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L'épopée Hara-Kiri racontée par son cofondateur.
En ce temps-là, Cabu n'était pas encore le Grand Duduche, Gébé pas encore à l'an 01 et Choron pas encore ronchon ; Willem n'avait pas encore " tout compris " ; Topor n'était pas encore " paniqué ", mais Wolinski. déjà un phallocrate !
À Paris, au début des années 1960, au 4 rue Choron, entre les rues des Martyrs et de Maubeuge, une " bande de copains " venait de créer un hebdomadaire satirique où l'humour, la provocation parfois, mais aussi la poésie avaient droit de cité. Ils voulaient prouver que la liberté de la presse n'est pas un vain slogan.
Une épopée potache, politique et populaire commençait, qui allait d'abord fournir au professeur Choron - Bernier de l'état civil - son fameux patronyme. Et, par la suite, porter aux caciques de la République quelques coups dont certains se souviennent encore.
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Notre civilisation est une belle fille sur un tas d'ordures. Le tas d'ordures, c'est, bien entendu, le fantastique amas de déjections putrescibles et indestructibles que nous rejetons sous nous. C'est aussi l'immense foule des exclus de la prospérité, les peuples de plus en plus clochardisés sur la misère desquels est bâtie notre opulence.
" La planète va mal, écrit Cavanna. La faute à qui ? Je n'ai jamais porté dans mon coeur les zélateurs de l'atome, les perceurs de couche d'ozone, les plombiers du Rainbow Warrior, les savants vivisecteurs, les bons apôtres du Paris-Dakar. Alors, je l'ai écrit. Ce que je vous propose, ce sont les réflexions qui me sont venues à chaud, au fil des événements. Le ton est souvent - trop souvent ? - passionné, et même violent. C'est mon tempérament, que voulez-vous ! "