« La Reine de la nuit relate, sur un mode picaresque, la mortelle randonnée d'une jeune Allemande devenue nazie à son corps défendant, qui se retrouve, d'aventures en tribulations, membre des S.A. puis des S.S., avant de finir pendue pour crimes contre l'humanité. L'humour particulièrement noir de l'auteur est totalement ravageur, notamment dans les chapitres où figurent tous les ténors du Reich. D'autres passages se révèlent, eux, à la limite du supportable. Quoi qu'il en soit, un fabuleux roman. » Jean-Pierre Deloux, Polar. « Un livre qui pourrait bien être en avance sur son temps et qui traite l'horreur des années de l'holocauste en thriller métaphysique, picaresque, psychologique qui, souvent, tourne au pur surréalisme. » Maxim Jakubowski
«Il la suivit, la regarda agir pendant des années. Elle était belle et elle tuait pour vivre. Il aurait dû l'en empêcher, car après tout il était une espèce de flic. Mais il se contentait de la suivre et, peu à peu, de la protéger, par tendresse, par une espèce d'amour. Un peu comme un père essaie de protéger sa fille contre les horreurs de la vie et les dangers de la mort.»
Lucy, l'héroïne de et ne cherche pas à savoir, est de retour.
De passage au canada pour collecter l'âme d'une damnée, elle perçoit d'insistantes vibrations maléfiques qui laissent présager de grands dangers pour elle. sa mission terminée, lucy s'offre des vacances à paris, oú ses sinistres pressentiments se confirment de toute évidence, quelqu'un est acharné à sa perte.
Au fil des pages, l'histoire avec un grand h prend le relais de la petite histoire jusqu'à l'ultime combat entre lucy et le mystérieux " crabe ".
Cora, Brand et Tony étaient vraiment des malfrats pas comme les autres. Ils avaient décidé un hold-up plutôt hardi, au 49? étage d'une Tour et, pour le réussir, se métamorphosèrent en loups, en chauves-souris, en courants d'air. En guise de protection, ils avaient... leurs dents. Elles leur servaient aussi à s'abreuver d'un certain liquide rouge qui n'était pas du vin. Vous me suivez ?
Le héros de Marc Behm n'aura pas le temps d'être prénommé par sa mère car, à peine l'a-t-elle mis au monde qu'un groupe d'hommes coiffés de casques et munis de masques à gaz font irruption dans la salle d'accouchement, armés jusqu'aux dents, et se saisissent du nouveau-né.
Quinze heures plus tard, le bébé est recueilli par des pêcheurs au large de Formentera. Il sera baptisé Fecunditatis, d'après le nom du bateau de ses sauveteurs. Voilà à coup sûr le roman le plus délirant de Marc Behm, qui n'hésite pas à ballotter son personnage de pays en pays, à lui mettre force tueurs aux trousses, tandis qu'il essaie de percer le secret de sa naissance et celui de l'existence en général. Mais derrière l'humour insensé et l'imagination débridée, l'auteur demeure un pessimiste qui ne cesse de se demander : "de toute façon, qu'est-ce que signifient la vie, la mort, toutes ces foutaises ?" "Dans le baroque inracontable et sophistiqué, le roman frôle le génie." Michel Grisolia, L'Express "Ouvrir le dernier roman de Marc Behm...c'est plonger dans un torrent en crue. On est immédiatement emporté." Michel Abescat, Le Monde
" si vous prenez l'avion, volez donc avec marc behm, l'auteur de mortelle randonnée.
Avec lui, vous oublierez les trous d'air et planerez très haut. notamment avec son roman particulièrement allumé, à côté de la plaque, l'histoire de patrick, un petit frère de walter mitty, qui dans la glauque réalité, est garagiste et s'intéresse un peu trop aux exploits d'un serial killer, le boucher, pour attirer sur lui l'attention d'une femme-flic dont il est épris. ce qui ne l'empêche pas de passer de l'autre côté du miroir en devenant le plus délirant des explorateurs d'une afrique onirique peuplée de papillons libidineux, d'abeilles tueuses, de fourmis comestibles, de babouins ivres de luxure et autres merveilles du continent noir freudien.
Mais la réalité est encore plus cinglée avec ses postières défoncées qui sonnent deux fois plutôt qu'une, manière de bien vous faire comprendre dans quel cauchemar réel vous vivez. ".
" la reine de la nuit relate, sur un mode picaresque, la mortelle randonnée d'une jeune allemande devenue nazie à son corps défendant, qui se retrouve, d'aventures en tribulations, membre des s.a.
Puis des s.s. avant de finir pendue pour crimes contre l'humanité. l'humour particulièrement ravageur, notamment dans les chapitres ou figurent tous les ténors du reich. d'autres passages se révèlent, eux, à la limite du supportable. quoi qu'il en soit, un fabuleux roman.
Jean pierre deloux un livre qui pourrait bien être en avance sur son temps et qui traite l'honneur des années de l'holocauste en thriller métaphysique, picaresque, psychologique, qui souvent tourne au pur surréalisme.
Maxim jakuboski
A l'aéroport, lucy achète moby dick et une bouteille de scotch.
De quoi tuer le temps avant de prendre livraison d'un " client ". lucy collecte les âmes pour lucifer.
A la morgue, le dr hegel remercie " le piqueur ", un serial killer qui a déjà poignardé onze victimes avec un pic à glace, de lui envoyer sur la table de dissection de superbes jeunes femmes.
Au cimetière, véronique hegel converse avec sa mère, enterrée depuis des années. quant à walter gösta, il se planque.
Son délai terrestre a expiré, mais il refuse d'honorer son contrat. lucy est à sa recherche.
Le sens de tout ça ? " ne cherche pas à savoir. de toute façon, qu'est-ce que signifient la vie, la mort, toutes ces foutaises ? " un serial killer, un ange de l'enfer, un médecin nécrophile, un cadavre en fuite, des damnés qui croient échapper à leur destins en s'aspergeant d'eau bénite. ce sont quelques-uns des personnages de ce thriller de marc behm, l'auteur inclassable et génial de la reine de la nuit, mortelle randonnée, trouille et à côté de la plaque.
" la grâce behmienne est indicible " bertrand audusse, le monde.
Il la suivit, la regarda agir pendant des années.
Elle était belle et elle tuait pour vivre. Il aurait dû l'en empêcher, car après tout il était une espèce de flic. Mais il se contentait de la suivre et, peu à peu, de la protéger, par tendresse, par une espèce d'amour. Un peu comme un père essaie de protéger sa fille contre les horreurs de la vie et les dangers de la mort.
Joe Egan est un type bizarre. Sympathique mais complètement affolé. Il passe sa vie à sauter dans des bus et des avions, perdre et gagner au poker, quitter les femmes qu'il aime. Bref, il se conduit comme un parfait cinglé ou comme quelqu'un qui aurait tout simplement la trouille. Bien sûr, il y a cette blonde vêtue de noir qui le suit partout depuis des années. Mais qui à part Joe Egan va croire que la mort existe et qu'elle porte un ciré noir ?
Vince, c'est le genre de type qui s'accroche au pinceau une fois l'échelle retirée, comme il l'admet sur le ton de la plaisanterie.
Ce n'est pas un gagnant. Alors qu'il se promène dans un parc en faisant rebondir une balle de tennis découverte par hasard, il est témoin d'un meurtre et se trouve immédiatement arrêté à la place de l'assassin. Rebaptisé "le sniper de parkside street", il voit son épouse lui demander le divorce. La journée commence mal, mais c'est loin d'être fini... Après démolitions en tous genres, Jérémy Behm s'attaque avec bonheur à la novélisation d'un scénario de son grand-père Marc.