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Jacques Baron
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Dix cahiers surréalistes : Printemps 1924
Louis Aragon, Jacques Baron, André Breton, Simone Breton, Joseph Delteil, Robert Desnos, Georges Limbour
- Dilecta
- 11 Juin 2021
- 9782373721270
Un document exceptionnel. Un ensemble de cahiers tous très différents, ayant le même format, composés pour chacun d'une couverture illustrée, de textes autographes, de collages.
Au printemps de 1924, c'est le branle-bas de combat pour la formation du groupe surréaliste. André Breton distribue à ses amis des cahiers d'écolier. Tous les surréalistes vont alors s'adonner à la pratique de l'écriture automatique et du poème-collage. La reproduction en fac-similé des pages autographes et des poèmes-collages créés à partir de titres de journaux jette une lumière vive sur ces pratiques chères aux surréalistes. On vérifie ici que l'écriture automatique et le collage font partie intégrante de la vie collective du groupe, au même titre que les jeux ou les réunions de café, les récits de rêve ou les déambulations dans la ville. L'examen de ces oeuvres, pour la plupart inédites, permet aussi de constater que les protagonistes - Louis Aragon, Jacques Baron, André et Simone Breton, Joseph Delteil, Robert Desnos, Georges Limbour, Max Morise, Pierre Naville et Benjamin Péret -, loin de vouloir mimer un seul et même imaginaire, ont surtout affirmé chacun leur singularité propre et leur génie poétique. -
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Penser le sens de notre époque : un moment d'unité de la pensée Tome 1
Jacques Baron
- Embrasure
- 1 Septembre 2011
- 9782940382385
Au centre de ce livre est la démonstration d'une homologie entre la thermodynamique (une science exacte) et la psychologie (une science humaine).
Dessous est uneméditation sur l'histoire. Cette démonstration, ce n'est pas un auteur qui la pose, mais unmoment qui l'apporte : notre aujourd'hui présent qui se constitue lui-même comme « Unmoment d'unité de la pensée ». Alors les savoirs accumulés tout au long de l'histoire, s'ordonnant en une seule pensée, témoignent de l'accomplissement et du sens d'une époque (la nôtre) sur la longue durée. Alors apparaît le sens de notremodernité.
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Les personnages de ce récit ont juste assez de réalité pour plaire au lecteur. Et c'est bien cela qu'ils veulent, plaire, comme des jeunes gens qui se jettent à l'eau sur les plages. Ils se sont jetés à la mer et nagent vigoureusement, entre le ciel et l'eau, entre le réel et l'irréel, vers un continent où règne la raison du coeur. Ils ont chaud, ils ont froid, ils pleurent et rient comme tout le monde. Ils parlent le langage de la nature où rien n'est fixe. Ce ne sont pas des rêveurs de l'esprit, ce sont des rêveurs de la chair, c'est-à-dire que chez eux l'esprit est à l'extérieur au lieu d'être à l'intérieur. Ils prévoient une mythologie future. On trouvera dans ce livre, plus qu'une série d'aventures, un déploiement féérique de la vie quotidienne, sans contrôle et sans parti-pris. L'enfant amoureux de cartes et d'estampes et le philosophe sadique pourront le lire avec un égal intérêt. Un séduisant visage de femme qui ne disparaît que pour réapparaître sans cesse ne manquera pas d'émouvoir les amoureux dans leur chambre sous les toits et un amant comme on n'en fait plus touchera le coeur des femmes attentives. Quant au titre, il suffit de dire pour l'expliquer, que l'eau et le feu se disputent continuellement l'existence de nos héros.
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Cinquante ans de poèmes. Il s'est passé beaucoup de choses en cinquante ans de paix et de guerre. Au départ, il y a l'impatience d'un adolescent au pied du rempart éboulé de la tradition. Ensuite le surréalisme, qui n'est pas tout dans ce livre. Les circonstances ont imposé à l'auteur des poèmes plus médités, plus sévères. D'autres, au contraire, ont un air de fête. Ce qui est dit, si cela n'a pas toujours le sens commun, si les mots se jouent du poète, parce qu'il ne peut les retenir, parce qu'il s'extasie de leurs chocs et leurs étincelles, ce qui est dit, c'est la fatalité poétique pour tous les hommes.
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Face au réchauffement climatique, quand la vie et le monde souffrent conjointement, c'est le tout qu'il faut considérer, ni proprement le physique, ni proprement le psychique, mais appelant une discipline nouvelle qui relève les deux à la fois. L'ordre de quelque chose (la matière) et l'ordre du rien (l'esprit), à moins de détruire la vie, sont à tenir ensemble. À quoi ce livre s'applique. Jacques Baron, ingénieur civil des Ponts et Chaussées, docteur ès sciences physiques, diplômé d'études approfondies de philosophie, a été directeur scientifique et technique dans l'industrie. Sa première intuition, à l'origine d'un travail immense dont ce livre synthèse constitue le point d'orgue, date de 1976.