«J'ai failli le rater de peu. Au moment où je l'ai vraiment connu et compris, où je l'ai vraiment aimé, où enfin j'allais pouvoir profiter de lui et de son estime, on me l'a arraché, comme si ce que nous devions construire ensemble nous était interdit. Je me suis épuisé tout au long de mon adolescence à lui résister, tuer le père qu'il n'était pas et quand il s'est révélé être lui-même, il est mort pour de bon. Il est parti avec le sentiment d'avoir réussi tout ce qu'il avait entrepris, de n'avoir cédé à rien ni à personne.»Depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 1970, Marc Dugain retrace le destin captivant de son père, ce héros discret qu'il adulait en dépit de ses ambiguïtés, et dont l'inépuisable volonté n'a cessé de l'inspirer.
On est dans la tête d'un président qui gouverne une France de plus en plus agitée. Sollicité à chaque seconde, menacé par des affaires compromettantes dont lui seul a la clé, on découvre, dans ce roman vrai, au-delà des apparences, sa vie quotidienne chaotique, et c'est fascinant. Il veut réformer mais hésite souvent. Marc Dugain nous ouvre les portes de l'Élysée, palais byzantin, plongé dans une ambiance fébrile. Il dévoile avec une férocité lucide, les secrets de cette étrange machine à gouverner. Celle-ci repose sur un homme seul puisque, comme le dit le président: «Tout ce qui ne marche pas dans ce pays remonte jusqu'à moi ! » Le pouvoir hier, aujourd'hui, demain, tel qu'on n'avait jamais osé le décrireMarc Dugain est l'un des romanciers français les plus populaires. Il construit depuis 1999 son oeuvre littéraire avec des romans qui s'attachent à décrire des univers très différents, où les personnages sont confrontés à la grande histoire. Il est l'auteur de nombreux best-sellers dont La Chambre des officiers (Lattès), La Malédiction d'Edgar (Gallimard), ou Une exécution ordinaire (Gallimard). Il est aussi le coauteur avec Chrisophe Labbé d'essais à succès. Bluffant. Le populaire du centreL'auteur de L'Emprise se glisse avac bonheur dans la peau du prochain président d'une République française très agitée. L'Obs Marc Dugain signe une fascinante fable politique sans morale dans un pays fatigué. JDD TTT - Télérama
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE 1914. Tout sourit à Adrien, ingénieur officier. La guerre éclate et lors d'une reconnaissance sur les bords de la Meuse, un éclat d'obus le défigure. Le voilà devenu une gueule cassée . Adrien ne connaîtra pas les tranchées mais le Val-de-Grâce, dans une chambre réservée aux officiers. Une pièce sans miroir, où l'on ne se voit que dans le regard des autres.
Adrien y restera cinq ans. Cinq ans pour penser à l'après, pour penser à Clémence qui l'a connu avec sa gueule d'ange...
On n'oubliera pas le premier roman de Marc Dugain, qui a su rendre au visage d'Adrien, dans un style simple et sanglé, toute son humanité. Jérôme Garcin - L'Obs Ce livre a obtenu le Prix des libraires Prix des Libraires et des Deux-Magots
À la fin des années 2060, la présidente française de Transparence, une société du numérique implantée en terre sauvage d'Islande, est accusée par la police locale d'avoir orchestré son propre assassinat. Or au même moment, son entreprise s'apprête à commercialiser le programme Endless, un projet révolutionnaire sur l'immortalité, qui consiste à transplanter l'âme humaine dans une enveloppe corporelle artificielle. Alors que la planète est gravement menacée par le réchauffement climatique, cette petite start-up qui est sur le point de prendre le contrôle du secteur numérique pourra-t-elle sauver l'humanité ? Ce roman d'anticipation éblouissant nous dévoile le monde de demain pour mieux nous révéler celui d'aujourd'hui et mettre en lumière la plus grande révolution technologique de notre histoire.
Un agent du renseignement disparaît après une opération catastrophique de récupération d'otages en Somalie. Deux journalistes d'investigation meurent accidentellement alors qu'ils enquêtaient sur l'assassinat d'un couple de touristes dans l'Atlas marocain. À la croisée des deux affaires, l'agent, devenu clandestin, s'associe à un producteur de documentaires utilisé par les services français et à une psychologue d'origine israélienne pour braquer des fonds colossaux circulant entre des narcotrafiquants d'Amérique latine et des Pasdaran iraniens. À quoi l'argent de ce hold-up est-il destiné ? La question, au coeur de l'intrigue, se double d'une réflexion sur le rôle de la manipulation dans cet univers parallèle qu'est le monde cloisonné du renseignement. De Paris à la Somalie, de l'Afrique à l'Islande et, pour finir, au Groenland, les trois protagonistes triomphent de maints obstacles, dont le moindre n'est pas la trahison, avant de confronter le lecteur à un dénouement qui fait la part belle au facteur humain.
À Vancouver, un professeur d'histoire contemporaine est persuadé que la mort successive de ses deux parents en 1967 et 1968 est liée à l'assassinat de Robert Kennedy. Il enquête pour tenter de comprendre pourquoi son père, un éminent psychiatre spécialiste de l'hypnose, a précipitamment quitté la France à la fin des années quarante pour rejoindre le Canada, où il y a rencontré sa mère, une jeune Irlandaise récemment immigrée. C'est ainsi qu'il découvre les liens tissés entre son père et les services secrets britanniques durant la résistance à Bordeaux. En parallèle, il effectue des recherches approfondies sur le complot qui a conduit à l'assassinat de John F. Kennedy, puis de son jeune frère Robert. Celui-ci s'enfonce dans la dépression après l'assassinat de son frère John, avant de se décider à reprendre le flambeau familial pour l'élection présidentielle de 1968, sachant que cela le conduit à une mort inévitable. Ces deux histoires intimement liées sont prétexte à revisiter l'histoire des États-Unis des années soixante.
«Edgar aimait le pouvoir mais il en détestait les aléas. Il aurait trouvé humiliant de devoir le remettre en jeu à intervalles réguliers devant des électeurs qui n'avaient pas le millième de sa capacité à raisonner. Et il n'admettait pas non plus que les hommes élus par ce troupeau sans éducation ni classe puissent menacer sa position qui devait être stable dans l'intérêt même du pays. Il était devenu à sa façon consul à vie. Il avait su créer le lien direct avec le Président qui le rendait incontournable. Aucun ministre de la Justice ne pourrait désormais se comporter à son endroit en supérieur hiérarchique direct. Il devenait l'unique mesure de la pertinence morale et politique.»John Edgar Hoover, à la tête du FBI pendant près d'un demi-siècle, a imposé son ombre à tous les dirigeants américains. De 1924 à 1972, les plus grands personnages de l'histoire des États-Unis seront traqués jusque dans leur intimité par celui qui s'est érigé en garant de la morale.Ce roman les fait revivre à travers les dialogues, les comptes rendus d'écoute et les fiches de renseignement que dévoilent sans réserve des Mémoires attribués à Clyde Tolson, adjoint mais surtout amant d'Edgar. À croire que si tous sont morts aujourd'hui, aucun ne s'appartenait vraiment de son vivant.
Un favori à l'élection présidentielle, le président d'un groupe militaro-industriel, un directeur du renseignement intérieur, un syndicaliste disparu après le meurtre de sa famille, une photographe chinoise en vogue... Qu'est-ce qui peut les relier ?
Lorraine, agent des services secrets, est chargée de faire le lien. De Paris, en passant par la Bretagne et l'Irlande, pourra-t-elle y parvenir ? Rien n'est moins certain.
Neuf ans après La malédiction d'Edgar, Marc Dugain nous offre une plongée romanesque sans concession au coeur du système français où se mêlent politiques, industriels et espions.
Al Kenner serait un adolescent ordinaire s'il ne mesurait pas près de 2,20 mètres et si son QI n'était pas supérieur à celui d'Einstein. Sa vie bascule par hasard le jour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Plus jamais il ne sera le même. Désormais, il entre en lutte contre ses mauvaises pensées. Observateur intransigeant d'une époque qui lui échappe, il mène seul un combat désespéré contre le mal qui l'habite.
Inspiré d'un personnage réel, Avenue des Géants, récit du cheminement intérieur d'un tueur hors du commun, est aussi un hymne à la route, aux grands espaces, aux mouvements hippies, dans cette société américaine des années 60 en plein bouleversement, où le pacifisme s'illusionne dans les décombres de la guerre du Vietnam.
Favori à l'élection présidentielle, Launay a scellé pendant la campagne un pacte avec son plus farouche adversaire, Lubiak, issu du même parti que lui. Mais Launay rêve de s'inscrire dans la postérité. Il change la donne en soumettant au référendum une nouvelle constitution.
Une lutte à mort débute entre les deux hommes. Les alliances de circonstance se renversent, et les rivalités entre services de renseignement s'intensifient. Marc Dugain poursuit son investigation des arcanes du pouvoir et nous livre une réflexion sur les grands de ce monde, là où les raisons de la lutte n'importent plus et où l'élimination de l'autre devient un objectif en soi. Le deuxième tome très attendu de la Trilogie de L'emprise, qui peut se lire indépendamment du premier.
Ultime partie est le dernier volet de la Trilogie de L'emprise. Launay, le favori de l'élection présidentielle, va enfin accéder au pouvoir et réformer la Constitution contre l'avis de son ennemi intime Lubiak. Les deux hommes se livrent un combat à mort même s'il s'agit d'une mort symbolique. On y retrouve d'autres personnages de la série. Lorraine, l'espionne qui ne se sent pas à sa place, témoin de la disparition du syndicaliste Sternfall, qui est menacée de mort par les services secrets français et américains alors que Launay a ordonné sa disparition. Terence, le journaliste d'investigation intègre, qui prend la mesure de sa puissance et transige avec ses principes. Le récit nous entraîne dans les couloirs cachés de l'exercice du pouvoir mais aussi dans la réalité des services secrets.
Avec ce roman, Marc Dugain offre une issue fascinante à la Trilogie de L'emprise. Les rivalités entre les personnages atteignent ici leur paroxysme, la volonté de pouvoir des hommes politiques est montrée dans toute sa cruauté et sa vérité.
Au mois d'août de l'an 2000, un sous-marin nucléaire russe s'abîme dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents. Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter à la grande Histoire. Un demi-siècle après la mort de Staline, c'est désormais un ancien du KGB qui gouverne la Russie.
Après nous avoir fait pénétrer dans les coulisses du FBI avec La malédiction d'Edgar, Marc Dugain offre ici une véritable fresque de la Russie contemporaine. Inspirée de faits réels, elle révèle le profond mépris pour la vie manifesté par les gardiens paranoïaques de l'empire russe.
« Même entouré, choyé, diverti jusqu'à une forme d'abrutissement tout au long de sa petite enfance, le jeune roi ne peut ignorer qu'il est le survivant d'une incroyable tragédie. Roi un jour, rien le lendemain. » En 2017, Marc Dugain adapte L'Échange des princesses, roman de Chantal Thomas qui raconte le mariage de Louis XV et de trois autres enfants destinés à régner, au mépris de leur âge. Qu'est-ce qui, dans cet épisode, a résonné avec sa propre enfance et plus largement sa vision des hommes, au point qu'il ait souhaité en faire un film ?
Marc Dugain habite dans une maison posée sur une falaise, en Bretagne. Il vit entouré d'animaux : un lapin géant, des poules, un chat, et... deux brebis « Soay », une espèce rare.
Aux habitants qui lui demandent régulièrement d'acheter son terrain, il répond : « Et pourquoi mes moutons ne pourraient pas avoir une vue mer ? » Il a donc adopté leur regard pour écrire son autoportrait. Ce point de vue ovin l'oblige à ne rien s'épargner, ni la férocité, ni la mise à nu. Avec ce texte inattendu, à la fois exploit littéraire et manifeste pour la nature, c'est le règne animal tout entier qui prend sa revanche sur les hommes.
Marc Dugain raconté par ses moutons : sauvagement audacieux.
Automne 1945, alors que les Alliés se sont entendus pour occuper Berlin et le reste de l'Allemagne, une compagnie de militaires français emmenée par le capitaine Louyre investit le sud du pays. En approchant de la ville où ils doivent prendre leurs quartiers, une ferme isolée attire leur attention. Les soldats y font une double découverte : une adolescente hirsute qui vit là seule, comme une sauvage, et le corps calciné d'un homme. Incapable de fournir une explication sur les raisons de son abandon et la présence de ce cadavre, la jeune fille est mise aux arrêts. Contre l'avis de sa hiérarchie, le capitaine Louyre va s'acharner à connaître la vérité sur cette affaire, mineure au regard des désastres de la guerre, car il pressent qu'elle lui révélera un secret autrement plus capital.
«Mon père est rentré avec un regard de déterré accompagné d'un médecin reconnaissable à sa mallette en cuir. L'exécution du plan commençait. Le médecin m'a parlé d'une méningite foudroyante pour écourter la pièce de théâtre. Les plans avaient changé. Je devais partir dans les trois jours, la nuit de ma mise en bière. Pendant les deux journées qui ont suivi, il a effectué un incessant ballet entre son cabinet et la maison. Ma mère, dans son rôle comme si elle sortait du conservatoire, s'ouvrait à qui voulait l'entendre que son fils était atteint d'une méningite virale. Le genre d'annonce qui tient les compatissants éloignés. Je suis mort le lendemain soir. Le médecin a signé le certificat de décès. Je me suis habillé dans mon seul costume. Ma mère m'a maquillé, blafard.»
Sept récits liés par un fil narratif : comme un détail détaché d'une photo, c'est un fait anodin dans l'un qui déclenchera le suivant. Marc Dugain suit sept hommes vivant aujourd'hui, en Dordogne, au Maroc, aux Etats-Unis ou dans une île lointaine. Les uns sont cyniques, les autres doux et rêveurs, mais tous sont plongés dans les eaux troubles de la vie quotidienne. Ils surnagent, ils s'adaptent, ils essayent de s'en sortir. Tous perdants ? Dugain ne nous éclairera pas là-dessus. Mais, de fil en aiguille, se construit une savante mise en scène où éclôt tout l'art narratif de Marc Dugain : ces histoires en surprendront plus d'un.
Nouvelle extraite du recueil En bas, les nuages
Pour la première fois il suit sept hommes vivant aujourd'hui, en Dordogne, au Maroc ou aux Etats-Unis. Les uns sont cyniques, les autres doux rêveurs, mais tous trahissent les vices de notre temps.
Sept récits liés par un fil narratif : comme un détail détaché d'une photo, c'est un fait anodin dans l'un qui déclenchera le suivant.
Un texte dense, original, et un art de la mise en scène détonant.
Retrouvez dans ce dossier gratuit les premiers chapitres de 15 titres incontournables pour vos lectures d'été, dans les collections Blanche, Série Noire et Du monde entier :
Donnybrook (de Franck Bill), Noces de charbon (de Sophie Chauveau), Expo 58 (de Jonathan Coe), I Cursini (d'Alix Deniger), L'emprise (de Marc Dugain), Réparer les vivants (de Maylis de Kerangal), Ni toi ni moi (de Camille Laurens), Tempête (de J.M.-G. Le Clézio), Dernière récolte (d'Attica Locke), Opération Sweet Tooth (de Ian McEwan), Police (de Jo Nesbo), Cevdet Bey et ses fils (d'Orhan Pamuk), Le collier rouge (de Jean-Christophe Rufin), L'affaire Collini (de Ferdinand von Schirach) et S'abandonner à vivre (de Sylvain Tesson).
Vous pouvez accéder directement à chaque extrait par la table des matières de ce dossier ou lire les extraits à la suite. Retrouvez aussi photographie et biographie des auteurs. Tous ces livres numériques sont en vente chez votre libraire.
Retrouvez dans ce dossier les premiers chapitres de dix romans incontournables de la collection Folio : Muriel Barbery (L'élégance du hérisson), Jonathan Coe (La vie très privée de Mr Sim), Catherine Cusset (Confessions d'une radine), Marc Dugain (L'insomnie des étoiles), David Foenkinos (La délicatesse), Eric Fottorino (Baisers de cinéma), Daniel Pennac (Chagrin d'école), Philip Roth (Indignation), Jean-Christophe Rufin (La Salamandre) et Mario Vargas Llosa (La fête au bouc).
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Elle n'était pas là. Il coupa le moteur, alluma une cigarette et attendit. La quarantaine, l'allure distinguée, des traits juvéniles, striés de petites rides tentaculaires, son expression était celle de ces hommes que l'on croit comblés par la vie mais qui sont prêts à tout perdre sans amertume ni regrets, pourvu qu'on les débarrasse de la mélancolie qui s'est invitée dans leur regard.
Qu'est-ce qui conduit Harold Delemere, séduisant quadragénaire anglais, à louer les services de la belle Julia, une prostituée argentine de l'avenue Foch ? Quel mystère dissimule cette jeune femmeoe Et pourquoi cet "arrangement" où il n'est nullement question de plaisir vénaloe De Londres à Buenos Aires en passant par l'Ecosse, Campagne anglaise relate avec finesse la rencontre de deux êtres, de deux solitudes qu'en apparence tout sépare mais qui, l'un comme l'autre, se sont interdit le bonheur.
Dans ce roman où perce toute la fragilité de l'homme et de ses sentiments, Marc Dugain nous dit comment l'amour et l'amitié peuvent sauver.
Marc Dugain signe là son second livre. Son premier roman, La Chambre des officiers (Lattès, 1998), lui a valu de nombreux prix (Prix des Libraires, Prix Nimier, Prix des Deux-Magots...).
Après L'Homme nu, la nouvelle enquête de Marc Dugain et Christophe Labbé sur nos comportements de demain. Ces dernières années ont bouleversé nos vies quotidiennes. Ce bouleversement, qui profite formidablement aux GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), sera durable?: autant l'analyser et le comprendre le mieux possible. C'est le pari de Marc Dugain et de Christophe Labbé dans ce nouveau livre, qui se concentre sur ce virage de civilisation pour mieux dessiner la société du futur. Une société où tout sera fait pour éviter les contacts?; où chacun, faute de se confronter véritablement à l'altérité, risque de s'enfoncer dans une solitude délirante, au beau milieu du métavers... Télétravail, objets connectés, voitures autonomes, applications de rencontres, paiement sans contact, données personnelles livrées à qui accepte de payer ces data?: quel sera l'impact de cette numérisation massive de nos activités quotidiennes?? À mi-?chemin entre journalisme et narration littéraire, Marc Dugain et Christophe Labbé portent leur regard sur l'avancée inexorable de ces phénomènes, au point que les politiques se dispensent bien de les évoquer dans leurs programmes. Est-il vraiment trop tard?? Resterons-nous humains si plus rien ne nous touche??
On les appelle les big data. Google, Apple, Facebook, Amazon, ces géants du numérique qui aspirent, à travers Internet, smartphones et objets connectés, des milliards de données sur nos vies.
Derrière cet espionnage existe un pacte secret scellé par les big data avec l'appareil de renseignement le plus redoutable de la planète. Ensemble, ils sont en train d'enfanter une entité d'un genre nouveau, une puissance mutante qui ambitionne ni plus ni moins de reformater l'Humanité.
Pour les big data, la démocratie est obsolète, tout comme ses valeurs universelles. C'est une dictature inédite qui nous menace : une Big Mother bien plus terrifiante encore que Big Brother.
Ce livre se présente comme le livre noir de la révolution numérique.
Le Figaro littéraire Après avoir lu ce livre, vous ne regarderez plus votre iPhone de la même manière.
Le Point Cet ouvrage a reçu le Prix lycéen Lire l'économie