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Heinrich Von Kleist
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La Penthésilée que nous livre Kleist est l'histoire d'une obsession hors-norme. Penthésilée et Achille se cherchent et s'affrontent avec férocité, au milieu des remous de la guerre de Troie. Achille, héros grec admiré par ses pairs, reste stupéfait devant cette reine des Amazones dont il sait qu'elle le surpasse. Penthésilée s'élève contre le refus de l'amour proclamé par les lois de son État. L'un et l'autre, ils se blessent et se capturent. L'un et l'autre, ils se consument dans cet amour qui les as pris et attire à lui tous les regards. La raison de la guerre devient cet amour, qu'il faut réaliser ou mettre à bas.
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Kleist publie Sur le théâtre de marionnettes en 1810, peu avant sa mort. Dans cet essai devenu célèbre, il narre sa rencontre avec un artiste fameux, qui lui explique voir dans les danses qu'on fait exécuter aux marionnettes une forme d'art supérieure les plus grands danseurs ne lui semblent pas pouvoir l'égaler. L'affectation détruit la grâce, la conscience de soi est l'ennemie de tout charme vrai ; seules des connaissances infinies ou une ignorance totale sont à même de faire retrouver aux hommes un peu de leur originelle beauté. Ce texte est suivi de L'élaboration progressive de la pensée par la parole.
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Oeuvres completes t.2 ; recits
Heinrich Von Kleist
- Gallimard
- L'arpenteur
- 12 Janvier 2000
- 9782070753024
Les nouvelles de Kleist sont d'une violence extrême. Quelles que soient les époques et les lieux où elles sont situées, toujours on se bat : pour faire reconnaître son droit, son innocence, son amour... Le monde de Kleist est un monde en guerre : combat de l'individu contre la loi, qu'elle soit administrative ou judiciaire (Michael Kohlhaas), sociale (La Marquise d'O...), religieuse (Le Tremblement de terre au Chili), ou simplement la loi du plus fort (L'enfant trouvé). Dans cette guerre ouverte, Kleist se révèle être un stratège des sentiments. Les mouvements du coeur motivent les actions et les réactions, les attaques et les replis. L'incroyable complexité syntaxique donne à ces textes leur allure si particulière faite de brusques accélérations succédant à de lentes spirales, plongeant le lecteur au plus profond de sa propre inquiétude. Les corps suivent au rythme des pulsations d'un coeur qui «cogne si fort dans la poitrine qu'on pourrait l'entendre» ; rougissement et pâleur, pleurs, évanouissements, révolte. Entre braise et glace, les huit nouvelles de Kleist nous découvrent le sadisme inhérent à l'univers inextricablement pétri d'ambiguïté et de doute, où l'homme, tiraillé entre les contraires et ses propres contradictions, se débat, seul devant l'horizon toujours fuyant de sa propre liberté, instrument et objet d'un destin qu'il ignore.
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La petite catherine de heilbronn ou l'epreuve du feu
Heinrich Von Kleist
- Actes Sud
- 25 Mars 1999
- 9782869433793
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Correspondance 1793-1811 ; oeuvres complètes Tome 5
Heinrich Von Kleist
- Gallimard
- L'arpenteur
- 12 Janvier 2000
- 9782070757497
La correspondance de Kleist se lit comme un roman : le roman d'une vie. Rédigées dans une écriture serrée et penchée, ce sont presque toujours de très longues lettres où Kleist se livre dans un mélange de virulence et de naïveté. Génie polymorphe, il se révèle autant attaché à la philosophie qu'à la politique, aux sciences qu'au journalisme, au drame qu'au récit, à la gloire qu'à la solitude. Toute la correspondance de Kleist n'est pas parvenue jusqu'à nous ; bien des lettres ont disparu. Wilhelmine von Zenge, son éphémère fiancée, en a brûlé une grande partie. Il nous reste quand même plus de deux cents lettres échelonnées sur quatorze ans. À partir de 1799, date à laquelle Kleist prend la décision de quitter l'armée et de se consacrer à l'étude et à l'écriture, le flot est ininterrompu jusqu'à son suicide en 1811 sur les bords du Wannsee, à Berlin. Il est symptomatique de voir que, durant les premières et les dernières années, ses lettres sont presque exclusivement adressées à des femmes ; Kleist a manqué d'amour et ce manque lui fut fatal. La correspondance s'ouvre sur une recherche effrénée du bonheur et se clôt sur une sérénité pathétique. «La vérité, c'est qu'on ne pouvait pas m'aider sur terre», écrit-il à sa soeur Ulrike, la veille de sa mort.
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La bataille d'arminius
Heinrich Von Kleist
- éditions Théâtrales
- Des Classiques
- 1 Mars 1995
- 9782907810661
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" SOSIE. La vérité. Sur ma vie, maître, je ne vous mens pas. Ce Moi était arrivé avant moi. Et dans ce cas, sur mon âme, j'étais là-bas avant d'y être arrivé. AMPHITRYON. D'où viennent ces propos insensés ? Ce tissu d'absurdités ?... SOSIE. Maître, je suis le plus sérieux du monde, et sur ma parole, vous m'accorderez créance si vous le voulez bien. Je vous jure que le Moi qui est tout simplement parti du camp est tombé sur un Double à Thèbes. Que je me suis rencontré moi-même avec des yeux hagards. Que le Moi que voici, qui est devant vous et que la fatigue et la faim ont complètement épuisé, a trouvé l'autre sortant tout guilleret de la maison, un vrai démon. " (Acte II, scène I) Un siècle et demi après Molière, la version de Kleist de cette histoire immémoriale où les dieux se sont faits les doubles des hommes.
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Parce que les Schroffenstein sont liés par un contrat d'héritage, le soupçon, cette maladie noire de l'âme, s'insinue dans les esprits et engendre la mort. Ce qui devait régir, pour le bien de tous, la vie d'une communauté, se retourne contre elle.
La bienveillance et la bonté ne peuvent-elles exister qu'à l'état de nature ? L'innocence s'acquiert-elle par le meurtre ? Ceux qui s'aiment doivent-ils être sacrifiés pour que la paix revienne, condition de tout bonheur ?
A vingt-quatre ans, Kleist s'interroge sur l'origine radicale du mal, et pour son entrée en littérature, s'élève d'emblée au firmament du théâtre.
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Oeuvres complètes Tome 1; petits écrits
Heinrich von Kleist
- Gallimard
- Le Promeneur
- 23 Février 1999
- 9782070749485
Ce premier volume des Oeuvres complètes de Kleist contient ce que l'on a coutume de rassembler sous le titre de Petits Écrits, ainsi que, pour la première fois, tous les poèmes. On trouvera dans ces textes souvent publiés dans des revues et des journaux, et dont la diversité ne doit pas cacher l'importance des essais admirables, le célèbre Sur le théâtre de marionnettes, mais aussi De l'élaboration progressive des idées par la parole, Considérations sur le cours du monde, De la réflexion, Impressions devant un paysage marin de Friedrich, etc. La phrase de Kleist faite d'appels, de piétinements, d'élans avortés et repris, est souvent rebelle, et c'est dans les ramures tantôt torturées, tantôt jaillissantes, de cette écriture que la pensée prend son essor. Mouvement complexe que tente de rendre la présente traduction en suivant au plus près cette langue inimitable, entre glace et granit, envolées paniques et pointes d'humour, car si Kleist fut un des plus grands écrivains de son époque, il ne fut jamais l'homme d'un seul style.
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«Au moment où Kleist écrit Frédéric, Prince de Hombourg, les jours les plus sombres sont venus:échec personnel, solitude, angoisse, écrasement de son pays sous la domination napoléonienne. Et dans Weimar règne Goethe, le maître, le modèle admiré devant lequel Kleist a cru tomber au néant... C'est alors qu'il rassemble tous ses rêves d'homme et de poète, ses élans - brisés - vers la grandeur - la sienne propre et celle de son pays - et leur donne vie en la personne du jeune (pas si jeune dans la réalité historique) prince Frédéric de Hombourg, rêveur éveillé, dont l'insubordination lors de la bataille de Fehrbellin (1675) entraîne pour son souverain, le Prince Électeur, la victoire qui assure l'avenir de la maison de Prusse, et pour lui, qui lança la cavalerie à l'assaut des retranchements suédois sans en avoir reçu l'ordre, une sentence de mort, rachetée par la gloire finale - autre rêve éveillé. Du Fehrbellin historique, Kleist a fait sa propre bataille:il est le jeune prince pour qui les étoiles préparent une couronne de feu dans la nuit, il est fort, il est aimé - il a ce que la vie lui a refusé:l'action historique, la gloire du poète. Est-ce chimère? Le Fehrbellin de Kleist est plus réel pour nous que l'obscure bataille sur les marches de Prusse. Kleist, déchiré entre la vérité du réel et celle de l'âme inapaisable, nous est peut-être plus proche aujourd'hui que Goethe. La pièce ne fut jouée qu'en 1821 - dix ans après la mort de Kleist -, sans succès, et ses quelques représentations au cours du XIX? siècle ne furent pas plus heureuses. Dans notre siècle livré à la violence et aux chimères, elle trouve enfin son heure.» Henri Thomas.
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Adam, surpris de nuit dans la chambre d'Eve, casse une cruche dans sa fuite. La mère d'Eve porte plainte auprès du juge qui n'est autre qu'Adam. 7 hommes, 5 femmes / durée estimée : 3 h.
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Die marquise von o...: mit filmbildern /allemand
Heinrich von Kleist
- Schirmer Mosel
- 5 Août 2011
- 9783829605717
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Michel Kohlhaas ou l'honneur du cheval
Heinrich Von Kleist
- Éditions Favre
- Caracole
- 1 Mars 1997
- 9782828905149
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Wenn sich auf des Krieges Donnerwagen, Menschen waffnen, auf der Zwietracht Ruf, Menschen, die im Busen Herzen tragen, Herzen, die der Gott der Liebe schuf:
Denk ich, konnen sie doch mir nichts rauben, Nicht den Frieden, der sich selbst bewährt, Nicht die Unschuld, nicht an Gott den Glauben, Der dem Hasse, wie dem Schrecken, wehrt.
Nicht des Ahorns dunkelm Schatten wehren, Daß er mich, im Weizenfeld, erquickt, Und das Lied der Nachtigall nicht storen, Die den stillen Busen mir entzückt... -
O Rupert, mäßge dich! Es hat der frech Beleidigte den Nachteil, daß die Tat Ihm die Besinnung selbst der Rache raubt, Und daß in seiner eignen Brust ein Freund Des Feindes aufsteht wider ihn, die Wut - Wenn dir ein Garn Sylvester stellt, du läufst In deiner Wunde blindem Schmerzgefühl Hinein. - Konntst du nicht prüfen mindestens Vorher, aufschieben noch die Fehde. - Ich Will nicht den Arm der Rache binden, leiten Nur will ich ihn, daß er so sichrer treffe.
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Das kathchen von heilbronn - oder die feuerprobe
Heinrich Von Kleist
- Culturea
- 23 Novembre 2022
- 9782385089580
GRAF OTTO steht auf. Wir, Richter des hohen, heimlichen Gerichts, die wir, die irdischen Schergen Gottes, Vorläufer der geflügelten Heere, die er in seinen Wolken mustert, den Frevel aufsuchen, da, wo er, in der Hohle der Brust, gleich einem Molche verkrochen, vom Arm weltlicher Gerechtigkeit nicht aufgefunden werden kann: wir rufen dich, Theobald Friedeborn, ehrsamer und vielbekannter Waffenschmidt aus Heilbronn auf, deine Klage anzubringen gegen Friedrich, Graf Wetter vom Strahle; denn dort, auf den ersten Ruf der heiligen Feme, von des Femherolds Hand dreimal, mit dem Griff des Gerichtsschwerts, an die Tore seiner Burg, deinem Gesuch gemäß, ist er erschienen, und fragt, was du willst? Er setzt sich...
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Adam sitzt und verbindet sich ein Bein. Licht tritt auf.
Licht Ei, was zum Henker, sagt, Gevatter Adam!
Was ist mit Euch geschehn? Wie seht Ihr aus?
Adam Ja, seht. Zum Straucheln brauchts doch nichts als Füße.
Auf diesem glatten Boden, ist ein Strauch hier?
Gestrauchelt bin ich hier; denn jeder trägt Den leid'gen Stein zum Anstoß in sich selbst. -
Die Hermannsschlacht ist ein Drama in fünf Akten. Heinrich von Kleist verfasste es 1808, nach der preußischen Niederlage gegen Frankreich. Das Stück zeigt einen ersten Schub des Nationalismus bei deutschen Dichtern nach der Auflosung des Heiligen Romischen Reiches deutscher Nation durch Napoleon 1806. Gedruckt wurde es 1821, uraufgeführt erst 1839.* Hermann, der Fürst der Cherusker, wird von zwei Seiten bedrängt. Der Suebenfürst Marbod steht im Südosten seines Landes und fordert Tribut von ihm. Der romische Feldherr Varus bedroht ihn mit drei Legionen aus dem Westen und bietet seine Hilfe gegen Marbod an, dem er aber insgeheim angeboten hat, mit ihm gegen Hermann vorzugehen. Die bei Hermann versammelten germanischen Fürsten drängen ihn zum Krieg gegen die Romer, was er aber mit Hinweis auf die militärische Unterlegenheit der Germanen ablehnt.
Hermanns Frau Thusnelda wird von dem romischen Legaten Ventidius umworben, der heimlich eine Locke ihres blonden Haares abschneidet. Ventidius überbringt ein ultimatives Hilfsangebot der Romer, das Hermann zum Schein schließlich annimmt. Gleichzeitig setzt dieser sich aber mit Marbod in Verbindung, den er über das doppelte Spiel von Varus informiert und dem er anbietet, gemeinsam gegen ihn in den Kampf zu ziehen. -
Am Fuße der Alpen bei Locarno im oberen Italien befand sich ein altes, einem Marchese gehoriges Schloß, das man jetzt, wenn man vom St. Gotthard kommt, in Schutt und Trümmern liegen sieht: ein Schloß mit hohen und weitläufigen Zimmern, in deren einem einst auf Stroh, das man ihr unterschüttete, eine alte kranke Frau, die sich bettelnd vor der Tür eingefunden hatte, von der Hausfrau aus Mitleiden gebettet worden war. Der Marchese, der bei der Rückkehr von der Jagd zufällig in das Zimmer trat, wo er seine Büchse abzusetzen pflegte, befahl der Frau unwillig, aus dem Winkel, in welchem sie lag, aufzustehn und sich hinter den Ofen zu verfügen. Die Frau, da sie sich erhob, glitschte mit der Krücke auf dem glatten Boden aus und beschädigte sich auf eine gefährliche Weise das Kreuz; dergestalt, daß sie zwar noch mit unsäglicher Mühe aufstand und quer, wie es ihr vorgeschrieben war, über das Zimmer ging, hinter dem Ofen aber unter Stohnen und Ächzen niedersank und verschied.
Mehrere Jahre nachher, da der Marchese durch Krieg und Mißwachs in bedenkliche Vermogensumstände geraten war, fand sich ein florentinischer Ritter bei ihm ein, der das Schloß seiner schonen Lage wegen von ihm kaufen wollte. Der Marchese, dem viel an dem Handel gelegen war, gab seiner Frau auf, den Fremden in dem obenerwähnten leerstehenden Zimmer, das sehr schon und prächtig eingerichtet war, unterzubringen. Aber wie betreten war das Ehepaar, als der Ritter mitten in der Nacht verstort und bleich zu ihnen herunterkam, hoch und teuer versichernd, daß es in dem Zimmer spuke, indem etwas, das dem Blick unsichtbar gewesen, mit einem Geräusch, als ob es auf Stroh gelegen, im Zimmerwinkel aufgestanden mit vernehmlichen Schritten langsam und gebrechlich quer über drei Zimmer gegangen und hinter dem Ofen unter Stohnen und Ächzen niedergesunken sei.
Der Marchese, erschrocken, er wußte selbst nicht recht warum, lachte den Ritter mit erkünstelter Heiterkeit aus und sagte, er wolle sogleich aufstehen und die Nacht zu seiner Beruhigung mit ihm in dem Zimmer zubringen. Doch der Ritter bat um die Gefälligkeit, ihm zu erlauben, daß er auf einem Lehnstuhl in seinem Schlafzimmer übernachte; und als der Morgen kam, ließ er anspannen, empfahl sich und reiste ab. -
Wir zogen aus, auf des Atriden Rat, Mit der gesamten Schar der Myrmidonen, Achill und ich; Penthesilea, hieß es, Sei in den scyth'schen Wäldern aufgestanden, Und führ ein Heer, bedeckt mit Schlangenhäuten, Von Amazonen, heißer Kampflust voll, Durch der Gebirge Windungen heran, Den Priamus in Troja zu entsetzen. Am Ufer des Skamandros horen wir, Deiphobus auch, der Priamide, sei Aus Ilium mit einer Schar gezogen, Die Konigin, die ihm mit Hülfe naht, Nach Freundesart zu grüßen. Wir verschlingen Die Straße jetzt, uns zwischen dieser Gegner Heillosem Bündnis wehrend aufzupflanzen; Die ganze Nacht durch windet sich der Zug. Doch, bei des Morgens erster Dämmerrote, Welch ein Erstaunen faßt' uns, Antiloch, Da wir, in einem weiten Tal vor uns, Mit des Deiphobus Iliern im Kampf Die Amazonen sehn! Penthesilea, Wie Sturmwind ein zerrissenes Gewolk, Weht der Trojaner Reihen vor sich her, Als gält es, übern Hellespont hinaus, Hinweg vom Rund der Erde sie zu blasen.