Véritable colonne vertébrale de la région Rhône-Alpes, le fleuve Rhône, par sa puissance, est maintenant au service de l'Homme.
Son cours, reliant les Alpes à la Méditerranée, est à l'origine d'une remarquable diversité biologique, comme une invitation à découvrir ce fleuve sous l'oeil du naturaliste.
Le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche s'étend sur les deux bassins versants de la Loire et du Rhône et offre une large palette allant du domaine méditerranéen à la montagne. De plus, la géologie affiche une grande diversité. Sur ce territoire d'exception, la faune et la flore rivalisent de variété. Enfin, l'homme, dont l'empreinte a façonné de tout temps les paysages, tente de trouver le meilleur équilibre pour ce pays de la pente.
Terres de senteur baignées de soleil, les Baronnies Provençales recouvrent le sud de la Drôme et une partie des Hautes-Alpes. À la fois méditerranéen et montagnard, ce pays, bardé de falaises habitées par de grands rapaces, recèle une étonnante biodiversité propre à émerveiller le naturaliste. Mais, surtout, il se veut le témoin d'une harmonie retrouvée entre l'homme et la vie sauvage.
À découvrir sans modération !
Habitant des falaises et des sites rupestres, de moeurs nocturnes, le grand-duc d'europe est un oiseau rare et, qui plus est, discret.
Il faut donc connaître les habitudes de ce grand rapace et être des plus attentifs pour avoir la chance de l'observer. sa taille, son aspect puissant, son envergure impressionnante (jusqu'à 170 cm), son vol silencieux, ses techniques de chasse (vol à basse altitude) en font un oiseau remarquable et mythique. cet ouvrage, qui fait le point sur les recherches les plus récentes, permet de découvrir tous les aspects de la biologie de cet oiseau de légende - description, habitat, régime alimentaire, moeurs de reproduction.
De nombreuses illustrations - photographies et dessins de grands-ducs et des milieux singuliers qu'ils fréquentent et façonnent - agrémentent et soulignent la précision des observations.
Notre vieille Europe est l'un des continents qui ont le plus tôt souffert des activités humaines. Tout semblait perdu, mais c'était sans compter sur la résilience de la vie sauvage : aujourd'hui, de nombreux espaces délaissés se reboisent spontanément et reprennent vie. Le réensauvagement est à l'oeuvre, efficace, rapide, surprenant. Dans tous les milieux, la faune est de retour. D'ici à 2030, sur l'ensemble de l'Europe, ce sont 30 millions d'hectares qui vont ainsi s'offrir à la vie sauvage, l'équivalent de 30 fois le parc national de Yellowstone, aux États-Unis ! L'Europe des territoires protégés va ainsi bénéficier, elle aussi, des effets positifs du réensauvagement !
Passant en revue tous les grands milieux naturels français, de la montagne à la mer, cet ouvrage propose un éventail de solutions simples afin de ménager une place pour le bien-être et l'épanouissement de tous, hommes, plantes et animaux.
Cartographié par Jean-Pierre MAGNIER.
Notre vieille Europe est l'un des continents qui a le plus rapidement souffert des activités humaines. Tout d'abord avec la naissance de l'élevage il y a neuf mille ans. Chèvres, moutons et vaches partent à l'assaut de l'Occident. En moins de quatre mille ans, l'homme et ses animaux domestiques détruisent l'essentiel de la forêt vierge d'Europe et la remplacent par des pâturages. Or, aujourd'hui, sur l'ensemble de l'Europe, le grand défricheur a baissé les bras sur de vastes surfaces, trop difficiles à travailler et peu rentables. Ces nouveaux espaces délaissés se reboisent spontanément et reprennent vie. Le ré-ensauvagement est à l'oeuvre, efficace, rapide, surprenant. Dans tous les milieux, la faune est de retour et les surprises sont de taille : bison, ours, gypaète, élan, baleine grise, tortue caouanne, chacal doré, etc., tous reviennent en nombre là où on les croyait disparus à jamais. D'ici à 2030, sur l'ensemble de l'Europe, ce sont 30 millions d'hectares qui vont ainsi s'offrir à la vie sauvage. 30 millions d'hectares, c'est l'équivalent de 30 fois le parc national de Yellowstone, aux États-Unis ! L'Europe des territoires protégés va pouvoir rivaliser avec le réseau des grands parcs américains. Et bénéficier, elle aussi, des effets positifs du ré-ensauvagement !