Filtrer
Support
Langues
Martin de La Soudière
-
Arpenter le paysage ; poètes, géographes et montagnards
Martin de La Soudière
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 9 Février 2022
- 9782228929721
Comment un paysage nous devient-il intime ? Finaliste du prix Femina Essai en 2019, cette magnifique ethnologie sensible de Martin de la Soudière est une initiation à la campagne, à la montagne (les Pyrénées, en grande partie) et à la marche, en compagnie de Gracq, Jaccottet, André Dhôtel, Pessoa. Une merveille.
-
Paysages à petite vitesse
Martin de La Soudière
- Creaphis
- Creaphis Poche
- 11 Juillet 2024
- 9782354282066
-
Par monts et par vaux : petit abécédaire des paysages
Martin de La Soudière
- Anamosa
- 17 Août 2023
- 9782381910680
D'alpage en verger : l'ethnologue du dehors et arpenteur Martin de la Soudière, remarqué notamment pour son superbe
Arpenter le paysage (2019), livre ici un abécédaire personnel et nourri de littérature des motifs paysagers.
D'alpage en verger, de bocage en sommet, d'étang en marais... Voici quelques-uns des motifs qui marquent en profondeur le territoire de la France tout comme les paysages intimes de l'ethnologue et arpenteur Martin de la Soudière. Dans cet abécédaire délibérément parcellaire, il en a répertorié vingt-deux et les décline de manière généreuse et joyeuse, selon cette approche qui lui est propre, personnelle et polyphonique, autant littéraire que géographique.
Ces motifs paysagers sont aussi des lieux : non pas des hauts lieux, mais des lieux ordinaires, des lieux communs en commun. À la fois singuliers et emblématiques, ils nous interpellent, renvoyant ainsi plus largement à notre culture de l'espace et de la nature. Cet ouvrage est aussi un appel à se rendre sur place, non comme un parcours fléché en suivant un guide, à la recherche du pittoresque, mais comme une promenade buissonnière, à l'écoute de nos sensibilités collectives et individuelles. -
Le cahier vert : Journal d'un jeune ethnologue 1973-1978
Martin de La Soudière
- Cnrs
- Histoire
- 7 Mai 2024
- 9782271150097
Les premiers pas d'un ethnologue écrivain.
Les campagnes françaises et la ruralité à un tournant de leur histoire.
La vie quotidienne dans le Massif central dans les années 1970.
La neige, le Gévaudan, ses forêts où rôde le souvenir de la bête, une France encore rurale, où subsistent quelques paysans, leurs familles, leurs cueillettes et leurs vaches : le Cahier vert nous plonge au coeur de la Lozère, entre 1973 et 1978, sur le terrain d'un jeune ethnologue. Des années d'initiation pour Martin de la Soudière où se repèrent les germes d'une recherche et d'une oeuvre sensible, foisonnante et polytonale.
Document riche d'enseignements et de témoignages, ce journal échappe au genre " ethnologique ". Il n'est pas de ces récits réécrits et enjolivés au retour du terrain, au calme, mais un carnet intranquille et sous-terrain, un lieu de tâtonnement et de réflexions scientifique et littéraire. Dans la veine du Journal de Bronis?aw Malinowski, s'y expriment non seulement les meilleurs côtés de la découverte de l'Autre, mais aussi les souffrances et les vexations d'une enquête quotidienne. -
Martin de la Soudière est ethnologue. Il est l'auteur d'un texte dans un livre collectif paru chez Créaphis en 2002, L'Ile Carn. Rencontres en bordure du temps. Il sillonne depuis des années la Lozère, le Cantal, le Massif central, ses terrains d'enquêtes. Il s'interroge les cultures paysannes, les espaces ruraux, l'environnement, le climat. Ses diverses publications, ouvrages ou articles scientifiques rendent compte de ses recherches en anthropologie sociale.
Il propose ici, plus modestement, un voyage "ethno-poétique ", à travers ces lieux ordinaires, qui lui sont familiers depuis l'enfance et par ses enquêtes, " lieux de rien du tout, à mi-chemin du haut-lieu et du non lieu " écrit Gilles Lapouge dans sa préface. Des Pyrénées à l'Auvergne, de la Creuse à l'Ardèche et aux Alpes, ces lieux sont reliés par des sentiers, des petites routes et un réseau de lignes de chemin de fer, dites lignes secondaires, aujourd'hui partout menacées de disparition, qui sont le refrain de ces pages et l'entrain de ce livre.
Martin de la Soudière, né en 1944, est ethnologue (chargé de recherche) au CNRS. Il mène des recherches en Lozère, Cantal, dans le Massif central et dans le haut Jura, sur les cultures paysannes, les espaces ruraux, l'environnement et le climat. Il a été rédacteur-en-chef de la revue Ethnologie française -
Quartiers d'hiver ; ethnologie d'une saison
Martin de La Soudière
- Creaphis
- 14 Avril 2016
- 9782354280987
Ce livre de poche est avant tout celui d'un anthropologue des saisons, qui a fait de la pluie et du beau temps un de ses terrains et objets de recherche. C'est aussi la réflexion et la pensée teintée de mélancolie d'un auteur " météophile " sur une saison aimée. Son écriture relève de plusieurs registres. Tout à la fois journal d'enquête revisité (l'auteur revient sur ces pas inscrits dans les neiges des années 1970 dans le Massif Central, en Lozère, Cantal et plateau ardéchois), approche lexicale, précis de géographie climatologique et " petite philosophie de l'hiver " nourrie de littérature et de représentations.
Les " mots de l'hiver " sont analysés non seulement à partir d'enquêtes locales mais à travers une littérature élargie à tous les hivers du monde. Ainsi les façons de nommer la neige sont-elles inventoriées et l'on apprend toutes les subtilités que la langue inuit recèle pour la nommer, la qualifier, l'apprécier alors qu'un seul mot désigne le froid. Ce livre est aussi et surtout un essai d'une écriture vagabonde qui associe science et poésie, anthropologie savante (les références sont fort utiles à qui veut en savoir plus) et goût des choses simples, éloge de la paresse et de la lenteur hivernales.
Un livre à lire à plusieurs vitesses pour le plus grand plaisir de la lecture au coin du feu, sous la couette ou, pourquoi pas, sur le siège du téléski. Petit livre du goût de l'hiver, d'un auteur météo-sensible, amoureux des tourmentes, des " mois noirs ", mais aussi des beautés de la neige et des brillances de la glace aux quatre coins du monde. Le livre contient quelques illustrations en noir et blanc, volontairement " décalées " et insolites.
C'est une réédition revue et corrigée du livre L'hiver, à la recherche d'une morte saison, La Manufacture, 1987.
-
Un homme met ses pas dans ceux d'un autre. Martin de la Soudière, ethnologue, géographe, refait le parcours de Paul Arroyo, fils d'émigrés espagnols, enfant adoptif d'un pays dont il s'est épris : la Lozère. On est alors, en France, aux prémices de la modernisation des campagnes. Instituteur agricole, sans tableau noir ni banc d'école, Paul passe de village en village. Seul sur son secteur, il devient une figure locale. Le lecteur est vite averti. La nostalgie, le passéisme, le culte des racines n'ont pas place ici. Paul est un itinérant, un colporteur de savoir qui veut contribuer au développement de la vie rurale et c'est tout un monde qui est restitué là, étonnamment vivant et touchant. À partir du témoignage du fils de Paul et de ses investigations, nourrissant sa trame des travaux d'historiens et d'ethnologues sur ces régions rurales, et sur ce type de migration, Martin de la Soudière entreprend ce récit entre réalisme historique et fiction romanesque. Ethnologue du milieu rural, Martin de la Soudière a beaucoup enquêté sur les plus hautes terres du Massif central. Entre écriture littéraire et universitaire, tantôt l'une, tantôt l'autre, son chemin est semé d'ouvrages et de deux films qui mettent en scène des lieux et des saisons autant que des gens, des paysages et ceux qui les habitent.
-
Poétique du village ; rencontre en Margeride
Martin de La Soudière
- Stock
- Un Ordre D'idees
- 13 Octobre 2010
- 9782234062320
Les voyages les plus étonnants ne sont pas toujours les plus lointains. Visiter Sainte Eulalie en compagnie de Martin de la Soudière est une expérience insolite et poétique. Attentif aux paysages et aux usages, l'ethnologue se fait en même temps chroniqueur des histoires de lieux et des histoires de vies. Celles des grandes heures et des grandes peurs d'hier, dans la forêt du Mont Mouchet, où l'ultime refuge d'un groupe de maquisards pendant la Deuxième Guerre mondiale côtoie l'endroit où fut tuée, deux siècles auparavant, la bête du Gévaudan. Et celles des territoires et personnages d'aujourd'hui ; un couple étrange dans une ferme isolée, la figure marginale, attachante et familière d'un journalier sans famille ni passé, du moins jusqu'à ce que l'auteur ne s'en mêle, l'univers chaleureux d'Emma, ses pensionnaires, ses livres, ses grandes tablées et ses récits.
Au rythme des saisons, au détour d'une route, au gré des rencontres et des conversations, Martin de la Soudière nous fait partager avec bonheur ses curiosités, sa géographie rêveuse et son goût, qui remonte à l'enfance, pour le charme secret des contrées modestes qui ne sont pas des coins perdus. Chemin faisant, il réfléchit à la façon dont, ici à Sainte Eulalie comme en n'importe quel bout du monde, un lieu prend forme. -
Sur les traces de Mario Ruspoli
Martin de La Soudière
- Yellow Now
- Cote Cinema
- 23 Septembre 2013
- 9782873403324
-
Jours de guerre au village ; 1939-1950 ; années noires, années vertes en Auvergne
Martin de La Soudière
- Roure
- 8 Juillet 2011
- 9782919762040
Dans une très vaste forêt, le mont Mouchet contient et abrite deux lieux tout proches : les ruines d'une maison forestière, ultime réduit des maquis d'Auvergne en 1944, et à quelques encablures, le sous-bois fangeux où, le 19 juin 1767, dit-on, fut abattue la Bête du Gévaudan. La superposition géographique de ces deux drames a de quoi intriguer. Ici, à deux siècles de distance, la peur, la violence, la souffrance. La nature en folie (l'animal cannibale, incontrôlable), puis la société en folie (la barbarie guerrière).
« À petits pneus prudents, me voici prenant de l'altitude, traversant de longs pâturages en pente douce, fils barbelés, montbéliardes, blocs de granit épars sur les landes. Quelques rares panneaux indiquent des noms de fermes : Le Gasquet, Tombevie... Je gagne le Mémorial. Juste à côté s'est installé un bar-restaurant : gardien de la mémoire des combattants ou de celle des victimes de la Bête ? Serpentant en forêt, une petite route circonscrit très exactement le mont Mouchet. À plusieurs croisements, des routes indiquent la direction de communes situées en contrebas, sinistrées par la guerre : Pinols, Paulhac-en-Margeride, Chanteloube - chantent mais mordent les loups !
Je le savais bien sûr, la réalité fut plus nuancée. Mais si la réalité fut autre que je la rêvais - sans être dupe -, elle ne fut pas tout autre. Et c'est à mettre très précisément l'accent sur la coexistence, la cohabitation, la brève rencontre des sauvés et des sauveurs, leurs perceptions réciproques, sur le vis-à-vis de deux cultures, que je m'emploierai. » Cette région a abrité des migrations enfantines, le séjour des petits Marseillais, par exemple. Ici on a aussi sauvé des Juifs. Et cette histoire, Martin de La Soudière l'écrit. Pour cela, « Il prend le temps d'aller à la rencontre des hameaux et des gens, conjuguant les techniques éprouvées de son métier d'ethnologue et une attention, une patience, une manière d'être là et de ne pas en être - intrus et familier à la fois -, qui donnent à son regard et à son écriture une marque immédiatement reconnaissable. » (Patrice Cabanel, postface).
« Dans les pages de Martin de la Soudière, se déploie une histoire buissonnière, nouvelle, originale, aérée aux vents des montagnes, un long périple, temporel et spatial, qui vagabonde et rebondit de villages en hameaux, à travers ces espaces rudes et ruraux de la Haute-Loire, de la Lozère et du Cantal, mieux dénommés Margeride, Aubrac, Monts d'Auvergne ou Combraille. » (Eugène Martres, préface).
-
-
L' Hiver : À la recherche d'une morte saison
Martin De La Soudiére
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 12 Avril 1995
- 9782735106110
Mais où sont les neiges d'antan ? Il n'y a plus de saison ! Mais les saisons ont toujours été capricieuses. L'auteur se livre ici à une défense et illustration de la plus mal-aimée d'entre elles, celle qu'on nomme morte-saison. Il nous invite à la découverte des hivers les plus rudes, en Auvergne, dans le Jura, dans les Alpes... mais aussi en ville, car les paysans ne sont les seuls gardiens des saisons. Chemin faisant, comme en hommage, se dessinent d'autres hivers, les Nords. Invitation à de nouveaux voyages et à la découverte d'autres hivers, au Canada, au Groenland, en Russie... De cette familiarité avec l'hiver, sous toutes les latitudes, naît une complicité qui s'exprime avec les mots, les gestes et les rites.
-
Au bonheur des saisons ; voyage au pays de la météo
Martin de La Soudière
- Grasset
- 17 Février 1999
- 9782246580911
Que nous fait le temps qu'il fait ? Comment accompagne-t-il nos journées et nos rêves ? De quel imaginaire est porteur chaque météore : pluie, neige, brouillard ? Un voyage dans la météorologie ordinaire nous est ici proposé, qui, successivement, nous fait vivre et revisiter tous les types de temps. Chemin faisant, saison après saison, sont convoqués littérature, peinture, photographie ; les dictons de la sagesse dite populaire ; le journal météo télévisé ; nos propos de trottoir et de terroir qui, inextricablement tressés, construisent ce que l'auteur propose d'appeler notre culture météorologique.
Avouons-le, nous sommes le plus souvent injustes et ingrats avec le temps qu'il fait et qu'il faisait hier, ressassant inlassablement, de génération en génération, l'aphorisme ; il n'y a plus de saisons ! C'est donc à une réhabilitation des temps réputés mauvais que nous convie ce récit. Douze degrés pluie fine ou temps de pain frais, embellies ou temps de Toussaint, chaque type de temps a ses charmes, ses humeurs et ses saveurs.
L'auteur en spécialiste éclairé mais aussi en poète inspiré explore les racines de cette passion et nous fait découvrir à quel point la météorologie agit sur le monde extérieur ainsi que sur nous-mêmes. A travers le cycle des saisons, aussi bien dans les villes qu'à la campagne, le temps nous dicte bien des comportements. Pas commode d'attraper le temps... Martin de la Soudière le tente dans ce traité qui fait chanter nos saisons et nos jours.
Martin de la Soudière est ethnologue et auteur de plusieurs livres consacrés à l'hiver, aux paysages, à la montagne et au football. -
La cueillette. À qui l'évoque, elle parle d'autarcie, de plantes médicinales, d'herbes sauvages, de menues glanes paysannes. On tient cette activité pour une survivance, or en plusieurs régions, le nombre de ses adeptes augmente. Ne serait-ce qu'un passe-temps, une manière de «hobby« paysan ? Les volumes commercialisés chaque année infirment cette idée reçue. Les ruraux ne sont pas seuls à parcourir landes et sous-bois, concurrencés par les citadins et les vacanciers de plus en plus nombreux à partir en cueillette.
Au moment où l'on parle tant de biodiversité, de développement durable et de production alimentaire biologique et à empreinte écologique limitée, la cueillette ne saurait être traitée par le dédain.
L'ouvrage nous invite à ces récoltes de petits fruits, de champignons, de fleurs, de lichens et à la connaissance de ceux qui, de saison en saison, s'y adonnent le plus souvent dans une forme de discrétion vis-à-vis de la nature.
Raphaël Larrère et Martin de la Soudière sont chercheurs et auteurs de nombreuses publications ayant trait à la nature et au monde paysan.
-
Vivre le froid : l'endurer, le déjouer, en jouer
Ada Acovitsióti-hameau, Martin De La Soudière
- Teraedre
- 29 Juin 2016
- 9782360850778
Ce nouveau numéro de Cultures et sociétés s'intéresse au "froid", en tant que ressenti mais aussi en tant que donnée. Élément déterminant de toute société humaine, la température forge les habitudes, oblige à l'adaptation, et modèle les rapports sociaux. Étudiant les rapports des hommes au froid, tant dans leurs aspects positifs que négatifs, la revue tend enfin à étudier la part mythifiée du froid et de l'hiver.