À chaque fois qu'on m'enferme, je me souviens. Quand il n'y a plus de présent et que le futur est incertain, il ne reste plus qu'à s'adoucir au passé. Un roman français était incomplet ; voici d'autres péchés de ma jeunesse.
F. B.En plein confinement, face à l'Atlantique qui ne cesse de gagner du terrain, l'écrivain voit remonter le temps. Par vagues, les phrases se couchent sur la page, puis des éclats de naguère refont surface. L'histoire se reconstitue, empreinte d'un puissant charme nostalgique. Et quand tout est révolu et que la fête est finie, reste l'amour et la foi en la beauté, seuls capables de sauver l'humanité.L'enfant terrible de l'entre-deux-siècles se laisse rattraper par les souvenirs et les pensées qui déferlent. Un ressac intime qui emporte le lecteur. Pierre Vavasseur, Le Parisien week-end.Impossible de lire ce roman sans souligner quelques passages que l'on se promet de relire les jours de cafard. Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire.
« Longtemps j'ai cru que la vie était une fête ; passé la cinquantaine, la vie est un interminable lendemain de cuite. J'ai toujours voulu être transgressif sans savoir que j'étais conformiste. Aujourd'hui, je me sens mieux dans un monastère augustinien qu'au bordel, et les militaires m'amusent plus que les fashionistas.
Mais se confesser dans un livre ne garantit aucune absolution ; passez votre chemin si vous cherchez dans ce livre autre chose qu'un homme qui tente de se comprendre. » Frédéric Beigbeder
En gros, leur idée c'était de détruire les forêts et de les remplacer par des voitures. Ce n'était pas un projet conscient et réfléchi : c'était bien pire. Ils ne savaient pas du tout où ils allaient, mais y allaient en sifflotant - après eux, le déluge (ou plutôt les pluies acides). Pour la première fois dans l'histoire de la planète Terre, les humains de tous les pays avaient le même but : gagner suffisamment d'argent pour pouvoir ressembler à une publicité. Le reste était secondaire, ils ne seraient pas là pour en subir les conséquences. F. B.
« L'ambiance est badine, la coanimatrice sourit, tout le monde semble content. Pourquoi vais-je tout gâcher ? Qu'est-ce qui m'a pris ? Ce livre raconte un sabordage qui n'est pas seulement le mien, mais ressemble plutôt à un sacrifice collectif. ».
Octave Parango a été concepteur-rédacteur dans les années 1990, model scout dans les années 2000. Le voici qui découvre dans les années 2010 un nouveau métier...
Après 99 Francs sur la tyrannie de la publicité et Au secours pardon sur la marchandisation de la beauté féminine, ce nouveau roman hilarant et désespéré clôt la trilogie du double de l'écrivain sur les aliénations contemporaines. Tout est malheureusement vrai (et vécu) dans cette satire des dérives de notre société de divertissement.
Une garde à vue de l'auteur le mène à se poser des questions sur son identité, sa famille, son enfance. "J'ignore où j'étais entre 1965 et 1980 ; c'est peut-être la raison pour laquelle je suis égaré aujourd'hui". Son bref passage en prison lui fera l'effet d'un révélateur. Un roman autobiographique unanimement salué par la critique comme sa plus grande réussite littéraire.
Au début, tout est beau. Vous n'en revenez pas d'être aussi amoureux. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible - pourquoi réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous faites l'amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n'est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos amis célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon, en vous retenant de regarder les passantes ? La troisième année, vous regardez les passantes. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous évite de parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse, puisque vous êtes tombé amoureux d'une autre. Vous commencez un nouveau livre.
« Cette année, ma mère a fait un infarctus et mon père est tombé dans un hall d'hôtel. J'ai commencé à devenir un habitué des hôpitaux parisiens. En revenant de la clinique, Romy est entrée dans la cuisine avec un sourcil plus haut que l'autre.
- Papa, si je comprends bien, tout le monde meurt ? Il va y avoir grand-père et grand-mère, puis ce sera maman, toi, moi, les animaux, les arbres et les fleurs ?
Romy me regardait fixement comme si j'étais Dieu. Elle ajouta alors une phrase très aimable :
- Papa, je n'ai pas envie que tu meures...
- Ne t'inquiète pas chérie, lui ai-je répondu, à partir de maintenant, plus personne ne meurt.
Il ne me restait plus qu'à tenir cette promesse inconsidérée. »
De la « Fashion Week » à la finale de la Coupe du monde de football, du Festival de Cannes à une attaque à main armée au bar du Ritz, de l'enterrement de Jean d'Ormesson à une visite à Charlie Hebdo : cela fait trente ans que Beigbeder est sur tous les fronts. Et sur tous les sujets, des plus frivoles aux plus graves, il garde le même ton, unique mélange de sarcasme et de tendresse, d'humour noir et de nuits blanches. Ces 99 essais le révèlent au sommet de son art.Dans ces textes, rien n'est vain car tout est lesté d'une discrète gravité. On y voit le monde s'écrouler et au milieu, un type qui ne pense qu'à s'en amuser. En tournant tout en dérision, il érige la frivolité en militantisme.L'écrivain ne se raconte jamais aussi drôlement, aussi justement, que dans ces articles courts. Vincent Jaury, Transfuge.Contre l'esprit de sérieux qui manque sérieusement d'esprit, sa frivolité est une leçon de sagesse. Christophe Ono-dit-Biot, Le Point.
Cette histoire débute en l'an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans. C'est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il épingle la société du spectacle (à commencer par lui-même), courtise les femmes à la hussarde mais tombe amoureux, console les célibataires qui lui ressemblent, croise et assassine les célébrités, voyage dans les boîtes de nuit du monde entier. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel. Bref, c'est un homme comme les autres.
Un véritable manuel d'autodérision à conseiller à tous ses admirateurs et détracteurs. C'est vain ? léger ? Et comment ! Depuis ses débuts, il a érigé la superficialité en sagesse. Guillaume Allary, Elle.
« En 1940, à New York, un écrivain débutant nommé Jerry Salinger, vingt et un ans, rencontre Oona O'Neill, quinze ans, la fille du plus grand dramaturge américain. Leur idylle ne commencera vraiment que l'été suivant... quelques mois avant Pearl Harbor. Début 1942, Salinger est appelé pour combattre en Europe et Oona part tenter sa chance à Hollywood. Ils ne se marièrent jamais et n'eurent aucun enfant. » F. B.Oona &Salinger est sans conteste le meilleur livre de Frédéric Beigbeder. Le plus dense, le plus intéressant, le plus irrigué, le plus mélancolique, le plus fou, le plus musclé, le plus incarné, le plus tendre et le plus romantique. Laurence Biava, La Cause littéraire.
Arrogant, cynique, provocateur et immoral : Octave Parango est l'homme qu'on adore détester. Au service de la tyrannie de la réclame, de la marchandisation de la beauté féminine et de la dictature du rire, ce quarantenaire déchaîné, publicitaire déjanté en quête de la plus belle femme du monde ou animateur radio tyrannique incarne tous les excès. Dans l'opulence de l'argent et de la drogue, la vie est belle... ou presque !
Avec son personnage emblématique et une plume pleine de verve, Frédéric Beigbeder nous plonge dans une réjouissante satire de la société de consommation, mettant au jour ses travers qui nous façonnent.
« Vous connaissez la fin : tout le monde meurt. Certes la mort arrive à pas mal de gens, un jour ou l'autre. L'originalité de cette histoire, c'est qu'ils vont tous mourir en même temps et au même endroit. La plupart des clients du Windows on the World ne se connaissent pas entre eux. Dans un instant, le temps deviendra élastique. Tous ces gens feront enfin connaissance. Dans un instant, ils seront tous unis dans la Fin du Monde. » Le seul moyen de savoir ce qui s'est passé dans le restaurant situé au 107e étage de la tour nord du World Trade Center, le 11 septembre 2001, entre 8 h 30 et 10 h 29, c'est de l'inventer. F. B.Un livre émouvant et fort qui confère à la littérature une mission fondamentale : dire l'indicible. Gérard de Cortanze, Le Magazine littéraire.Frédéric Beigbeder restitue le drame dans sa brutalité, sans bavardage. On ne peut qu'être impressionné par Windows in the World. Josyane Savigneau, Le Monde des livres.
Écrire, c'est parler en silence, et réciproquement : parler, c'est écrire à haute voix. J'ai interrogé les auteurs de ce livre comme un apprenti garagiste questionnerait un professionnel sur la meilleure manière de changer un joint de culasse. Je voulais déchiffrer leur méthode, comprendre les rouages de leur travail, voler leurs secrets de fabrication. C'est fou comme on se sent bien en écoutant les dernières personnes intelligentes sur terre.
Liste de mes interlocuteurs, de 1999 à 2014, par ordre chronologique d'apparition sur le papier : Bernard Frank, Philippe Sollers, Jean-Jacques Schuhl, Guillaume Dustan, Antonio Tabucchi, Umberto Eco, Gabriel Matzneff, Chuck Palahniuk, Catherine Millet, Jay McInerney, Albert Cossery, Françoise Sagan, Simon Liberati, Tom Wolfe, Charles Bukowski, Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq, Jean d'Ormesson, Bernard-Henri Lévy, Moi, Bret Easton Ellis, Paul Nizon, Francis Scott Fitzgerald, James Salter.
F. B.
Nouvelle édition en 2016
L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier se consume ? Frédéric Beigbeder sauve ici du brasier les 100 oeuvres qu'il souhaite conserver au XXIe siècle, sous la forme d'un hit-parade intime. C'est un classement totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (André Gide, Fitzgerald, Paul Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Patrick Besson, Bret Easton Ellis, Régis Jauffret, Simon Liberati, Gabriel Matzneff, et d'autres perturbateurs). Avec ce manifeste, c'est le Beigbeder livresque que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments, un autoportrait en lecteur.Son goût est sûr, il aime cette littérature de têtes brûlées, de fous, furieux, désespérés, romantiques, d'enfants éternels, des joueurs, des alcooliques, des dopés célestes. Vincent Jaury, Transfuge.
Les chefs-d'oeuvre détestent qu'on les respecte. Ils préfèrent vivre, c'est-à-dire être lus, triturés, contestés, abîmés. Il serait temps de faire mentir la boutade d'Hemingway : un chef-d'oeuvre est un livre dont tout le monde parle et que personne ne lit. F. B.Frédéric Beigbeder a donc lu les cinquante livres du siècle choisis par les Français. De Gatsby le magnifique (n° 46) au Petit Prince (n° 4), sans oublier L'Écume des jours (n° 10), Belle du Seigneur (n° 32) ou Le Grand Meaulnes (n° 29), voici un panthéon des grands textes, comme s'ils venaient de paraître. Où Beigbeder tranche, persifle, s'enthousiasme, plaisante, s'émeut, et rend leurs couleurs à ces classiques parfois trop lointains. Avec mauvaise foi. Avec fougue. Avec drôlerie.
A travers les portraits de 281 écrivains et de leurs oeuvres, Frédéric Beigbeder nous livre son Dictionnaire amoureux des écrivains français d'aujourd'hui avec le maximum d'émerveillement, de franchise, d'altruisme et de mauvaise foi !
" Puisque le pétrole sera bientôt interdit, je vous propose mon carburant : mes 281 meilleurs confrères et consoeurs. Avec ce travail, qui a occupé deux ans de ma vie, ou peut-être trente-cinq, j'ai voulu faire le point sur la littérature française contemporaine. Balzac voulait concurrencer l'état civil ; je souhaite concurrencer Wikipédia. Aujourd'hui, la principale source d'information sur les écrivains vivants est rédigée anonymement par n'importe qui. Je préfère assumer mes commentaires en les signant.
Ceci est le jugement d'un romancier français sur ses collègues de bureau. C'est surtout une conversation faite d'émerveillement, de franchise, d'altruisme, de subjectivité et de mauvaise foi.
S'il ne fallait retenir qu'une chose de ce projet délirant, c'est que la littérature française meurt mais ne se rend pas. Ce fut un grand honneur que d'avoir vécu au milieu d'un tel vivier, à la fin d'un siècle riche et au début d'un autre, imprévisible. J'ai choisi de défendre la littérature contemporaine au moment où les Français lisent moins, et je serai peut-être, un jour, le dernier homme à lire ses congénères ; tel est mon sacerdoce, et je continuerai à l'exercer, goulûment, jusqu'à la mort définitive de la littérature française... et même après. ".
Un panorama de 281 écrivains français, tous en vie au moment où ce livre a été imprimé.
Frédéric Beigbeder Vacances dans le coma «Les Chiottes» : tel est le nom du night-club branché que l'on inaugure place de la Madeleine. Marc Marronnier, jeune chroniqueur mondain, s'y rend à l'invitation de son vieux copain Joss, le DJ le plus demandé de New York à Tokyo, virtuose du sampler digital.
Top models de la veille ou du lendemain, visages liftés, stylistes à la page, décadents de tout poil se pressent sur la piste, entre dance music et pilules d'ecstasy. «Le fric permet la fête qui permet le sexe.» Marc, lui, sait bien qu'il ne pense qu'à l'amour. Il le rencontrera à l'aube avec le visage le plus inattendu...
Chroniqueur à Elle et à Max, Frédéric Beigbeder connaît à fond les bars branchés et les fêtes du jet set, le noyau dur - cinq cents personnes - des nuits parisiennes. Il aime trop ce monde-là pour moraliser. Il le connaît trop pour n'être pas lucide. Chamfort et Balzac étaient de la même trempe.
Mais comment donc peut-on être à la fois aussi détestable et aussi doué oe Jérôme Leroy, Le Quotidien de Paris.
Chassez la littérature française, elle revient au galop.
Jean-François Josselin, Le Nouvel Observateur.
Le livre le plus divertissant de l'année.
Marc Lambron, Le Point.
« Le but de l'ouvrage que vous tenez entre les mains est de dire que la littérature ne doit pas être édulcorée, nettoyée ou purifiée. Les meilleurs livres sont souvent salaces, répugnants, couverts de crachats, obscènes, ils exploitent ce qu'il y a de plus voyeur en nous, ils exposent ce que la société voudrait masquer, ils révèlent la face obscure de notre humanité, ils fabriquent du beau avec du pervers, ils explorent les limites, dépassent les bornes, enfreignent les interdits. Mais surtout : ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Un bon livre est celui qui ne donne pas de leçons. » Dans un hit-parade aussi joyeux que corrosif, Frédéric Beigbeder inscrit pour l'éternité cinquante livres dans un panthéon littéraire où se croisent et s'apprivoisent Philip Roth, Simone de Beauvoir, Isaac Bashevis Singer, Virginie Despentes, Octave Mirbeau, Simon Liberati, Thomas Mann, ou Colette (évidemment). Et bien d'autres encore...
Au-delà d'un top-50 revisité, c'est un véritable manifeste pour la littérature dans sa forme la plus pure et impure que signe Frédéric Beigbeder ; un remède imparable à notre époque en gueule de bois.
A Moscou, Octave Parango est chargé par une marque de cosmétiques de trouver la plus jolie femme du monde. Lena a la détermination boudeuse des jeunes filles et la beauté d'un ange démoniaque. A Moscou et à Saint-Pétersbourg, Octave se damne pour la sauver puis se perd avec elle. Lequel des deux sauvera l'autre ?
A Moscou, Octave Parango est chargé par une marque de cosmétiques de trouver la plus jolie femme du monde. Lena a la détermination boudeuse des jeunes filles et la beauté d'un ange démoniaque. A Moscou et à Saint-Pétersbourg, Octave se damne pour la sauver puis se perd avec elle. Suivi du scénario du film.
Frédéric Beigbeder n'a cessé de tourner en dérision le monde auquel il appartient. Aujourd'hui, la frivolité devient une forme de militantisme.
De la « Fashion Week » à la finale de la Coupe du monde de football, du Festival de Cannes à une attaque à main armée au bar du Ritz, de l'enterrement de Jean d'Ormesson à une visite à Charlie Hebdo : cela fait trente ans que Beigbeder est sur tous les fronts. Et sur tous les sujets, des plus frivoles aux plus graves, il garde le même ton, unique mélange de sarcasme et de tendresse, d'humour noir et de nuits blanches. Ces 99 essais le révèlent au sommet de son art.
Dans ces textes, rien n'est vain car tout est lesté d'une discrète gravité : de toutes ses dérives, l'auteur a fait une philosophie. Pourquoi 99 ? Parce que ce chiffre lui a porté chance autrefois. On y voit le monde s'écrouler et au milieu, un type qui ne pense qu'à s'en amuser. Ce qui, quand on n'a pas d'autre choix, reste la plus profonde chose à faire.
This illustrated English-language edition of French writer-filmmaker Frédéric Beigbeder's 2014 novel, Oona & Salinger. A nostalgic and bittersweet love story, Manhattan's Babe is a fictionalized account of the true-life romance between J.D. Salinger and Oona O'Neill, daughter of the great American playwright. The two first met in New York City in 1940, when Jerry Salinger, 21, was an up-and-coming writer, and Oona, 15, was a beautiful and charming socialite who partied at the Stork Club with Truman Capote and Gloria Vanderbilt. Their all-too-short romance blossomed during the summer of 1941, just a few months before the Japanese bombed Pearl Harbor and the U.S. joined World War II.
Then Salinger was drafted into the Army, and Oona went off to seek her fortune in Hollywood. He endured D-Day, battle in the Hürtgen Forest, and the liberation of the camps, and suffered post-traumatic stress, leading him to retreat from the world. She lived the glamorous life of a film star in Los Angeles, and met and married the much older Charlie Chaplin, bearing him eight children, standing with him when Hollywood turned against him, and caring for him as he became infirm.
Inspired by true events, with scenes, characterizations, dialogue, and letters imagined for dramatic purposes, Beigbeder asks the poignant question, What would they say to each other if they had met again years later?