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Thierry Bodin
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Correspondance George Sand et Alexandre Dumas père et fils
Thierry Bodin, Claude Schopp
- Phébus
- Littérature Française
- 17 Octobre 2019
- 9782752912114
L'oeuvre de George Sand ne cesse d'être réévaluée. Cette correspondance inédite avec son fils spirituel, Alexandre Dumas fils, est une occasion nouvelle de lire l'auteur d'Indiana. Et de découvrir les débats qui ont enflammé la France des années 1851-1876, racontés par deux des plus grandes figures littéraires de l'époque.
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Nouvelles lettres retrouvées
George Sand, Thierry Bodin
- Le Passeur Éditeur
- 12 Janvier 2023
- 9782368909959
Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont publiées ici intégralement pour la première fois.
Plus de 260 correspondants - dont une cinquantaine de nouveaux - sont représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires...
On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. -
L'Académie francaise au fil des lettres (de 1635 à nos jours)
Thierry Bodin, Philippe de Flers
- Gallimard
- Beaux Livres
- 26 Août 2010
- 9782070129997
Voici dévoilées, transcrites et commentées une centaine de pièces manuscrites remarquables, choisies parmi une collection entièrement consacrée aux quelque sept cents immortels ayant siégé à l'Académie française depuis sa fondation en 1635. Commencée vers 1830, mais connue à ce jour des seuls initiés, cette exceptionnelle réunion de lettres et documents autographes a été composée par six générations de marquis de Flers, avec un grand souci d'exhaustivité. Au fil des lettres se révèle une chronique vivante de la Compagnie, dans ses travaux quotidiens, son protocole, ses traditions, comme au travers des crises et querelles qui ont marqué son existence. On perçoit dès lors quels furent le dessein et l'évolution de l'Institution, ce qu'en ont attendu ses membres et candidats successifs ou ce que lui ont reproché ses détracteurs. S'y trame continûment une histoire des rapports complexes entre pouvoirs et littérature, élites et culture. Mais le spectre est large, la matière immense et rare. D'un document à l'autre, le propos et les enjeux varient : critiques, moraux, linguistiques, tactiques, politiques, sociaux, sentimentaux... On parle autant de science que de style, de finance personnelle que de désillusion amoureuse ; la tendresse succède à la véhémence, l'amertume à l'ironie, le compliment à l'aveu, le lyrisme à l'analyse. De sorte que, dans l'intimité de ces manuscrits d'exception, le lecteur se sent placé au plus près des moeurs, des préoccupations et des débats de la Compagnie, au coeur de ces réseaux qui, à chaque époque, se forment, rayonnent puis se distendent... Lieu de consécration, objet de convoitise ou de défiance, l'Académie française se donne ici telle qu'en elle-même, non comme une clôture mais comme un point de fixation et de rencontre des grandes aventures de l'Esprit.
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Pour Balzac et pour les livres
Thierry Bodin
- Klincksieck
- Actes Et Colloques
- 3 Mai 2000
- 9782252032657
Roger Pierrot, conservateur en chef honoraire de la Bibliothèque nationale, y a dirigé successivement le département des Imprimés, puis celui des Manuscrits. Il est aussi un des pionniers des études balzaciennes : après avoir organisé l'exposition du centenaire de la mort de Balzac (1950), il a rassemblé et publié la Correspondance de Balzac (Garnier, 1960-1969, 5 volumes), ainsi que la première édition intégrale des Lettres à Madame Hanska (Éditions du Delta, 1967-1971, 4 volumes ; et Robert Laffont, « Bouquins », 1999, 2 volumes). Il est aussi l'auteur de deux importantes biographies, Honoré de Balzac (Fayard, 1994 ; 2e éd., 1999), et Ève de Balzac (Stock, 1999), et de nombreux travaux, éditions et études sur Balzac et le XIXe siècle.
Ses amis et disciples ont voulu rendre hommage au balzacien, à l'érudit et au bibliographe-bibliothécaire.
La première moitié de ce volume est consarée à Honoré de Balzac, notamment à sa Correspondance, et à son apport pour la connaissance de Balzac. La publication d'onze lettres inédites vient préciser l'histoire des procès soutenus par Balzac. La Correspondance s'inscrit également dans une histoire de la recherche balzacienne ; celle-ci passe aussi bien par la bibliographie, que par l'édition des textes, une partie non négligeable de l'oeuvre de Balzac restant encore méconnue, voire inconnue.
La seconde partie de ce recueil se poursuit sur ces problèmes d'édition des textes, avec le cas de Flaubert. Elle nous introduit dans deux bibliothèques : la collection Spoelberch de Lovenjoul, conservée jadis à Chantilly (aujourd'hui à la Bibliothèque de l'Institut), était un vrai laboratoire de recherche sur le XIXe siècle ; le département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France joue son rôle dans l'enrichissement du patrimoine littéraire et dans sa mise en valeur. Le bibliothécaire remplit une mission importante pour l'érudition, à travers la bibliographie. Une réflexion méthodologique est enfin esquissée sur les rapports entre la correspondance et la biographie.
Le volume s'achève sur la riche bibliographie des travaux de Roger Pierrot, recensant plus de 170 entrées. -
Correspondance
Emmanuel Chabrier, Roger Delage, Frans Durif, Thierry Bodin
- Klincksieck
- 22 Juin 1994
- 9782252029664
À travers plus d'un millier de lettres, pour la plupart inédites, la Correspondance d'Emmanuel Chabrier (1841-1894) s'impose comme une des plus belles du monde musical. « Gai comme les pinsons et mélodieux comme les rossignols », ami des poètes et des peintres, Chabrier se disait avec raison « le moins illettré des musiciens », et sa correspondance en est bien la preuve, portée par une verve et une gaieté communicatives, mais où la drôlerie et la cocasserie savent laisser place à la tendresse, à la mélancolie et à l'émotion.
Chabrier, qui savait pourtant qu'« on ne prend pas au sérieux les gens qui rient », a revendiqué la liberté de « faire du grand art gai et du grand art tragique » : à côté d'opéras « sérieux » comme Gwendoline et Briséïs (qu'il laissera inachevé), un opéra-bouffe (L'Étoile), une opérette (Une éducation manquée) et un opéra-comique (Le Roi malgré lui), de savoureuses mélodies, d'admirables pièces pour piano qui inaugurent l'impressionnisme musical et de splendides pages d'orchestre parmi lesquelles la rutilante España.
On peut suivre au fil des lettres la genèse et l'histoire de ces oeuvres, la collaboration du musicien avec ses librettistes et avec ses éditeurs, mais aussi la vie musicale et théâtrale du temps, et l'histoire de cette personnalité riche et chaleureuse, dans un style coloré et vif qui fait de ces lettres autant de « pièces pittoresques » et de morceaux d'anthologie. C'est également le drame d'un adorateur fervent de la musique, ce « génie méconnu et malchanceux » salué par Ravel qui voyait en lui un « Dostoïevski français dont la correspondance, savoureuse et navrante à la fois, passionne tel un roman ». -
Fasciné par l'oeuvre de Georges Perec, le fondateur des éditions L'oeil ébloui, Thierry Bodin-Hullin, a l'idée d'une collection inspirée par l'écrivain. Profitant d'un accompagnement collectif, il pose les bases de son nouvel espace de création et décrit les liens tissés avec l'auteur de "La Vie mode d'emploi". À partir du nombre emblématique 53, devenu obsessionnel, de lectures et de souvenirs personnels, l'éditeur nous invite à le suivre sur un trajet au cours duquel il proposera à 53 artistes d'évoquer leur rapport intime à Perec.
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Où l'on se demande si on dit exactement ce que l'on veut dire...
« Saisir la différence entre le vrai et le vraisemblable le possible et le probable, l'impossible et l'improbable le peut-être et le pas sûr, le sans doute et le sans aucun doute... » -
Plongée dans le monde fascinant des jeux de stratégie, Un pur hasard est avant tout l'histoire d'un homme, Paul Hébert, inventeur du jeu de pions, dont les règles s'inspirent des échecs, de l'Othello, des dames, du go et de tant d'autres encore. Mais voilà que ce maître absolu régnant sans partage depuis dix ans sur les 121 cases de son pionnier disparaît, laissant son plus grand admirateur et aussi ami fidèle - dans l'expectative. C'est alors qu'il le convoque dans la chambre d'hôtel où il se terre pour lui exposer les règles du nouveau jeu auquel il s'adonne sans relâche, un jeu où sa santé mentale est en jeu...
L'argent ? Oui, le jeu lui avait permis d'en gagner beaucoup, mais il ne courait pas après. Pas plus après la gloire qu'il trouvait indécente. Il m'avait avoué un jour que le succès le gênait, qu'il trouvait les louanges bien exagérées, et s'étonnait qu'on puisse célébrer un homme qui avait pour seul mérite de savoir contrôler un petit espace de 121 cases.
Sa maîtrise du jeu de pions était exceptionnelle. Il en avait été l'inspirateur, il en était devenu le maître absolu. En dix ans, personne n'était parvenu à le battre. Mais il ne manquait pas de transmettre sa connaissance et de confier les moindres subtilités du jeu. Il en avait décrit la complexité, partagé les analyses, bâti les théories et les méthodes, et avait favorisé son rayonnement. -
L'écrimoire
Marie-hélène Lelièvre, Thierry Bodin-Hullin
- L'Amourier
- Thoth
- 20 Décembre 2014
- 9782364180208
Un livre écrit à deux mains : une femme et un homme dans un jardin. Ils se parlent et réfléchissent à leur relation. D'entrée, on sait que leur conversation ne sera pas futile.
Le face à face à mots tendus auquel nous invitent les deux narrateurs, les penche dangereusement l'un vers l'autre, l'un contre l'autre. Ils s'affrontent, s'écrivent, se cherchent, chacun au bord de lui-même, en limite d'équilibre.
Danse ou joute scripturale, ce récit ose le don de soi au risque de la perte, dans un délicat pas de deux.
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« J'ai regardé la mer. Du plus loin que je me souvienne, des heures, des journées, des années qui confinent à l'éternité. J'y ai trouvé une occupation, de quoi conjurer l'ennui, et de l'occupation, j'en ai fait ma décision, elle guérira ma peine. Dans son chancelant miroir, je me suis surpris à y verser mes larmes; j'y voyais, plus qu'une émotion soudaine, la croyance à mes désirs. » Les maritimes, ou l'écriture de l'intime au coeur d'images et de paysages de mer. Au cours des pages, une quinzaine de linogravures, signées Christophe Bodin-Hullin, accompagnent le texte.
Prix du livre insulaire Ouessant 2014
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Pensées fugaces, flashes de vie, paroles volées... Quel intérêt leur accorder ? Deux trois mots sans importance est une suite d'aphorismes poétiques qui disent autant l'incertitude et la vanité de l'existence que la beauté et la fulgurance du monde. Au coeur de l'intime, ces mots-là interrogent aussi le langage, comme pour mieux se rapprocher de l'essentiel.