Le code civil dispose de seulement deux catégories : celle des personnes et celle des choses. En janvier 2015, l'Assemblé nationale reconnaît l'animal comme un « être vivant doué de sensibilité ». Malgré cette modification, les animaux font toujours partie de la catégorie juridique des choses. Légalement, ces êtres existent pour servir l'humain, et non de manière intrinsèque. L'animal, comme l'esclave de la Rome antique, appartient à son maître. Il est « le bien d'un autre ». Face à la division entre les personnes et les choses qui gouverne le droit, quelle est la stratégie des défenseurs des droits des animaux ? Quel type de droits réclament-ils et sur quels fondements ? En deux courts essais, Florence Burgat montre comment la notion de « personne » permet de faire évoluer le statut juridique des animaux, vers un plus grand respect. Nul besoin de ressembler à un humain adulte autonome et responsable pour être juridiquement une personne.
Mais qui est-il réellement, cet être qui partage ma vie ? Ce livre explore la vie commune avec un être, le chat, qui nous demeure pourtant inconnu, dont on se demande souvent : comment pense-t-il ? Il est composé de six brefs chapitres, portant chacun sur un thème (la vie en commun avec le chat, les rituels du chat, la communication, l'amitié, l'amour et la cruauté du jeu avec la souris), introduit par une citation choisie de grand auteur. Florence Burgat y mêle des réflexions théoriques, non doctorales, à des séquences vécues qui feront écho avec l'expérience de tous.
Pour les Occidentaux, l'Inde est le pays des vaches sacrées. Les bovins doivent donc y être respectés. Pourtant, ce pays est devenu, en 2012, le premier exportateur de viande bovine. Ce paradoxe invite à revoir une image quelque peu naïve de la façon dont on traite les animaux au pays de la non-violence, et les relations que l'Inde entretien avec le végétarisme, la non-violence, et la question du sacrifice.