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Le marchand de chevaux Kohlhaas, figure légendaire du XVIe siècle ressuscitée par le génie inventif de Kleist, est un homme simple et droit aux façons de paysan. Il mène dans l'aisance une vie familiale exemplaire et s'est forgé au contact des hommes et des choses un courage toujours égal. Mais face à l'iniquité, sa bonhomie disparaît soudain pour laisser place à la colère. Faisant fi du bonheur domestique, de la fortune et de l'avenir, il arme son propre bras pour se faire justice, met les villes à sac, incendie, pille et ravage, bouleversant la société comme elle a bouleversé son existence. Lorsque Kleist commence à écrire Michel Kohlhaas, vers 1805, il a vingt-neuf ans. Il a passé les premières étapes d'une vie de voyageur errant et inquiet et se trouve au seuil d'une brillante carrière littéraire. Mais déjà, il semble atteint par le «mal du siècle». Aussi son romantisme passionné et suicidaire vient-il se refléter dans la destinée de Michel Kohlhaas, dans sa solitude superbe et son héroïsme désespéré.
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4f.-4h. ; décor : un champ de bataille près de Troie ; durée : 1 h 20.
Penthésilée, reine des Amazones, court au combat contre les Grecs et les Troyens. Elle y rencontre Achille et tous deux, rendus fous de désir l'un pour l'autre, se poursuivront, s'uniront, se déchireront.
Héritière directe des tragédies antiques, cette pièce d'Heinrich von Kleist est centrale dans l'histoire du romantisme allemand.
La présente adaptation, préfacée par le biographe de Kleist, Joël Schmidt, en restitue toute la fougue et la violence.
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Kleist publie Sur le théâtre de marionnettes en 1810, peu avant sa mort. Dans cet essai devenu célèbre, il narre sa rencontre avec un artiste fameux, qui lui explique voir dans les danses qu'on fait exécuter aux marionnettes une forme d'art supérieure les plus grands danseurs ne lui semblent pas pouvoir l'égaler. L'affectation détruit la grâce, la conscience de soi est l'ennemie de tout charme vrai ; seules des connaissances infinies ou une ignorance totale sont à même de faire retrouver aux hommes un peu de leur originelle beauté. Ce texte est suivi de L'élaboration progressive de la pensée par la parole.
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La petite catherine de heilbronn ou l'epreuve du feu
Heinrich von Kleist
- Actes Sud
- 25 Mars 1999
- 9782869433793
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La bataille d'arminius
Heinrich von Kleist
- éditions Théâtrales
- Des Classiques
- 1 Mars 1995
- 9782907810661
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Heda! Wer schleicht da? Holla! Wenn der Tag Anbräche, wär mir's lieb; die Nacht ist Was? Gut Freund, ihr Herrn! Wir gehen eine Straße Ihr habt den ehrlichsten Geselln getroffen, Bei meiner Treu, auf den die Sonne scheint Vielmehr der Mond jetzt, wollt ich sagen Spitzbuben sind's entweder, feige Schufte, Die nicht das Herz, mich anzugreifen, haben: Oder der Wind hat durch das Laub gerasselt. Jedweder Schall hier heult in dem Gebirge. Vorsichtig! Langsam! Aber wenn ich jetzt Nicht bald mit meinem Hut an Theben stoße So will ich in den finstern Orkus fahren. Ei, hol's der Henker! ob ich mutig bin, Ein Mann von Herz; das hätte mein Gebieter Auf anderm Wege auch erproben konnen. Ruhm kront ihn, spricht die ganze Welt, und Ehre, Doch in der Mitternacht mich fortzuschicken, Ist nicht viel besser, als ein schlechter Streich. Ein wenig Rücksicht wär, und Nächstenliebe, So lieb mir, als der Keil von Tugenden, Mit welchem er des Feindes Reihen sprengt. Sosias, sprach er, rüste dich mein Diener, Du sollst in Theben meinen Sieg verkünden Und meine zärtliche Gebieterin Von meiner nahen Ankunft unterrichten. Doch hätte das nicht Zeit gehabt bis morgen, Will ich ein Pferd sein, ein gesatteltes! Doch sieh! Da zeigt sich, denk ich, unser Haus! Triumph, du bist nunmehr am Ziel, Sosias, Und allen Feinden soll vergeben sein.
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Die marquise von o...: mit filmbildern /allemand
Heinrich von Kleist
- Schirmer Mosel
- 5 Août 2011
- 9783829605717
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«Au moment où Kleist écrit Frédéric, Prince de Hombourg, les jours les plus sombres sont venus:échec personnel, solitude, angoisse, écrasement de son pays sous la domination napoléonienne. Et dans Weimar règne Goethe, le maître, le modèle admiré devant lequel Kleist a cru tomber au néant... C'est alors qu'il rassemble tous ses rêves d'homme et de poète, ses élans - brisés - vers la grandeur - la sienne propre et celle de son pays - et leur donne vie en la personne du jeune (pas si jeune dans la réalité historique) prince Frédéric de Hombourg, rêveur éveillé, dont l'insubordination lors de la bataille de Fehrbellin (1675) entraîne pour son souverain, le Prince Électeur, la victoire qui assure l'avenir de la maison de Prusse, et pour lui, qui lança la cavalerie à l'assaut des retranchements suédois sans en avoir reçu l'ordre, une sentence de mort, rachetée par la gloire finale - autre rêve éveillé. Du Fehrbellin historique, Kleist a fait sa propre bataille:il est le jeune prince pour qui les étoiles préparent une couronne de feu dans la nuit, il est fort, il est aimé - il a ce que la vie lui a refusé:l'action historique, la gloire du poète. Est-ce chimère? Le Fehrbellin de Kleist est plus réel pour nous que l'obscure bataille sur les marches de Prusse. Kleist, déchiré entre la vérité du réel et celle de l'âme inapaisable, nous est peut-être plus proche aujourd'hui que Goethe. La pièce ne fut jouée qu'en 1821 - dix ans après la mort de Kleist -, sans succès, et ses quelques représentations au cours du XIX? siècle ne furent pas plus heureuses. Dans notre siècle livré à la violence et aux chimères, elle trouve enfin son heure.» Henri Thomas.
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Contes. Tome 3. Série 1
Andrienne J. Cherbuliez, Joël Cherbuliez, Heinrich von Kleist
- Hachette BNF
- 1 Octobre 2020
- 9782329481111
Contes de Henri de Kleist. Série 1,Tome 3 / traduits de l'allemand par A.-I. et J. Cherbuliez
Date de l'édition originale : 1832
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr -
Contes. Tome 2. Série 1
Andrienne J. Cherbuliez, Joël Cherbuliez, Heinrich von Kleist
- Hachette BNF
- 1 Octobre 2020
- 9782329481104
Contes de Henri de Kleist. Tome 2,Série 1 / traduits de l'allemand par A.-I. et J. Cherbuliez
Date de l'édition originale : 1832
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr -
Wenn sich auf des Krieges Donnerwagen, Menschen waffnen, auf der Zwietracht Ruf, Menschen, die im Busen Herzen tragen, Herzen, die der Gott der Liebe schuf:
Denk ich, konnen sie doch mir nichts rauben, Nicht den Frieden, der sich selbst bewährt, Nicht die Unschuld, nicht an Gott den Glauben, Der dem Hasse, wie dem Schrecken, wehrt.
Nicht des Ahorns dunkelm Schatten wehren, Daß er mich, im Weizenfeld, erquickt, Und das Lied der Nachtigall nicht storen, Die den stillen Busen mir entzückt... -
O Rupert, mäßge dich! Es hat der frech Beleidigte den Nachteil, daß die Tat Ihm die Besinnung selbst der Rache raubt, Und daß in seiner eignen Brust ein Freund Des Feindes aufsteht wider ihn, die Wut - Wenn dir ein Garn Sylvester stellt, du läufst In deiner Wunde blindem Schmerzgefühl Hinein. - Konntst du nicht prüfen mindestens Vorher, aufschieben noch die Fehde. - Ich Will nicht den Arm der Rache binden, leiten Nur will ich ihn, daß er so sichrer treffe.
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Das kathchen von heilbronn - oder die feuerprobe
Heinrich von Kleist
- Culturea
- 23 Novembre 2022
- 9782385089580
GRAF OTTO steht auf. Wir, Richter des hohen, heimlichen Gerichts, die wir, die irdischen Schergen Gottes, Vorläufer der geflügelten Heere, die er in seinen Wolken mustert, den Frevel aufsuchen, da, wo er, in der Hohle der Brust, gleich einem Molche verkrochen, vom Arm weltlicher Gerechtigkeit nicht aufgefunden werden kann: wir rufen dich, Theobald Friedeborn, ehrsamer und vielbekannter Waffenschmidt aus Heilbronn auf, deine Klage anzubringen gegen Friedrich, Graf Wetter vom Strahle; denn dort, auf den ersten Ruf der heiligen Feme, von des Femherolds Hand dreimal, mit dem Griff des Gerichtsschwerts, an die Tore seiner Burg, deinem Gesuch gemäß, ist er erschienen, und fragt, was du willst? Er setzt sich...
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Adam sitzt und verbindet sich ein Bein. Licht tritt auf.
Licht Ei, was zum Henker, sagt, Gevatter Adam!
Was ist mit Euch geschehn? Wie seht Ihr aus?
Adam Ja, seht. Zum Straucheln brauchts doch nichts als Füße.
Auf diesem glatten Boden, ist ein Strauch hier?
Gestrauchelt bin ich hier; denn jeder trägt Den leid'gen Stein zum Anstoß in sich selbst. -
Mit heißem Segenswunsch, ihr würd'gen Väter, Begleiten wir zum Zelte Guiskards euch! Euch führt ein Cherub an, von Gottes Rechten, Wenn ihr den Felsen zu erschüttern geht, Den angstemport die ganze Heereswog Umsonst umschäumt! Schickt einen Donnerkeil Auf ihn hernieder, daß ein Pfad sich uns Eroffne, der aus diesen Schrecknissen Des greulerfüllten Lagerplatzes führt! Wenn er der Pest nicht schleunig uns entreißt, Die uns die Holle grausend zugeschickt, So steigt der Leiche seines ganzen Volkes Dies Land ein Grabeshügel aus der See! Mit weit ausgreifenden Entsetzensschritten Geht sie durch die erschrocknen Scharen hin, Und haucht von den geschwollnen Lippen ihnen Des Busens Giftqualm in das Angesicht! Zu Asche gleich, wohin ihr Fuß sich wendet, Zerfallen Roß und Reuter hinter ihr, Vom Freund den Freund hinweg, die Braut vom Bräut'gam, Vom eignen Kind hinweg die Mutter schreckend! Auf eines Hügels Rücken hingeworfen, Aus ferner Öde jammern hort man sie, Wo schauerliches Raubgeflügel flattert, Und den Gewolken gleich, den Tag verfinsternd, Auf die Hülflosen kämpfend niederrauscht! Auch ihn ereilt, den Furchtlos-Trotzenden, Zuletzt das Scheusal noch, und er erobert, Wenn er nicht weicht, an jener Kaiserstadt Sich nichts, als einen prächt'gen Leichenstein! Und statt des Segens unsrer Kinder setzt Einst ihres Fluches Mißgestalt sich drauf, Und heul'nd aus ehrner Brust Verwünschungen Auf den Verderber ihrer Väter hin, Wühlt sie das silberne Gebein ihm frech Mit hornern Klauen aus der Erd hervor!
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Am Fuße der Alpen bei Locarno im oberen Italien befand sich ein altes, einem Marchese gehoriges Schloß, das man jetzt, wenn man vom St. Gotthard kommt, in Schutt und Trümmern liegen sieht: ein Schloß mit hohen und weitläufigen Zimmern, in deren einem einst auf Stroh, das man ihr unterschüttete, eine alte kranke Frau, die sich bettelnd vor der Tür eingefunden hatte, von der Hausfrau aus Mitleiden gebettet worden war. Der Marchese, der bei der Rückkehr von der Jagd zufällig in das Zimmer trat, wo er seine Büchse abzusetzen pflegte, befahl der Frau unwillig, aus dem Winkel, in welchem sie lag, aufzustehn und sich hinter den Ofen zu verfügen. Die Frau, da sie sich erhob, glitschte mit der Krücke auf dem glatten Boden aus und beschädigte sich auf eine gefährliche Weise das Kreuz; dergestalt, daß sie zwar noch mit unsäglicher Mühe aufstand und quer, wie es ihr vorgeschrieben war, über das Zimmer ging, hinter dem Ofen aber unter Stohnen und Ächzen niedersank und verschied.
Mehrere Jahre nachher, da der Marchese durch Krieg und Mißwachs in bedenkliche Vermogensumstände geraten war, fand sich ein florentinischer Ritter bei ihm ein, der das Schloß seiner schonen Lage wegen von ihm kaufen wollte. Der Marchese, dem viel an dem Handel gelegen war, gab seiner Frau auf, den Fremden in dem obenerwähnten leerstehenden Zimmer, das sehr schon und prächtig eingerichtet war, unterzubringen. Aber wie betreten war das Ehepaar, als der Ritter mitten in der Nacht verstort und bleich zu ihnen herunterkam, hoch und teuer versichernd, daß es in dem Zimmer spuke, indem etwas, das dem Blick unsichtbar gewesen, mit einem Geräusch, als ob es auf Stroh gelegen, im Zimmerwinkel aufgestanden mit vernehmlichen Schritten langsam und gebrechlich quer über drei Zimmer gegangen und hinter dem Ofen unter Stohnen und Ächzen niedergesunken sei.
Der Marchese, erschrocken, er wußte selbst nicht recht warum, lachte den Ritter mit erkünstelter Heiterkeit aus und sagte, er wolle sogleich aufstehen und die Nacht zu seiner Beruhigung mit ihm in dem Zimmer zubringen. Doch der Ritter bat um die Gefälligkeit, ihm zu erlauben, daß er auf einem Lehnstuhl in seinem Schlafzimmer übernachte; und als der Morgen kam, ließ er anspannen, empfahl sich und reiste ab. -
Wir zogen aus, auf des Atriden Rat, Mit der gesamten Schar der Myrmidonen, Achill und ich; Penthesilea, hieß es, Sei in den scyth'schen Wäldern aufgestanden, Und führ ein Heer, bedeckt mit Schlangenhäuten, Von Amazonen, heißer Kampflust voll, Durch der Gebirge Windungen heran, Den Priamus in Troja zu entsetzen. Am Ufer des Skamandros horen wir, Deiphobus auch, der Priamide, sei Aus Ilium mit einer Schar gezogen, Die Konigin, die ihm mit Hülfe naht, Nach Freundesart zu grüßen. Wir verschlingen Die Straße jetzt, uns zwischen dieser Gegner Heillosem Bündnis wehrend aufzupflanzen; Die ganze Nacht durch windet sich der Zug. Doch, bei des Morgens erster Dämmerrote, Welch ein Erstaunen faßt' uns, Antiloch, Da wir, in einem weiten Tal vor uns, Mit des Deiphobus Iliern im Kampf Die Amazonen sehn! Penthesilea, Wie Sturmwind ein zerrissenes Gewolk, Weht der Trojaner Reihen vor sich her, Als gält es, übern Hellespont hinaus, Hinweg vom Rund der Erde sie zu blasen.
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FRAU MARTHE zu Eve.Hinweg! Was sagt ich dir? Willst du dich noch Beschimpfen lassen? Der Herr Korporal Ist was für dich, der würd'ge Holzgebein, Der seinen Stock im Militär geführt, Und nicht dort der Maulaffe, der dem Stock Jetzt seinen Rücken bieten wird. Heut ist Verlobung, Hochzeit, wäre Taufe heute, Es wär mir recht, und mein Begräbnis leid ich, Wenn ich dem Hochmut erst den Kamm zertreten, Der mir bis an die Krüge schwillet.
EVE.Mutter! Laßt doch den Krug! Laßt mich doch in der Stadt versuchen, Ob ein geschickter Handwerksmann die Scherben Nicht wieder Euch zur Lust zusammenfügt. Und wär's um ihn geschehn, nehmt meine ganze Sparbüchse hin, und kauft Euch einen neuen. Wer wollte doch um einen irdnen Krug, Und stammt er von Herodes' Zeiten her, Solch einen Aufruhr, so viel Unheil stiften.
FRAU MARTHE. Du sprichst, wie du's verstehst. Willst du etwa Die Fiedel tragen, Evchen, in der Kirche Am nächsten Sonntag reuig Buße tun? Dein guter Name lag in diesem Topfe, Und vor der Welt mit ihm ward er zerstoßen, Wenn auch vor Gott nicht, und vor mir und dir. Der Richter ist mein Handwerksmann, der Schergen, Der Block ist's, Peitschenhiebe, die es braucht, Und auf den Scheiterhaufen das Gesindel, Wenn's unsre Ehre weiß zu brennen gilt, Und diesen Krug hier wieder zu glasieren. -
Der Graf von Hohenzollern. Der Prinz von Homburg, unser tapfrer Vetter, Der an der Reuter Spitze, seit drei Tagen Den flüchtgen Schweden munter nachgesetzt, Und sich erst heute wieder atemlos, Im Hauptquartier zu Fehrbellin gezeigt: Befehl ward ihm von dir, hier länger nicht, Als nur drei Füttrungsstunden zu verweilen, Und gleich dem Wrangel wiederum entgegen, Der sich am Rhyn versucht hat einzuschanzen, Bis an die Hackelberge vorzurücken? Der Kurfürst. So ists! Hohenzollern. Die Chefs nun sämtlicher Schwadronen, Zum Aufbruch aus der Stadt, dem Plan gemäß, Glock zehn zu Nacht, gemessen instruiert, Wirft er erschopft, gleich einem Jagdhund lechzend, Sich auf das Stroh um für die Schlacht, die uns Bevor beim Strahl des Morgens steht, ein wenig Die Glieder, die erschopften, auszuruhn.
Der Kurfürst. So hort ich! - Nun?
Hohenzollern. Da nun die Stunde schlägt, Und aufgesessen schon die ganze Reuterei Den Acker vor dem Tor zerstampft, Fehlt - wer? der Prinz von Homburg noch, ihr Führer. Mit Fackeln wird und Lichtern und Laternen Der Held gesucht - und aufgefunden, wo? (Er nimmt einem Pagen die Fackel aus der Hand.) Als ein Nachtwandler, schau, auf jener Bank, Wohin, im Schlaf, wie du nie glauben wolltest, Der Mondschein ihn gelockt, beschäftiget, Sich träumend, seiner eignen Nachwelt gleich, Den prächtgen Kranz des Ruhmes einzuwinden.