les tournures et locutions dérivées de ce terme, de manière quasi-philologique. À la même époque, dans ses textes poétiques, il donne libre essor au pouvoir génératif des mots. En fait, il se fie au pouvoir des mots depuis les aphorismes de Rrose Sélavy. Il exploite le champ sémantique de chaque terme et il donne aux mots le rôle de « moteur », qui déclenche la dérivation et le détour des séquences narratives.
Cette étude se propose de tracer cette démarche philologique dans les scénarios de Desnos, en s'appuyant sur ses commentaires critiques et en comparant le rôle de cette démarche dans les séquences poétiques telles que « Les Ténèbres » et « La Grande Complainte de Fantômas ».
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Jacques Prévert ; Paris la belle ; le catalogue jeunesse
Aurouet Carole
- Père Castor
- Les Albums Du Pere Castor
- 20 Octobre 2008
- 9782081217621
Entrez dans l'univers de Jacques Prévert, un artiste aux multiples facettes, un passionné, qui s'essaya à tous les arts avec talent : poésie, littérature, théâtre, chansons, collages, cinéma. Partez sur les traces d'un créateur de l'insolite, amoureux de Paris, qui, sa vie durant, sut garder son regard d'enfant.