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Noel Barbe
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Champfleury : Correspondance avec Max Buchon
Lola Bühler, Noel Barbe
- Silvana Editoriale
- 12 Mars 2025
- 9788836659661
Le 14 février 1875, Champfleury (1821-1889) demande à Jules Dufay (1832-1913) de lui renvoyer des lettres pour les faire copier avant de les lui restituer. Ce sont celles que lui-même avait adressées à Max Buchon (1818-1869). Les premières sont retranscrites par l'épouse de Champfleury, Victoire Pierret, puis, après sa mort en 1876, dans l'étude de Jules Dufay (1832-1913), notaire à Salins-les-Bains, exécuteur testamentaire de Buchon et second mari de sa veuve, Félicie Diziain.
L'intention affirmée est l'édition d'oeuvres choisies de Buchon, dont Champfleury souhaite rédiger les parties analytique et biographique afin de faire apparaître « la vérité de deux amis ». À moins qu'il ne s'agisse de dresser son propre monument. Champfleury corrige et annote ces copies, réparant une erreur de lecture de sa propre écriture, reprenant une phrase, atténuant un jugement... Au fil des couches graphiques c'est, de fait, une nouvelle version de la correspondance envoyée à Buchon qui apparaît et est ici donnée.
Depuis plusieurs années, dans le cadre de sa labellisation comme Ethnopôle, le musée Courbet s'est engagé dans la transcription et la publication de cet ensemble de près de 200 lettres, concourant ainsi à l'histoire du moment réaliste auquel ont participé, de différentes façons, Champfleury, Buchon et Courbet. Ce livre entend aussi être une contribution à une anthropologie de l'écriture.
Textes de Noël Barbe, Lola Bühler et Benjamin Foudral -
Cahiers thématiques, n° 20/2022 : Architectures en série et patrimoine
Noel Barbe, Marie Ferey, Caroline Bauer, Gilles Maury, Philippe Diest, Jade Berger, Giulia Marino, Sophie Paviol, Fabien Bellat, Salma Gharbi, Marie Gaimard, Bérénice Gaussuin, Audrey Courbebaisse, Philippe Gros
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 10 Février 2022
- 9782905865151
Depuis plus d'un demi-siècle, le rapport de notre société aux objets du passé a évolué. La notion de patrimoine s'est élargie, s'ouvrant à de nouveaux programmes, de nouvelles formes, de nouvelles temporalités. Passant de l'exceptionnel et de l'unique à l'ordinaire et à la quantité, la construction du fonds destiné à la jouissance d'une communauté élargie nécessite d'être examinée à l'aune de nouveaux critères. L'architecture en série implique la présence de caractéristiques communes, mais aussi de possibles variations, adaptations et évolutions dans les temps courts ou longs. Pouvant être interprétée comme une suite conçue comme telle dès son origine ou comme un ensemble rassemblé a posteriori, par son unité territoriale, programmatique, technique ou formelle, la série impose à l'historien d'interroger sa genèse, son existence, sa reconnaissance, sa sauvegarde, sa conservation et sa protection. Les contributions de cette livraison des Cahiers thématiques sont l'oeuvre de vingt-six auteurs, architectes, chercheurs en sciences humaines confirmés ou doctorants, issus du monde académique ou directement impliqués dans les processus de patrimonialisation officielle, institutionnelle ou spontanée. Elles explorent la grande diversité de la série, du petit nombre à la très grande échelle, du développement local aux multiplications (extra) territoriales, des réalisations dans une courte durée à des productions sur des décennies. Ces contributions nous permettent surtout de comprendre les ressorts de l'existence de la série, dans toutes ces variations entre l'absence de considération et l'irrémédiable processus de patrimonialisation.
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Le Patrimoine comme expérience : Implications anthropologiques
Noel Barbe, Cyril Isnart, Sylvie Sagnes, Véronique Dassié, Jean-Louis Tornatore, Hélène Bertheleu, Flavie Ailhaud, Aurélie Condevaux, Anne Marie Losonczy, Sarah Rojon, Arelia Epstein
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 6 Décembre 2018
- 9782735124718
Cet ouvrage collectif vient à un moment où l'activité patrimoniale a largement débordé ses institutions officielles et où sa couverture par les sciences humaines et sociales a pris une consistance certaine. En dix textes et au moins autant de situations, en France, à Rhodes, à Tonga, en Uruguay et en Colombie, il donne à saisir des « implications anthropologiques » de et dans l'exploration de cette activité, à partir desquelles se dessinerait un fil conducteur permettant de parcourir, sans la réduire, sa grande hétérogénéité. Qu'on la prenne sous l'angle de l'irruption du patrimoine dans les terrains (de jeu) des anthropologues ou bien sous celui de la constitution du patrimoine en un domaine singulier de recherche, l'anthropologie du patrimoine apparaît inséparable des interrogations récurrentes sur la catégorie de culture : sur son institution, sur sa mise en scène, sur sa spectacularisation, sur les façons de l'écrire comme sur la critique de son pouvoir de purification, de hiérarchisation ou de domination. Que montrent ces écritures anthropologiques de patrimoines ? Qu'en se frottant aux expériences du passé, de la culture, religieuse ou profane, de la quête de reconnaissance, de la mémoire des violences de guerre, de la discrimination sociale, de la ruine des choses du monde, les anthropologues font l'expérience du patrimoine, instrument politique aux multiples fonctions : contrôle, aménagement, restauration, réparation, reconnaissance...
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Penser le concret ; André Leroi-Gourhan, André-Georges Haudricourt, Charles Parain
Nöel Barbe, Jean-François Bert
- Créaphis
- Silex
- 20 Octobre 2011
- 9782354280512
Au début du XXe siècle, à côté d'une ethnologie philosophique et sociologique et d'une anthropologie naturaliste et physique, se développe une ethnologie qui revendique l'observation d'un « concret » linguistique et technique, du matériel, de la technique, de leurs rapports avec le « social » et les « mentalités » des sociétés.
Charles Parain (1883-1984), André-Georges Haudricourt (1911-1996) et André Leroi-Gourhan (1911-1986) ont été les représentants de cette manière d'analyser, d'observer et d'historiciser des sociétés qu'elles soient actuelles, lointaines, rurales, ou préhistoriques.
Tous les trois ont cherché à penser la matérialité du phénomène technique comme caractéristique première et décisive de l'humanité et moteur de son histoire ; mais aussi comme point de nouage et dénouage du monde social, de la quotidienneté reconstruite jusqu'à la généralité des systèmes technologiques.
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Ce livre aborde Louis Pergaud d'autres manières que celles de l'histoire de la littérature ou du mode biographique. Il s'agit de mettre Pergaud à la hauteur des temps, une pensée installée dans la littérature, une pensée sur les relations entre humains et animaux, sur les rapports sociaux et politiques.
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Lorsque l'on évoque Gustave Courbet comme peintre politique, c'est en premier lieu la Commune qui vient à l'esprit. Gustave prit part à cet événement révolutionnaire et fut pour cela condamné. Au-delà de cet engagement, la question du lien des tableaux du grand peintre avec ses idées et ses combats politiques peut être posée. Ce lien existe-t-il ? Faut-il voir dans sa peinture une défense du « peuple », de sa participation au mouvement historique ou de formes d'art qui lui seraient propres ? L'appel à un bouleversement des moeurs ? Une politique de la nature visionnaire à son époque ? Ou bien ce lien entre peinture, politique et morale est-il finalement si difficile à établir qu'il faut séparer le peintre, l'homme et l'acteur politique ? Chacun des textes ici réunis, issus d'un colloque organisé à Arc-et-Senans en septembre 2009, tente, à sa façon, d'analyser les manières dont le politique est à l'oeuvre dans les actions et postures du peintre, dans les oeuvres aussi.
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L'Alsace bossue en vingt objets... et quelques autres
Noel Barbe, Jean-Christophe Sevin
- Sekoya
- 15 Juillet 2016
- 9782847511505
Le patrimoine culturel immatériel a été identifié comme un bien commun permettant de donner une nouvelle dimension à la notion de patrimoine. Défini comme des pratiques, des représentations, des expressions, des connaissances et des savoir-faire, recréés en permanence par une population en fonction de son milieu et de son histoire, et qu'elle reconnaît comme son patrimoine, il nous encourage à sortir d'une vision folkloriste et promotionnelle, conservatrice et figée. Patrimoine vivant, transmis tout en étant transformé, réactivé et résolument inscrit dans la modernité, il ouvre à des façons plus ouvertes de fabriquer du patrimoine, Il peut aussi engager nos façons de faire du commun, de faire société.
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Saline royale ; Arc-et-Senans ; cité des utopies
Jacqueline Salmon, Noel Barbe, Jean-Christophe Bailly, Stéphane Rozès
- Sekoya
- 4 Juillet 2012
- 9782847511109
Saline Royale, Arc-et-Senans, Cité des Utopies, Jacqueline SALMON (photographies), Noël BARBE, Jean-Christophe BAILLY, Stéphane ROZES.
Fortement inspiré par les philosophes du siècle des Lumières, Claude-Nicolas Ledoux a défendu l'idée que l'architecture était source de transformation pour la société.
Son projet de cité idéale dont la Saline Royale était l'une des composantes essentielles est le reflet de ses ambitions.
La Saline Royale est bien la "Cité des Utopies" Le présent ouvrage n'a qu'une seule ambition : vous offrir un reflet de ce lieu unique, trace ou promesse d'une rencontre singulière.
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L' Immigration aux frontières du patrimoine
Noel Barbe, Isabelle Chave, Christine Langlois, Marina Chauliac, Pascal Liévaux
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 11 Septembre 2014
- 9782735117079
En dépit du flou qui l'entoure, utiliser le terme de mémoire s'agissant de l'immigration semble aujourd'hui aller de soi. Qu'en est-il du patrimoine de l'immigration ? Le patrimoine apparaît-il quand la mémoire sort de l'espace privé pour entrer dans le domaine public ? Est-il une forme cristallisée et institutionnalisée de la mémoire ? Est-il soluble dans la mémoire ? Au-delà d'une indispensable clarification des termes, s'interroger sur l'articulation mémoire, patrimoine et immigration nécessite d'en comprendre les enjeux dans le débat public. La patrimonialisation ne peut être regardée indépendamment ni des attentes et des luttes pour la reconnaissance des immigrés, ni de son usage par les pouvoirs publics comme instrument de pacification.
Des enquêtes menées dans le sud-ouest de la France, dans le Centre, en Lorraine, en Franche-Comté ou encore à Paris et à Nanterre analysent le regard des acteurs de la mémoire de l'immigration (associations, artistes, chercheurs...), questionnant les rôles et les stratégies développées par chacun et bousculant nos cadres d'interprétation.