Novembre 1965, Anita et sa famille quittent Consolaçao au Portugal dans l'espoir de trouver un avenir meilleur en France. Après un long voyage en train, ils arrivent en banlieue parisienne, dans les barracas où se regroupent les familles portugaises.
Un album fort et sensible sur le vécu intime de l'immigration.
En partenariat avec Amnesty International Une jeune fille se revoit petite auprès de son papa qui « roulait les r » même si « elle ne s'en rendait pas compte ». Elle se souvient du téléphone noir où résonnaient les voix de ses grands-parents, des paquets de café qu'on leur envoyait à Noël, des amis venus de toute l'Europe les enchanter de leurs rires et de la musique de leurs mots. L'amour inconditionnel balaie ici tous les préjugés avec la force de l'évidence. L'étrangeté du papa, la complicité avec sa fille se lisent entre les mots tout simples, dans une émotion retenue qui laisse la place belle aux images, douces et colorées, et à la lecture des enfants.
Jo la pêche
« Mon nom c'est Georges. Mais on m'appelle Jo, Jo la pêche. Tout le monde me connaît.
Avec ma bande de copains, je fais la loi dans la cour de récré et sur la plage de Keraven.
Ce matin, une surprise m'attend... Je ne suis plus assis à côté de Patrick, mais à côté de Kim, une fille ! »
Bienvenue dans le monde de Jo la Pêche !
Sur la pelouse grillée de l'été, une couverture jaune et rouge est étendue. Une petite fille s'allonge pour une sieste à l'ombre du pommier. L'enfant rêve.
Cabane, refuge, igloo, doudou, étendard de sa peur ou de son courage, au fil des pages, la couverture prend forme, change et se transforme.
Le texte de Françoise Legendre, simple et poétique, sert d'écrin aux superbes illustrations de Julia Spiers. La douceur de ses compositions, les couleurs chaudes de sa peinture, déployant un imaginaire riche, accompagneront à merveille le petit vers le sommeil.
Les souvenirs d'enfance d'une petite fille font revivre avec tendresse les doux moments partagés avec son père, ses grands-parents, les amis venus de toute l'Europe... Un album sur l'amour inconditionnel d'une fillette pour son papa, mais aussi un regard fort et sensible sur l'immigration.
15 juin 1938. Le jour de ses six ans, Simon reçoit une belle paire de souliers noirs, celle dont il rêvait en passant tous les matins devant la boutique du vieux Jakob.
Des mois plus tard, une nuit, alors que des soldats s'engouffrent chez lui pour les emmener, lui et sa famille, dans le froid, Simon n'a pas le temps d'enfiler ses deux souliers et il en laisse un, là, bien droit sur le parquet de sa chambre. Sauvé par sa maman qui le pousse dans les bras d'une voisine, Simon survit, vit, grandit et reçoit un jour un paquet qui le replonge dans son passé. À travers l'histoire de ce soulier, l'auteur parle de la guerre et de l'exode avec pudeur et poésie.