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François Cavanna
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Même que sa boîte noire - pour ce qui est de ses souvenirs de gosse entre six et seize ans - est pleine de choses drôles, émouvantes, débordantes d'affection et de joie. Y a-t-il un livre sur l'enfance qui sonne plus vrai que celui-ci ?
Bernard Pivot, Lire.Enfin, il y a, tout au long de ces pages, le ton de Cavanna. Les lecteurs de Charlie Hebdo le reconnaîtront, bien sûr, mais ils seront peut-être surpris d'y découvrir tant de tendresse. Avec le contrepoint d'une musique mélancolique aux histoires les plus hilarantes, et des échos burlesques aux histoires les plus poignantes.
Rosa Laisné, L'Express.Cavanna, avec son ton familier de baratineur, nous dépeint ses jeunes années d'une façon décousue, se rappelant en vrac les meilleurs moments de son existence d'avant seize ans, à une époque plutôt joyeuse malgré la guerre qui pointe à l'horizon.
Jean-Claude Lamy, France-Soir. -
Ce volume, conçu comme une suite à Lune de miel, est le dernier livre sur lequel Cavanna a travaillé avant de mourir. Sans doute y aurait-il apporté quelques ajouts ou modifications de détail, mais on peut le considérer comme une oeuvre aboutie.
Composé, comme l'était Lune de miel, de chapitres assez brefs, le livre regroupe souvenirs et anecdotes qui évoquent à la fois la fin de vie de l'auteur et son passé (Charlie Hebdo, le S.T.O...). On y retrouve avec bonheur la gouaille réjouissante de Cavanna, sa grande gueule, ses coups de colère, ses élans d'affection, sa passion de la langue et de la littérature : un écrivain, un vrai. Le titre reprend les derniers mots du texte, pleins de rage et d'amour de la vie au moment de lâcher la rampe.
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Ce titre est celui de la chronique que Cavanna consacra en 1983 à la mort de son ami Reiser. De 1969 à 2013, dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna signa plus de 60 textes détonants pour évoquer la disparition de maintes célébrités (De Gaulle, Mesrine, Mitterrand, Lady Di...), d'artistes et amis (Sartre, Reiser, Coluche, Doisneau, Topor...), mais aussi d'anonymes (un clochard) ou d'animaux qu'il chérissait.
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Le dernier qui restera se tapera toutes les veuves
François Cavanna
- Wombat
- Intempestifs
- 20 Janvier 2023
- 9782374982236
Ce titre est celui de la chronique que Cavanna consacra en 1983 à la mort de son ami Reiser. De 1969 à 2013, dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna signa plus de 60 textes détonants pour évoquer la disparition de maintes célébrités (De Gaulle, Mesrine, Mitterrand, Lady Di...), d'artistes et amis (Sartre, Reiser, Coluche, Doisneau, Topor...), mais aussi d'anonymes (un clochard) ou d'animaux qu'il chérissait.
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Le petit Rital de la rue Sainte-Anne a grandi.
Septembre 1939 : il vient d'avoir seize ans. Une année mémorable. Les six qui suivent sont pas mal non plus. Pour lui et pour beaucoup d'autres.
Prix Interallié 1979. -
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Cavanna, trente ans après Les Ritals et Les Ruskoffs, nous offre un tableau réjouissant de souvenirs, réflexions et anecdotes. Avec toujours la même verve et la même insolence, il évoque la période du STO en Allemagne, l'aventure de Hara Kiri ou les atteintes de l'âge. Sans rien oublier de ses origines, il reste ouvert aux mouvements du monde. Une gouaille formidable anime le récit de sa jeunesse outre-Rhin et, loin de tout pathos, il sait rendre touchante et drôle la description des progrès de la maladie et des divers malheurs liés à l'âge. Quant à Hara Kiri et Charlie Hebdo, Cavanna en brosse un tableau qui aide à comprendre le caractère presque miraculeux - du moins à ses débuts - de cette aventure de presse. Beaucoup de tendresse, des coups de gueule bienvenus, d'innombrables anecdotes racontées avec la truculence et la causticité apprises chez Rabelais : voici l'oeuvre d'une écrivain amoureux de la vie et des plaisirs, mais aussi, et surtout, de la littérature.
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Lorsque Clovis succède à son père Childéric, les rudes guerriers francs voient d'un oeil sceptique ce blanc-bec de quinze ans accéder au pouvoir. A cette époque, la Gaule est divisée en plusieurs royaumes barbares dont les rois, chrétiens mais adeptes de l'hérésie arienne, sont subis de mauvaise grâce par le peuple gallo-romain massivement catholique. Le chétif territoire des Francs de Clovis est acculé au royaume de l'illustrissime et clarissime Syagrius, ultime vestige de l'Empire romain. Le jeune Clovis se révélera bien vite comme un conquérant redoutable et sans scrupule. D'abord secondé dans ses entreprises par Loup et Otto, ses leudes fidèles, il se lance dans un dessein grandiose et fou : la conquête des Gaules. Quant aux deux compères, ils courront maintes aventures, croisant des pucelles au coeur tendre, des nonnes plus ou moins authentiques, des fous de Dieu, une druidesse au cul sale, une future reine assez surprenante, une Geneviève pas encore tout à fait sainte, des ruffians, des pirates, et même le chevalier Lancelot du Lac...
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En ce VIe siècle finissant, le pouvoir, en Gaule, est divisé entre deux femmes qui se disputent la suprématie dans l'empire des Francs : Frédégonde et Brunehaut. Frédégonde, la souillon splendide et perverse à l'ambition insatiable, a su s'élever au rang de reine régente de Neustrie par l'assassinat de son mari Childéric. Elle mène une lutte sanglante contre l'aristocratique Brunehaut, reine régente d'Austrasie. Brunehaut, la très belle et très pure dont l'ambition est tournée vers le bien de ses peuples, contrainte d'user des mêmes armes que sa rivale, devient peu à peu aussi retorse, aussi implacable, aussi terrifiante que Frédégonde. Petit Loup, petit-fils du Hun Blond, et la jolie Minnhild se trouvent plongés dans une intrigue mortelle quand meurt l'enfant roi, fils de Brunehaut et seul garant de ses droits à régner. S'ensuivent d'angoissantes péripéties où, sur sombre sauvagerie des temps, brillent quelques hautes fi-gures, telle celle de Grégoire de Tours, celui-là même qui composera L'Histoire des Francs.
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451 après J.-C. Surgie des profondeurs de l'Asie, la horde d'Attila submerge l'Europe tandis qu'un infime peuple barbare, celui des Francs, commence à conquérir les restes de l'Empire romain. Dans ce climat tumultueux, temps de chaos, d'alliances éphémères, de pillages et de viols, naît le petit Loup, le "Hun blond", enfant de deux races ennemies. Il grandit dans l'entourage de Childéric, maintenant roi des Francs, que ses pairs déposent et qui se réfugie en Thuringe. C'est à lui, le Hun blond, que sera confiée la mission de ramener d'exil le roi, futur père de Clovis.
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"Eh, vous !
Oui, vous, là, les culs-bénits (avec au bout un "t" de dérision, comme dans "eau bénite"), et vous, les grenouilles de bénitier, et vous aussi, les qui-ne-pratiquent-pas-mais-qui-pensent-qu'il-y-a-quelque-chose-qui nous-dépasse, c'est à vous que je parle !
En cette fin de siècle aussi calamiteuse que crépusculaire, votre triomphale arrogance, votre crasseux conformisme avaient bien besoin d'un bon coup de quelque chose de dur sur le museau. C'est exactement ce qu'est ce livre. Il est donc fait pour vous, rampants ! Et ne vous avisez pas de le voler. Ne croyez pas que je vais vous injurier à l'oeil ! Allons, passez à la caisse et emportez-le." Cavanna
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Cavanna Le Sang de Clovis C'est l'histoire d'un amour, d'une passion plus forte que la mort même. Fleur insolite et précieuse éclose dans le sanglant bourbier où s'entretue la race maudite issue de Clovis. Pourtant, aimer d'amour ardent la pire ennemie de son père, aimer à en mourir sa propre tante, ajouter l'inceste à la trahison, c'est, en ces temps implacables, mener une partie terrible, une partie dont les enjeux sont des empires quand les protagonistes se nomment Brunehaut et Frédégonde, deux magistrales figures de femmes qui dominent ce siècle d'épouvante.
Après Le Hun blond, La Hache et la Croix et Le Dieu de Clotilde, Cavanna poursuit sa fracassante fresque mérovingienne, nous entraînant au coeur d'un fabuleux roman d'aventures et d'Histoire.
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Cavanna Le Dieu de Clotilde Au jeune Clovis, roi des Francs, il reste à conquérir la Gaule entière, et même, pourquoi pas, tout ce qui fut l'Empire romain. Pour cela, il lui faut d'abord abjurer les dieux du Walhalla et adopter le dieu des chrétiens. Puissamment secondé par l'évêque Rémi, par sainte Geneviève et, surtout, par l'ambitieuse Clotilde, son épouse, Clovis s'achemine vers le baptême et le sacre, la hache au poing, la ruse en tête.
Loup, le « Hun blond », et Otto, son compère, chevaliers d'aventure haïs de Clovis, se voient jetés dans la mêlée. Ils retrouvent au passage une survivante des onze mille vierges martyrisées avec sainte Ursule, se lancent à la reconquête du saint chrême, transforment, bien malgré eux, la déroute en victoire, survivent à maints périls, vivent maintes amours et tissent la trame d'une histoire qui deviendra l'Histoire.
Un roman plein de fougue qui revisite avec panache l'histoire de France.
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Sur les murs de la classe
François Cavanna
- Hoebeke
- Illustration ; Humour ; Arts Graphiques
- 16 Octobre 2003
- 9782842301842
«Sur les murs de la classe, il y a des images très belles tout en couleurs : il y en a une avec toutes les mesures, grandes comme en vrai, une autre c'est une carte de géographie. Quand c'est la leçon de choses le maître sort d'un étui un grand carton épais qu'il déroule avec soin pour l'accrocher par-dessus le tableau noir en passant les deux crochets dans les trous avec du cuivre autour juste prévus pour ça. On est contents, dans la classe, on sait que ça va être la leçon de choses. On aime bien ces images, celles qui sont aux murs tout le temps, on les regarde même quand c'est pas l'interrogation. Et on se raconte des histoires.»Cet album réunit plus de cent cinquante planches pédagogiques ou tableaux didactiques publiés entre le milieu du XIXe siècle et les années 1960.Chacun se souvient de ces planches qui rythmaient les leçons tout au long de la journée de l'écolier. Les plus anciennes illustraient la «leçon de morale» qui ouvrait la classe avant que l'instituteur ne les commente par quelques histoires édifiantes.D'autres aidaient à comprendre les délicates règles d'orthographe et de calcul. Quant aux grandes cartes de géographie, elles étaient la porte ouverte aux rêves, aux désirs d'évasion, et seule la baguette du maître ramenait brutalement à la réalité.Il y avait aussi les planches de «sciences nat'», celles sur l'Histoire de France et ses héros, et pour les plus petits, les planches d'élocution pour bien apprendre le vocabulaire et la prononciation...François Cavanna, s'aidant de ses propres souvenirs de la communale, retrace avec humour la vie des différents écoliers qui ont été à tout jamais marqués par ces images. Avec lui vous allez redécouvrir ces planches qui ont traversé les générations, véritables petits chefs-d'oeuvre de minutie et de poésie souvent involontaireUn album qui fait revivre de nombreux souvenirs et une grande page de notre histoire commune.
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Je voulais écrire un livre pour dire mon bonbeur d'écrire, et d'écrire en français. Ç'aurait été un livre très construit, qui aurait commencé à la page 1 et aurait fini à la dernière page, ayant dit ce qu'il avait à dire et démontré ce qu'il s'était proposé de démontrer.
Et puis... Comment cela s'est-il fait ? Ç'a n'a pas voulu s'arranger comme ça. Rien à faire. Peut-être parce que j'ai été journaliste trop longtemps et qu'au fond je le suis resté ? Ce que je vous propose se présente comme une série d'articles, de réflexions, de cris du coeur qui, tous, ont pour sujet la langue française et cet amour que nous avons l'un pour l'autre, elle et moi.
Viens, mignonne. Allons voir si la rose...
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Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes
François Cavanna
- Albin Michel
- 1 Octobre 2016
- 9782226392992
Machiste, Cavanna ? Ou simplement amoureux des femmes ?
En tout cas, il aime parler d'elles. Qu'elles se rebiffent ou qu'elles se taisent, qu'elles soient libérées ou soumises, intellos ou cathos, célèbres ou pas... et même flics ! D'ailleurs « si les flics avaient des nichons et des talons aiguilles, la face du monde serait changée ». Insolente, crue, truculente, sa plume sait se faire légère ou grave pour parler du manifeste des 343 ou de la parité, de lady Di ou de Talisma Nasreen. Mais toujours avec talent et humour.
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Le voyage, c'est le voyage, le seul, le vrai, celui qui porta un certain christophe colomb -lequel croyait aller en chine- aux rivages d'un monde nouveau.
Un jeune irlandais, konogan, soldat de fortune hors d'emploi, se trouve embarqué par traîtrise pour la grande aventure. c'est lui qui raconte.
Son récit naïf constitue la chronique au jour le jour du fabuleux voyage. il déborde d'une verve volontiers caustique qui se fait exaltée lorsque l'anime la passion amoureuse.
Car il y a une femme ! il y a toujours une femme.
Et l'on voit apparaître un christophe colomb inattendu, plutôt surprenant mais plus vrai que ce qu'en a fait la légende. de surprise en surprise, on arrive à la dernière, qui n'est certes pas la moindre : konogan est l'origine de la lignée des cavanna !
Cavanna.
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Mystères est son premier roman à paraître dans la Série Noire. " Ceci est le livre des premières fois. Tout a connu une première fois. Tout. Il y eut la première fois où un Singe perdit sa queue, la première fois où un Homme rencontra un Cheval, la première fois où il rencontra une Femme (il regretta bien de ne pas l'avoir rencontrée avant le Cheval, les ruptures sentimentales ne sont jamais agréables...), bref, de première fois en première fois, l'Homme progressa (retenez ce mot). Il cessa d'être Singe. Il fut Con. Aujourd'hui, il fait le fier. Il ne copule plus bêtement derrière un dos tourné, comme font les Hérissons et les Tortues, mais en faisant face à sa partenaire, comme le Sandwich au Pâté. Il a inventé la poésie tout en taillant des silex avec ses dents et en les polissant avec ses fesses. Il s'est fabriqué des bons dieux en bois d'arbre et leur a offert des sacrifices en viande d'homme... " D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Vous aimeriez bien le savoir. Cavanna vous le dit.
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Collecte méthodique de nombreuses plongées en apnée au tréfonds de l'enfer des archives de Hara-Kiri, ce recueil représente une tentative de sonder l'insondable.
Qu'on se le dise, l'ouvrage exhume les pièces maîtresses d'un type de mauvais goût revendiqué, absolu, radical et explosif. Dès lors, ses déflagrations risquent d'éprouver sévèrement les esprits délicats. Miscellanées de vingt-cinq ans de grossièretés, Jusqu'à l'os!, il est vrai, ne sent pas que la rose : il convient donc de l'explorer comme des annales barbares, la chronique d'une belle époque révolue, lorsque le principe de précaution n'était pas encore coulé dans le bronze...
Dans un souci pédagogique, Jusqu'à l'os! s'applique à dégager les thématiques essentielles à la bonne compréhension de ses propos. C'est ainsi que l'oeuvre de Hara-Kiri est ici abordée selon une dizaine d'entrées représentatives du grand dessein ayant animé cette publication, dont une sensibilité écologique avant-gardiste ("Torchez-vous avec des arbres pour éviter la déforestation ") ou encore une défense pointilleuse des valeurs républicaines ("Liberté, Egalité, Poing dans la gueule ").
La bienséance nous interdisant de détailler la conception de la sexualité et de l'amour courtois selon Hara-Kiri, nous renvoyons les lecteurs aux chapitres concernés : Les Bas Morceaux et Les Salopes. En revanche, les suggestions régulièrement délivrées aux aficionados de la bande à Cavanna (chapitre Vie pratique) méritent d'être lues de 7 à 77 balais. Cette mine d'inventions - telle " la cafetière à vin blanc pour ceux qui n'aiment pas le café au réveil" - s'avère en effet toujours aussi pertinente pour transfigurer le morne quotidien en petit paradis.
Enfin, c'est avec un plaisir sans mélange que chaque lecteur découvrira la montre Hara-Kiri, objet-culte dont on comprend aisément que personne n'osa jamais le rééditer. Une aubaine, car cette tocante finement ouvragée permettra à tous de briller avantageusement en société... en attendant qu'une Rolex tombe du camion.
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L'épopée Hara-Kiri racontée par son cofondateur.
En ce temps-là, Cabu n'était pas encore le Grand Duduche, Gébé pas encore à l'an 01 et Choron pas encore ronchon ; Willem n'avait pas encore " tout compris " ; Topor n'était pas encore " paniqué ", mais Wolinski. déjà un phallocrate !
À Paris, au début des années 1960, au 4 rue Choron, entre les rues des Martyrs et de Maubeuge, une " bande de copains " venait de créer un hebdomadaire satirique où l'humour, la provocation parfois, mais aussi la poésie avaient droit de cité. Ils voulaient prouver que la liberté de la presse n'est pas un vain slogan.
Une épopée potache, politique et populaire commençait, qui allait d'abord fournir au professeur Choron - Bernier de l'état civil - son fameux patronyme. Et, par la suite, porter aux caciques de la République quelques coups dont certains se souviennent encore.