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Jim Harrison
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Portrait somptueux d'une femme incarnant à elle seule l'histoire, tragique et sublime, du Paradis perdu de l'Amérique, Dalva, dès sa parution en 1989, était voué à devenir un classique instantané : un livre culte qui allait inspirer toute une génération d'écrivains à porter un nouveau regard sur l'âme de leur pays, et toute une génération de lecteurs à s'aventurer dans les grands espaces du roman américain. À travers la destinée de cette femme éminemment libre, indomptable et sensuelle, c'est en effet l'épopée de l'Amérique tout entière, ses mythes fondateurs, la majesté de ses paysages sauvages, mais aussi la part d'ombre de ses origines, qui est ressuscitée sous nos yeux. Roman d'amours et d'aventures, saga familiale, ode à l'espoir envers et contre toutes les violences de l'Histoire - depuis le génocide de la nation indienne jusqu'aux ravages d'une modernité cynique et cupide en passant par le traumatisme du Vietnam -, Dalva, à l'image de son inoubliable héroïne, est un livre pour l'éternité.
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Légendes d'automne
Jim Harrison
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 14 Février 2018
- 9782081421233
« Les trois longues nouvelles de Légendes d'automne occupent une place singulière dans l'oeuvre de Jim Harrison. Chacune d'elles a la dureté limpide et tranchante d'un cristal de roche arraché tel quel aux profondeurs de la psyché humaine. Jamais sans doute l'écrivain ne retrouva ensuite la pureté et la puissance de ces nouvelles compactes, marquées au sceau de l'excès et de la démesure. La vengeance est l'obsession de la première, la métamorphose le thème élégiaque de la deuxième, un destin tragique irrigue la dernière. Jamais non plus dans la production ultérieure, certes prolixe et généreuse de Jim Harrison, la folie, la mort, les carnages, les délires, l'errance et le vice, la cupidité et l'égoïsme, les aberrations du comportement et de l'Histoire ne s'entrelaceront avec autant de violence et de grâce aux beautés chatoyantes des êtres et du paysage américain. » Brice Matthieussent
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Chien Brun, «personnage fétiche que l'on rencontre tout au long de l'oeuvre de Jim Harrison», était, pour ainsi dire, un alter ego fantasmé de l'auteur. «Fabulateur, frondeur, sorte de lord Byron des femmes de petite vertu'', cet incorrigible anar - qui fait croire qu'il a du sang indien dans les veines - s'ingénie à rouler dans la farine les shérifs et les juges du Michigan, une contrée dont il connaît les moindres ruisseaux. Pas de toit, pas de numéro de Sécurité sociale, né pour ne pas coopérer avec le monde'', Chien Brun ne possède qu'une vieille peau d'ours.Et assez d'humanité pour attendrir les lecteurs.»André Clavel, Le TempsJim Harrison a écrit six histoires, entre 1990 et 2013, mettant en scène son célèbre Chien Brun. Les voici réunies pour la première fois en un seul volume, traduit et préfacé par Brice Matthieussent.
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Une odyssée américaine
Jim Harrison
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 9 Mars 2009
- 9782081221178
Cliff est à un tournant de sa vie.
Plaqué par sa femme à soixante-deux ans, il décide de tout quitter et de prendre la route, à la recherche d'un nouveau souffle. Bientôt rejoint par Marybelle, une ancienne étudiante avec qui il vit une liaison enflammée, il poursuit son chemin au gré des obsessions américaines. Célèbre à l'envi la beauté des femmes, le désir et l'ivresse quand bien même le festin touche à sa fin. Traverse le pays de part en part, attribuant à chaque État le nom d'une tribu indienne.
S'attire les foudres ou l'incompréhension de l'Amérique bien pensante dans un pays qui n'est plus à un massacre près. Son voyage, ponctué de rencontres extravagantes et cocasses, lui apportera-t-il pour autant la renaissance tant recherchée ? Une odyssée américaine est une oeuvre magistrale. Un portrait des Etats-Unis et une profession de foi en la littérature comme Jim Harrison n'en avait jamais livré.
Un chef-d'oeuvre d'une profonde humanité.
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Après Dalva et La Route du retour, Jim Harrison livre ici son grand roman sur le Michigan, une région qui représente à ses yeux ce que le Sud des États -Unis incarnait jadis pour Faulkner : non pas un simple décor, mais la prégnance d'un lieu aimé, un territoire habité voire hanté par l'Histoire. Car c'est pour régler de vieux comptes avec sa famille riche, compromise depuis trois générations dans l'exploitation forestière éhontée du Michigan, que David Burkett décide de s'exiler dans un chalet de la Péninsule Nord. Son père est une sorte d'obsédé sexuel, un prédateur qui s'attaque à de toutes jeunes filles, tandis que sa mère se réfugie dans l'alcool et les médicaments.
Au cours de son passage à l'âge adulte car il s'agit bel et bien d'un roman d'éducation contemporain.
David, le narrateur du roman, fera la connaissance d'un inoubliable triumvirat de jeunes femmes : Riva la Noire qui a décidé de consacrer sa vie aux enfants miséreux, Vernice la poétesse affranchie des conventions, et Vera, la jeune Mexicaine violée par le père de David alors que le jeune homme en était amoureux. De Marquette à Veracruz est ainsi le roman de la haine du fils contre le père, le récit d'une vengeance (vieux thème harrisonien
déjà présent dans Légendes d'automne) : deux décennies d'études permettront à David de mieux comprendre la rapacité de ses ancêtres paternels, leur destruction planifiée d'immenses régions aux seules fins du profit immédiat, leur indifférence hautaine envers leurs ouvriers ainsi que les populations indiennes locales, sans parler de leur conception de la nature uniquement envisagée sous l'angle de la cupidité. Mais peut-on vivre
aussi longtemps dans la haine de son père ? David, aidé par ses amoureuses, finira par comprendre que, pour exister en tant qu'être humain et tout simplement ne pas se suicider, il doit s'affranchir de son ressentiment,
tenter de trouver une autonomie incarnée par Clarence le jardinier de sa mère, ou par Jesse, l'homme à tout faire de son père, de son vrai prénom Jesus, originaire de Veracruz, où se déroulent plusieurs chapitres du roman, dont le dernier - qui constitue aussi la première page du livre : le père aux mains coupées et au visage tuméfié erre en barque avec son fils dans le golfe du Mexique. David pousse doucement à l'eau son père consentant.
Roman d'une tragédie familiale inscrite sur plusieurs générations, roman de la trahison et de la foi en la vie, de la joie et de la souffrance, roman où la sexualité la plus allègre côtoie en permanence la mort et la violence la plus crue, roman tourmenté, écrit « face aux ténèbres », De Marquette à Veracruz est sans doute le livre le plus ambitieux et le plus admirable de Jim Harrison : comme dans Dalva, il y brasse l'histoire de l'Amérique depuis le début du dix-neuvième siècle, dénonçant avec des accents cinglants de colère l'exploitation systématique de la nature, le mépris des pauvres, l'obsession de l'argent comme étant des malédictions typiquement américaines. Mais c'est aussi un extraordinaire chant d'amour adressé à la beauté du Michigan, de
l'Amérique tout entière, du Mexique et à l'irrésistible séduction des femmes.
De Marquette à Veracruz devrait rencontrer un grand succès auprès de tous les lecteurs, non seulement de Harrison, mais aussi de littérature en général. Car il s'agit à mes yeux d'un des romans les plus marquants de ce début de siècle.
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Trois novellas.
Des personnages qui n'ont rien de commun. des copains de campus devenus sages volant au secours d'un des leurs dont l'enragement terroriste ne s'est pas élimé. une femme mûre qui veut tout simplement s'évader de sa vie pour en retrouver la source. un grand diable d'homme des bois qui a retrouvé un chef indien en plongée et veut l'enterrer dans le cimetière caché de ses ancêtres dont une accorte ethnologue traque le passé à travers lui.
Ce diable-là a une langue truculente qui flamboie, une humeur bûcheronne qui déclenche les cataclysmes, une tripe à dévorer un chevreuil, un sens violent, matois, subtil, de la nature, des effluves de bois, des traces d'animaux, de l'air acide et délétère des sols spongieux. et l'apothéose dionysiaque d'une vraie cuite. que ses personnages aient quitté les bois pour la civilisation, les nostalgies de jeunesse, les fidélités qu'on se doit à soi-même, jim harrison leur garde leur sève, leurs élans et écrit l'un des plus beaux livres depuis légendes d'automne.
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Dernier recueil de poésie publié avant la mort de Jim Harrison, La positions du mort flottant (en anglais Dead man's float) est un livre qui aborde de front les grands thèmes de la mort, de la vieillesse, du Temps... Son titre fait référence à une position utilisée par les nageurs pour se préserver lors de longues courses. S'il s'agit bien d'une technique de survie - pour Harrison, celle qui lui permet d'affronter la maladie, les séances de chirurgie, mais aussi d'appréhender l'approche de la mort et la perception de son corps vieillissant, toujours plus faible - les poèmes, pourtant, font bien plus que flotter.
Car Harrison trouve, par l'écriture, un moyen de transformer le négatif en une opportunité d'introspection, de retour à la vie - ce qui le rapproche encore et toujours de l'enfance, les souvenirs, et ce qui reste, encore, au quotidien, pour lui qui sait qu'il n'a plus d'avenir à construire. Alors que la mort approche, il se concentre sur les petites choses de son monde quotidien, sur les souvenirs toujours vivaces qui le séparent, à peine, de son enfance.
Comme s'il pouvait toujours, "soixante-huit ans plus tard (...) habiter le corps de ce garçon sans penser au temps écoulé depuis". Et comme si la vieillesse, au final, ne faisait rien d'autre que rejoindre l'enfance.
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Donald, un métis Chippewa-Finnois de 45 ans, est marié à une femme blanche, et père de deux enfants. Atteint d'une sclérose en plaque, il réalise que personne ne sera capable de transmettre à ses enfants l'histoire de leur famille après sa mort. D'un naturel peu bavard, il commence alors à dicter à sa femme Cynthia des histoires qu'il n'a jamais partagées - sur sa relation à un héritage spirituel unique ou sur la façon dont voilà trois générations sa famille s'installa dans le Michigan et fit fortune dans l'industrie du bois. Pendant ce temps, autour de lui, sa famille lutte pour l'aider à mourir avec la même dignité que celle qui l'a caractérisé toute sa vie. Cynthia a fondé cette famille avec lui pour échapper à l'influence diabolique de son père. Pendant l'année qui suit la mort de Donald, ses proches cherchent un sens à ce deuil. Sa fille se plonge dans l'étude des idées Chippewa sur l'au-delà à la recherche d'indices sur la religion de son père. Cynthia et son excentrique frère David découvrent bien plus tard que la rédemption n'est pas une cause perdue. Jim Harrison écrit sur le coeur de ce pays comme personne, sur la culture de l'Amérique indigène, sur notre place dans le monde naturel et les plaisirs qui élèvent la vie jusqu'au sublime. Dans son nouveau roman, Jim Harrison propose une expression éloquente du deuil à travers le personnage de Donald. Jim Harrison sonde les motifs qu'il a explorés tout au long de sa prolifique carrière : le pouvoir cicatrisant de la Nature, le lien profond entre la sensualité et le spirituel, le royaume des esprits, la vie dans un chalet perdu en pleine nature, la pêche et la chasse. Un beau roman mélancolique et trépidant, plein de rêves et de visions d'ours. « La nourriture est un excellent thème littéraire. La nourriture dans l'éternité, la nourriture et le sexe, la nourriture et le désir. La nourriture fait partie intégrante de la vie. Elle n'est pas à part. » (Jim Harrison)
Scénariste, critique gastronomique et littéraire, journaliste sportif et automobile, Jim Harrison, né en 1937 dans le Michigan, décide de devenir écrivain à l'âge de douze ans. D'abord enseignant à l'Université de New York, il retourne dans sa région natale et connaît ses premiers succès avec sa poésie, puis bifurque vers le roman. Depuis, il a publié quatre recueils de nouvelles, sept de poésie, sept romans et une autobiographie, En marge. Lauréat de multiples prix (National Endowment for the Arts 1968-1969), ses romans ont été adaptés à plusieurs reprises au cinéma.
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Entre un nom de fleur et le mint julep (cocktail du Sud à base de bourbon et de feuilles de menthe), Julip est " une banque de sang dans un univers d'hémophiles ".
A Key West, la vitalité de cette belle plante attire irrésistiblement trois hommes mûrs, dont un écrivain qui ressemble beaucoup à Jim Harrison... Dans l'Homme aux deux cents grammes, le lecteur retrouvera Chien Brun, ses frasques, sa rouerie et ses démêlés tragi-comiques avec les habitants du Nord-Michigan. Troisième récit, le Dolorosa beige a pour cadre les montagnes de l'Arizona où Phillip Caulkins se remet d'une dépression consécutive à son expulsion de l'université pour comportement " politiquement incorrect ".
L'auteur de Légendes d'automne et de Dalva, ici au mieux de sa veine picaresque et rabelaisienne, déborde de saines colères et exalte le grand paysage américain ou la nature sauvage avec un sens de l'image qui appartient d'ordinaire au seul cinéma.
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Revoici Chien Brun dans de nouvelles aventures rocambolesques : quittant son Michigan natal, il part vers l'Ouest pour écumer Hollywood à la recherche de sa peau d'ours magique.
Rencontres improbables (un scénariste qui ressemble comme deux gouttes d'eau à " Big Jim ", quelques starlettes affriolantes), quiproquos burlesques et dialogues hilarants dans " l'Usine à rêves " que l'auteur de La Route du retour connaît bien pour y avoir commis quelques scénarios.
Suivent deux novellas émouvantes, où des hommes mûrs, sinon âgés, découvrent sur le tard qu'ils ont perdu leur vie à la gagner.
L'érotisme rajeunit et sauve in extremis des " deux démons calvinistes que sont le travail et l'argent ". Et, si les voyages forment la vieillesse, pourquoi ne pas visiter Barcelone et Paris, plutôt que de s'encroûter dans ce " Disneyland fasciste " qu'est devenue l'Amérique ?.
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Le vieux saltimbanque
Jim Harrison
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 7 Septembre 2016
- 9782081313101
Dans ce dernier livre publié moins d'un mois avant sa mort, Jim Harrison a choisi de poursuivre ses mémoires sous la forme d'un texte à la troisième personne pour « échapper à l'illusion de réalité propre à l'autobiographie ».
Souvenirs d'enfance, découverte de la poésie, mariage, amour de la nature, célébration des plaisirs de la chair et de la table, alcools et paradis artificiels, Jim Harrison tisse le roman d'une vie.
Véritable testament littéraire, Le Vieux Saltimbanque est à l'image de Big Jim : plus libre et provocateur que jamais, plus touchant aussi, en marge de toutes les conventions.
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Une heure de jour en moins
Jim Harrison
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 1 Septembre 2012
- 9782081253674
On ne présente plus Jim Harrison, écorché vif dans un corps de grizzly des montagnes, l'un des plus grands écrivains américains contemporains. On connaît moins le Jim Harrison poète. C'est chose faite grâce à ce recueil réunissant des poèmes inédits écrits entre 1965 et 2010, dans lequel Harrison, poète contemplatif à la fois mélancolique et brutal, se fait le chantre vagabond et universel de l'Amérique profonde et des vastes étendues sauvages. Dans Une heure de jour en moins, Jim Harrison, plus virtuose et truculent que jamais, joue avec les formes, les influences et les cultures, rendant au passage un vibrant hommage à ses maîtres, Antonio Machado, René Char et César Vallejo.
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Dernières nouvelles
Jim Harrison
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 11 Octobre 2017
- 9782081362895
Ce sont là les toutes dernières nouvelles écrites par Jim Harrison.
Avec Les oeufs , Jim Harrison se glisse dans la peau d'une femme isolée dans une ferme du Montana, pourtant bien résolue à avoir un enfant.
Le-Chien est la dernière aventure du célèbre Chien Brun, son héros favori qui se revendique de sang-mêlé, force de la nature, hypersexuel, frondeur et insolent.
L'Affaire des Bouddhas hurleurs met en scène l'ancien inspecteur Sunderson. Fidèle à son personnage de vieux sage au goût immodéré pour la pêche, la chasse, l'alcool et les jolies femmes, Sunderson ne résiste pas aux avances d'une jeune fille un peu trop délurée. La fin tragique de son double littéraire sonne comme un adieu du maître au sommet de son art.
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Le nouveau livre de Jim Harrison met en scène deux hommes aux prises avec l'amour, le désir, et toutes les contrariétés qui vont avec, tandis qu'en toile de fond la ville gangrène peu à peu la nature.
Clive, historien de l'art distingué mais artiste raté, revient à contrecoeur dans la ferme familiale du Michigan pour s'occuper de sa mère. Et pourtant, à soixante ans, ce retour dans sa maison d'enfance va lui offrir une vraie cure de jouvence. Sur les bords du lac Michigan, Thad vit quant à lui dans une ferme isolée.
Confronté à l'injustice et au difficile passage à l'âge adulte, il se prépare à traverser le lac pour rejoindre Chicago. C'est le début d'un long périple et d'un apprentissage décisif pour ce jeune homme jusqu'alors plus à l'aise dans l'eau et les rêves que sur la terre ferme.
Écrit avec la verve de ses meilleurs romans, Nageur de rivière nous rappelle brillamment le talent et la profonde humanité de Jim Harrison.
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À la suite de son enquête sur le Grand Maître, l'inspecteur Sunderson, désormais à la retraite, n'aspire qu'à se mettre au vert dans un bungalow du Nord Michigan. Aussitôt installé, il découvre que ses voisins, la famille Ames, sèment la terreur dans toute la région. Les autorités locales avouent leur impuissance face à ce clan qui vit en dehors des lois et commet les crimes les plus crapuleux. Quand une série de meurtres éclate en pleine saison de pêche à la truite, Sunderson est contraint de reprendre du service.Dans Péchés capitaux, Jim Harrison joue ouvertement avec les codes du roman noir et dresse un portrait grinçant de l'Amérique profonde, gangrenée par la violence, où le sexe est plus jouissif et envahissant que jamais.
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Grand maître
Jim Harrison
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 1 Septembre 2012
- 9782081262089
Sunderson, inspecteur à la retraite porté sur l'alcool et obsédé par les femmes, traque les membres d'une secte et leur gourou autoproclamé Grand maître. Flanqué de Mona, sa jeune voisine de 16 ans, il poursuit le sinistre personnage des bois du Michigan jusqu'à une petite ville mal famée d'Arizona, avant de gagner le Nebraska.
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Dans la veine de ses plus grands recueils de nouvelles, Jim Harrison tisse trois destins solitaires, trois personnages tragiques en quête de rédemption qui évoluent dans l'Amérique idéale de l'écrivain, aux habitants aussi rudes que les saisons du Montana.
Les trois nouvelles des Jeux de la nuit mettent en scène autant d'existences magnifiques et rebelles, qui trouvent leur salut dans la beauté de la nature, des mots et des sens.
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Le poète soviétique Essenine fut le chantre de la Révolution d'Octobre et l'époux de la danseuse américaine, Isadora Duncan.
Il se suicida en 1925, à l'âge de trente ans. Dans un essai intitulé " Le gué, la terreur ", Jim Harrison note : " J'ai mis des années à m'apercevoir que mes Lettres à Essenine étaient un constat de victoire sur la tentation du suicide. " D'Essenine, Jim Harrison, dans ce volume de poèmes publiés aux Etats-Unis en 1973, fait un alter ego désespéré et un forçat de la vie, à la curiosité insatiable, à la spontanéité imprévisible, aux désirs plus grands que nature.
Essenine, frère disparu trop tôt, est pour l'auteur de La Route du retour un modèle de vie, d'écriture, de passion et de révolte.
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La recherche de l'authentique : l'amour, l'esprit, la littérature
Jim Harrison
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 27 Octobre 2021
- 9782080239181
Le thème de «la recherche de l'authentique» résume à lui seul le projet littéraire commun à toute l'oeuvre de Jim Harrison. Dans ce recueil de textes, inédits pour certains, écrits pour divers journaux et magazines au cours des cinquante dernières années, l'auteur de Dalva, Légendes d'automne et Un bon jour pour mourir parle avec une verve inégalée du bonheur et de la fragilité d'exister. Tout devient littérature sous sa plume acérée, éblouissante d'intelligence et d'humour. Qu'il tourne les pages de son enfance, évoque une mémorable partie de pêche ou de chasse, confesse son admiration pour Neruda, Steinbeck, Bukowski, ou sa crainte de voir les États-Unis transformés en «Disneyland fasciste», il livre un autoportrait saisissant et sans complaisance. L'occasion pour lui de nous ouvrir les yeux sur ce précieux viatique qui a guidé sa vie face aux imposteurs de tout poil : être vrai, trouver au fond de soi le chemin de la «frêle passerelle entre ne rien attendre et tout désirer».
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Tous les lecteurs de Jim Harrison connaissent son appétit vorace pour la bonne chère, les meilleurs vins et autres plaisirs bien terrestres qui irriguent son oeuvre. Grâce à ce Sacré gueuleton, même les plus fidèles d'entre eux seront surpris de découvrir l'étendue de ses écrits sur le sujet. Rassemblés pour la première fois en un seul volume, ces articles publiés au fil de sa carrière ne se contentent pas de célébrer les plaisirs de la table. Savoureux quand il croque les travers comparés des critiques littéraires et des experts oenologues, féroce quand il brocarde l'affadissement du goût et la nourriture industrielle, Big Jim parle de gastronomie avec la même verve que lorsqu'il évoque la littérature, la politique, l'amour des femmes ou l'amour tout court. En chemin, il déroule des recettes toujours réjouissantes, parfois inattendues, et fait preuve d'un humour dévastateur à l'égard des pisse-vinaigres de tout poil. Parents, amis, écrivains, hommes politiques et personnages de roman se croisent au fil des pages pour composer un autoportrait du gourmand vagabond, une biographie en creux de l'auteur de Dalva, de Légendes d'automne et du Vieux Saltimbanque. Ce livre est un véritable festin littéraire qui comblera tous les appétits.