Maudite année 1798 pour la Pâqueline ! Mais elle n'est pas femme à se laisser abattre. Ni le procès de son fils Victor qui lui vaut une réputation ignominieuse, ni l'incendie de sa maison qui la laisse sans toit ne parviennent à la briser. Tout au contraire, exaspérée et galvanisée par une farouche envie de vengeance, elle entreprend méthodiquement de dépouiller le rejeton ingrat de ses richesses. Mais jusqu'où ira la Pâqueline pour assouvir son désir ?
« Pute borgnesse ! » Victor Renard n'eut jamais de chance avec les femmes. À commencer par son épouvantable mère. Puis ce fut Angélique, la prostituée, qui se moquait de ses déclarations enflammées et de sa difformité. Victor échappe pourtant à sa condition misérable : il devient embaumeur. En ces temps troublés après la Révolution, les morts ne manquent pas à Paris ! Mais le sort le rattrape et l'épingle. Face à ses juges et à la menace de la guillotine, Victor révèle tout : les pratiques millénaires de la médecine des morts, le commerce des organes et les secrets de sa fortune. Où l'on découvrira que certains tableaux de nos musées sont peints avec le sang des rois de France...
Ce roman infiniment érudit, original, truculent, drôle, magnifique, a demandé dix ans de travail à Isabelle Duquesnoy, historienne et restauratrice d'oeuvres d'art. Hypnotisant !
Wolfgang Amadeus Mozart était un génie. Mort ruiné, enterré sans grande pompe, il aurait pourtant pu sombrer dans l'oubli... Si Constanze Mozart ne l'avait pas adoré au point de sacrifier leurs propres enfants à la gloire de son défunt mari. Si elle ne lui avait pas survécu cinquante-et-un ans, bataillant jour et nuit pour la postérité de son oeuvre. Si elle n'avait pas gratté la terre à mains nues pour retrouver son squelette, ni rebaptisé son jeune fils « Wolfgang Mozart II » pour le produire dans toutes les cours d'Europe...
Qui est donc cette Constanze Weber Mozart ? Son journal nous emmène en 1780 à Vienne, alors qu'elle n'a que 18 ans. Elle est fascinée par le jeune Mozart et l'épouse quelques années plus tard. Pour garder son mari et élever leurs enfants, elle s'efface et étouffe son talent de chanteuse. Elle distribue des sourires à la Cour, goûte l'ivresse de la gloire et de l'argent. Mais elle affronte aussi les commérages, les trahisons et la séparation de la mort.