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Rivages
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Un air de liberté ; variations sur l'esprit du XVIIIe siècle
Chantal Thomas
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 18 Janvier 2023
- 9782743658564
Ces "Variations sur l'esprit du XVIIIIe siècle" sont des variations sur un esprit rebelle et vagabond, fantaisiste, attaché à la jouissance singulière, au refus de tout comportement de groupe. Un esprit révolutionnaire ? Libertin et libertaire plutôt, comme va le révéler la rencontre avec les événements de 1789 et surtout avec la Terreur.
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L'esprit d'indépendance - son insolence, son euphorie, sa force de détachement - souffle pour chaque personne selon une disposition biographique singulière, au gré d'instants qui, peut-être insignifiants de l'extérieur, s'inscrivent en nous comme les moments décisifs de notre histoire. Cet essai dit l'importance de savoir au vol les saisir. Le goût du jeu, l'envie de rire, l'art du voyage, le plaisir de lire, le droit de dire non à la chaîne des obligations et à celle des générations sont les éléments d'une jouissance aussi fragile que vitale de sa liberté.
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L'esprit de conversation
Chantal Thomas
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 21 Avril 2021
- 9782743652821
A travers trois célèbres salons : la Chambre bleue de Mme de Rambouillet (XVIIe siècle), le salon de Mme du Deffand (XVIIIe siècle), le château de Coppet de Mme de Staël (XIXe siècle), se tracent trois différentes approches de l'esprit de conversation et des jeux de langage, trois moments dans l'histoire de la femme supérieure (Mme de Staël), c'est-à-dire libre de refuser la tradition et d'affirmer ses talents : les Précieuses optant pour la féerie, Mme du Deffand pour la distance et l'humour, Mme de Staël pour la passion et la littérature comme arme. L'évocation de ces figures féminines, prise dans une réflexion actuelle, est aussi, ou d'abord, un éloge de la conversation - de ses capacités de découvertes, de ses ressources de réconfort et de rires, de son pouvoir de séduction.
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Il est important de savoir distinguer entre ce qu'on souffre par nécessité et ce qu'il nous fait plaisir d'endurer. Faute d'accomplir la séparation, on manque, par complaisance dans la plainte sur des motifs de souffrir qui, au fond, nous sont chers, le plaisir de souffrir. Mais l'on manque aussi, en voulant se dérober à des souffrances inévitables, le lien essentiel qui unit le courage d'affronter la douleur à l'événement de la joie - à la seule possibilité d'un rapport au monde entièrement vivant.
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