Littérature
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«Alors ces hommes de l'Empire, qui avaient tant couru et tant égorgé... se regardèrent dans les fontaines de leurs prairies natales, et ils s'y virent si vieux, si mutilés, qu'ils se souvinrent de leurs fils, afin qu'on leur fermât les yeux. Ils demandèrent où ils étaient ; les enfants sortirent des collèges, et ne voyant plus ni sabres, ni cuirasses, ni fantassins, ni cavaliers, ils demandèrent à leur tour où étaient leurs pères. Mais on leur répondit que la guerre était finie, que César était mort, et que les portraits de Wellington et de Blücher étaient suspendus dans les antichambres des consulats et des ambassades, avec ces deux mots au bas : Salvatoribus mundi.Alors s'assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse.»
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Octave, bohème et libertin, plaide auprès de Marianne, sa cousine par alliance, la cause de son ami, le timide et romanesque Coelio. Mais il n'obtient d'autre résultat que d'intéresser la jeune femme en sa propre faveur. Par «caprice», elle lui offre un rendez-vous. Octave alors s'efface au profit de Coelio, mais le fait ainsi tomber dans un guet-apens. Drame de l'amitié autant que drame de l'amour, les Caprices sont surtout le drame de l'identité perdue : Coelio est le double d'Octave ; Octave est «une autre Marianne». Le chassé-croisé des personnages, divaguant comme Octave toujours ivre, errant comme Coelio définitivement perdu dans ses rêves, ou trottant comme Marianne allant et venant de chez elle à l'église au rythme des heures canoniales, fait du caprice à la Goya la figure même d'un destin cruel et absurde.
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«Ô mon George, ma belle maîtresse...» : Lettres
Alfred de Musset, George Sand
- Folio
- Folio 3 Euros
- 6 Juillet 2023
- 9782073013781
«Ah, George, quel amour ! jamais homme n'a aimé comme je t'aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que j'aime, je meurs d'amour, d'un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu, tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu'à mourir ! Et non ! je ne guérirai pas. Et non, je n'essaierai pas de vivre ; et j'aime mieux cela, et mourir en t'aimant vaut mieux que de vivre.» Alfred de Musset à George Sand, 1?? septembre 1834 La plus célèbre correspondance amoureuse de l'époque romantique.
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Les Caprices de Marianne : suivi d'On ne badine pas avec l'amour
Alfred de Musset
- J'ai Lu
- Librio
- 12 Juin 2024
- 9782290407523
Mariée à un vieillard jaloux, la vertueuse Marianne déchaîne les passions, notamment celle de Coelio, dont Octave lui loue les qualités et les mérites. Mais Marianne n'a d'yeux que pour ce dernier... De ce trio amoureux, gouverné par les caprices du coeur, ne pouvait naître que le drame. Comédie à l'issue tragique et au ton peu conventionnel, la célèbre pièce de Musset met en scène les désirs et les revendications d'une femme dans un cadre italien propice à tous les jeux de masque. Longtemps condamné par la censure, Les Caprices de Marianne continue de fasciner par son éminente modernité. Les Caprices de Marianne est suivi d'On ne badine pas avec l'amour. Dossier pédagogique Dire l'amour.
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Né après Lamartine, Vigny et Hugo, Musset sera l'éternel cadet du romantisme, et Rolla le dira bientôt : « Je suis venu trop tard dans un monde trop vieux. » Lorsqu'en 1829 - il a dix-neuf ans -, il fait paraître son premier recueil, les Contes d'Espagne et d'Italie, il ne cache rien de son insolence iconoclaste, et cette liberté d'allure, cette impudeur clairement affichée, s'accompagnent d'une grâce juvénile qui fait tout pardonner. Pleine de promptitude et de nonchalance, de désinvolture et pourtant d'efficacité, sa poésie va s'ouvrir au théâtre, accueillir tous les registres - mondain, politique, satirique ou comique - et bien sûr toutes les expériences amoureuses qu'elle évoque du ton le plus badin au plus grave.
Passé l'âge de trente ans, il n'y a plus chez Musset que des surgissements sporadiques, et cependant parfois superbes : cette oeuvre est tout entière une oeuvre de jeunesse. Poète de la facilité dont le Je n'en finit pas d'envahir l'oeuvre ? Peut-être. Mais dans ce Je ouvert et finalement mobile, chacun peut se reconnaître. La poésie de Musset a besoin du lecteur, de sa sensibilité et de sa voix, pour s'accomplir et se réaliser : cette fragilité secrète est ce qui la fait vivre encore pour nous.
Édition de Frank Lestringant. -
«De tous les obstacles qui nuisent à l'amour, l'un des plus grands est sans contredit ce qu'on appelle la fausse honte, qui en est bien une très véritable. Croisilles n'avait pas ce triste défaut que donnent l'orgueil et la timidité ; il n'était pas de ceux qui tournent pendant des mois entiers autour de la femme qu'ils aiment, comme un chat autour d'un oiseau en cage.» Deux récits galants et exaltés par la grande plume romantique de La Confession d'un enfant du siècle.
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Il ne faut jurer de rien ; on ne saurait penser à tout
Alfred de Musset
- Folio
- Folio Theatre
- 14 Avril 2011
- 9782070349456
Sur un théâtre ancien, faisons des pièces ludiques. Tel pourrait être le mot d'ordre d'Alfred de Musset quand il s'adonne au proverbe, genre dont Il ne faut jurer de rien et On ne saurait penser à tout sont d'incontestables réussites.
Impertinentes et drôles, ces pièces bousculent les formes théâtrales empesées et le sérieux des convenances. L'esprit fuse, les surprises succèdent aux quiproquos, les incongruités aux cocasseries. L'alacrité du ton, le sens du rythme et la verve de l'échange dépoussièrent les situations déjà vues et dégourdissent les dialogues. Voici venu le temps de la jubilation théâtrale.
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Gamiani ou deux nuits d'excès
Alfred de Musset
- Mercure De France
- Le Petit Mercure
- 3 Novembre 2022
- 9782715260825
Gamiani ou Deux nuits d'excès est un petit chef-d'oeuvre de la prose érotique. Les dérèglements des sens d'Alfred de Musset, sa vie de débauches, son personnage donjuanesque, son esprit aristocratique, le saphisme de George Sand, la mort dramatique de la Malibran ont pu lui inspirer l'histoire pornographique et mortifère de la comtesse Gamiani qui, selon le jugement exagéré du Grand Dictionnaire Universel du XIX? siècle, «dépasse les monstruosités du marquis de Sade en paroxysme érotique». Ce n'est pas le cas, car Gamiani ou Deux nuits d'excès est une oeuvre plus sentimentale et bien moins violente que Les Cent Vingt Journées de Sodome de D.A.F. de Sade et moins pornographique que L'Anti-Justine de Restif de la Bretonne.
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La nuit vénitienne ; le chandelier ; il faut qu'une porte soit ouverte
Alfred de Musset
- Folio
- Folio Theatre
- 26 Août 2010
- 9782070342273
Non, Madame ; je veux dire ceci : que l'amour est immortellement jeune.
Et que les façons de l'exprimer sont et demeureront éternellement vieilles. Les formes usées, les redites, ces lambeaux de romans qui vous sortent du coeur on ne sait pas pourquoi, tout cet entourage, tout cet attirail, c'est un cortège de vieux chambellans, de vieux diplomates. de vieux ministres, c'est le caquet de l'antichambre d'un roi ; tout cela passe, mais le roi ne meurt pas : l'amour est mort, vive l'amour !
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Un spectacle dans un fauteuil ; la coupe et les lèvres ; à quoi rêvent les jeunes filles ; Namouna
Alfred de Musset
- Folio
- Folio Theatre
- 31 Janvier 2019
- 9782072732195
Un spectacle dans un fauteuil, composé par Musset en 1832, est un recueil poétique qui réunit à la fois une dédicace, une tragédie, une comédie, et un poème. L'auteur joue avec les attentes du lecteur, invité à imaginer un spectacle en lisant. Il suggère que le théâtre peut se passer d'une salle mais non d'un public, fût-il réduit à un seul individu. Ce principe lui permet d'exprimer toute sa fantaisie, qu'elle soit sombre dans La Coupe et les Lèvres ou aérienne dans À quoi rêvent les jeunes filles. L'inventivité de Musset se déploie aussi bien dans ce théâtre en liberté que dans l'insolente dédicace et dans le chef-d'oeuvre poétique qui referme le recueil, Namouna.
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De son premier grand amour, Musset a conclu que la faculté d'aimer lui serait à jamais étrangère ; d'où, peut-être, les caractéristiques de son théâtre : ce dégoût de la débauche, ce vain désir d'un bonheur simple, cette conviction que rien de pur ne sera plus offert à qui s'est une fois livré au plaisir. Sous cet éclairage, qu'est-ce que Lorenzaccio, sinon le drame de l'idéal absent, du scepticisme absolu et du désespoir qui saisit l'homme affronté à la perte d'un paradis ? S'il est réducteur de négliger chez Musset le versant de la fantaisie, qui inspire nombre de ses pièces, on se gardera d'oublier que l'auteur du Chandelier est aussi celui de La Matinée de don Juan, un court fragment dont le héros vieilli mène, par le truchement d'un Leporello sans illusions, la quête sans espoir, comme machinale, de l'idéal féminin. La nouvelle édition du Théâtre complet de Musset contient les quinze pièces rassemblées sous le titre de Comédies et proverbes et ici données à lire dans leur version originale, antérieure aux manipulations imposées par les contraintes de la scène. Elle procure également les oeuvres dramatiques non recueillies par leur auteur ou publiées posthumes, ainsi que des fragments et des ébauches où l'on trouve du meilleur Musset. On découvrira en appendice les textes qui sont à la source de Lorenzaccio : le livre XV des Chroniques florentines de Varchi et la pièce de George Sand, Un conspiration en 1537.
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Premières poésies / poésies nouvelles
Alfred de Musset
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 22 Septembre 1976
- 9782070321551
Au lecteur des deux volumes de vers de l'auteur Ce livre est toute ma jeunesse ; Je l'ai fait sans presque y songer. Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer ? Va-t-en pauvre oiseau passager ; Que Dieu te mène à ton adresse ! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me condamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un adolescent, Les derniers à peine d'un homme. 1840.
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Les deux maîtresses
Alfred de Musset
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche Libretti
- 18 Mars 2020
- 9782253240334
Dans le Paris des années 1830, un jeune dandy inconstant, en perpétuelle contradiction avec lui-même, tombe fou amoureux de deux femmes. Si la riche marquise de Parnes et la modeste madame Delaunay se ressemblent, leur condition les sépare. L'une est une aristocrate, mariée, reine de son domaine huppé de la Chaussée d'Antin. L'autre, veuve, vit modestement de ses travaux de couturière. Pour la première fois de sa vie, Valentin va devoir faire un choix.
Musset nous offre une variation pleine de charme sur un thème universel, et assortit son observation amusée du trio d'une réflexion plus profonde sur les mécanismes de l'amour.
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À quoi rêvent les jeunes filles et autres pièces
Alfred de Musset
- J'ai Lu
- Librio ; Theatre
- 12 Février 2004
- 9782290338063
"J'ai de la passion, et n'ai point d'éloquence.
Mes rivaux, sous mes yeux, sauront plaire et charmer.
Je resterai muet; - moi, je ne sais qu'aimer." Un amant muet, sans doute n'est-ce pas exactement ce à quoi rêvent les jeunes filles...
Laërte le sait bien, qui cherche à imposer le timide Silvio comme mari idéal à ses filles. Et s'il veut un jour l'avoir pour gendre, il n'a d'autre choix que de le métamorphoser en beau parleur. Le tendre et romantique Silvio sera-t-il à la hauteur de son rôle?
"À quoi rêvent les jeunes filles", "La nuit vénitienne", "Les marrons du feu": ces trois comédies de jeunesse, présentées par Frank Lestringant, professeur de lettres à la Sorbonne, déclinent avec subtilité les mystères et l'ironie de l'amour.
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Écrits par Musset dans la dernière partie de sa vie, entre 1842 et 1854, ces contes doux-amers dépeignent des héros solitaires en quête de bonheur, dont l´itinéraire est semé d´épreuves, d´émerveillements et de désillusions.
Plongeant leurs racines dans la nuit de l´enfance, ils composent un monde où l´on croise des chevaliers sans fortune (Pierre et Camille), des frères ennemis (Les Frères Van Buck) et des fées marquises (La Mouche)... Mais Musset y décrit aussi la société de son temps, comme dans Mimi Pinson, où il donne à la figure de la grisette ses lettres de noblesse. Dans l´Histoire d´un merle blanc, fleuron de ce recueil, l´auteur parle de sa condition d´artiste incompris, d´amant délaissé et de poète maudit. Plus émouvants que féeriques, plus réalistes que fabuleux, ces contes aux accents contrastés sont les chants du cygne de Musset.
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Lorenzaccio ; on ne badine pas avec l'amour ; et autres pieces
Alfred de Musset
- Flammarion
- Gf
- 5 Mars 2013
- 9782081301627
Ce recueil rassemble trois des plus célèbres pièces de Musset - Lorenzaccio, On ne badine pas avec l'amour, Les Caprices de Marianne -, ainsi que deux comédies de société, Le Chandelier et Il ne faut jurer de rien. Tour à tour cyniques et exaltés, ces textes composés entre 1833 et 1837 sont hantés par les thèmes qui ont fasciné l'enfant terrible du romantisme:l'enchantement et les rigueurs de la passion, et la difficulté d'être au monde. En rassemblant ces pièces à l'origine destinées à la seule lecture et tardivement portées à la scène, cette édition entend redonner au public et aux comédiens plaisir à lire et jouer Musset, ce poète avec lequel «l'Amour, fléau du monde, exécrable folie, n'avait jamais été étreint plus au vif et, pour ainsi dire, plus au sang» (Sainte-Beuve).
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«Je suis bien de l'avis de ceux qui aiment Musset, oui, c'est un poète à mettre au-dessus de Lamartine et de Victor Hugo ; mais ici ce n'est pas encore article d'évangile.» Dans les années qui suivent ce jugement de Balzac (Lettre à madame Hanska, 18 octobre 1834), Musset allait imposer aux sceptiques toute l'étendue de son génie de poète : par l'abondance des sujets traités et la diversité de ses tonalités, par son renoncement à l'ironie qui imprégnait encore les Premières Poésies et la conquête d'un lyrisme maîtrisé, le recueil des Poésies nouvelles est l'acte de naissance d'une nouvelle «grande poésie» accordée à son temps.
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Conseils à une parisienne et autres poèmes
Alfred de Musset
- Points
- Points Poesie
- 23 Septembre 2010
- 9782757819692
- Les poésies d'Alfred de Musset, tout à la fois lyriques et badines, audacieuses et tendres, charment par leur esprit. Tantôt odes à une muse, tantôt longues histoires rappelant les pièces du théâtre dans un fauteuil du dramaturge, elles reflètent la diversité de l'oeuvre de l'artiste. Conseils à une Parisienne et autres poèmes choisis réunit sous forme de recueil les plus beaux textes de l'un des grands auteurs romantiques.
- Alfred de Musset est né à Paris en 1810 et mort en 1857. Enfant prodige, poète et dramaturge à la vie tumultueuse, amant de George Sand, et admiré par les plus grands, de Sainte-Beuve à Victor Hugo, il est considéré comme l'un des plus grands écrivains romantiques français.
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« Je ne connais personne qui n´aimât pas la littérature de M. de Musset, quant à moi, je le dis, elle me plaît infiniment » : c´est en ces termes que Balzac salua la parution des Nouvelles.
Publiées dans la Revue des Deux Mondes entre 1837 et 1839, elles relatent des histoires de coeur tour à tour légères et graves, drôles et mélancoliques. Dandies et grisettes, espiègleries, baisers volés, rendez-vous furtifs, adieux déchirants : on devine toute la fantaisie des liaisons de l´auteur dans ces récits mettant en scène un homme épris de deux femmes (Les Deux Maîtresses), un amant artiste (Le Fils du Titien), ou encore un garçon sans le sou bien décidé à rassembler cent mille écus pour épouser celle qu´il aime (Croisilles)...
Empruntant tout à la fois au roman d´analyse classique, au récit grivois et au conte de fées, Musset accède ici à la haute maîtrise de son art de prosateur.
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ô mon George, ma belle maîtresse...
Alfred de Musset, George Sand
- Folio
- Folio 2 Euros
- 2 Septembre 2010
- 9782070439171
«Ah, George, quel amour ! jamais homme n'a aimé comme je t'aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que j'aime, je meurs d'amour, d'un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu, tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu'à mourir ! Et non ! je ne guérirai pas. Et non, je n'essaierai pas de vivre ; et j'aime mieux cela, et mourir en t'aimant vaut mieux que de vivre.»Alfred de Musset à George Sand, 1?? septembre 1834La plus célèbre correspondance amoureuse de l'époque romantique.
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les frasques sentimentales d'alfred de musset (1810-1857) avec george sand lui inspirèrent ce conte délicieux : le jeune peintre tizianello et sa tendre béatrice s'aiment clandestinement.
or, la venise du xvie siècle semble abriter l'amour
encore mieux que l'art et le tizianello amoureux se
laisse griser par la magie du carpe diem aux dépens
de ses pinceaux. un chef-d'oeuvre naîtra cependant de cet amour. le fils du titien a été publié dans la revue des deux mondes en 1838.
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Revue L'Avant-scène théâtre n.1295 : il faut ; je ne veux pas
Alfred de Musset, Jean-Marie Besset
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 18 Janvier 2011
- 9782749811727
Éditorial Du poème à la prose, par Olivier Celik Il faut / Je ne veux pas L'affiche Les textes des pièces Commentaires De l'amour au mariage, par Jean-Marie Besset La transparence du tulle., par Jean-Marie Besset Une scénographie en noir et blanc, par Gérard Espinosa Musset, maître du proverbe dramatique, par Sylvain Ledda Scènes de mariage, par Gilles Costaz Le Théâtre des 13 vents L'actualité Événement : le Paris de Patrice Chéreau, par Armelle Héliot Gens : Laurent Gutmann, par Laurent Deve Enquête : les bars et restaurants de théâtre, par Rodolphe Fouano La quinzaine de Gilles Costaz Lire : la sélection de L'avant-scène théâtre Résumé Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée : La Marquise refuse le badinage du Comte, son voisin et amoureux transi. Elle demande qu'on s'adresse à son intelligence et exige la sincérité des sentiments. Elle se méfie du désir et de l'inconstance des hommes, au risque de passer à côté du véritable amour. Le Comte, lui, exalte la beauté et la grandeur de l'amour malgré les faiblesses de la gent masculine.
Je ne veux pas me marier : La veille de son mariage, Vivien, une jeune femme prof de maths, aurait préféré que son promis, Tigrane, un brillant jeune financier, ne lui rende pas visite. Leur discussion d'avant mariage tourne à la veillée d'armes. Elle voulait réfléchir seule, il la pousse dans ses retranchements. À quoi riment cette cérémonie et cette institution si anciennes, pour un couple d'aujourd'hui, moderne et libéré ?
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Les deux maîtresses ; le fils de Titien, Emmeline
Alfred de Musset
- Table Ronde
- 13 Mars 2002
- 9782710324706
Croyez-vous, madame, qu'il soit possible d'être amoureux de deux personnes à la fois ? Si pareille question m'était faite, je répondrais que je n'en crois rien.
C'est pourtant ce qui est arrivé à un de mes amis, dont je vous raconterai l'histoire afin que vous en jugiez vous-même...
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Histoire d'un merle blanc
Alfred De Musset
- Avant-Scene Theatre
- Quatre-vents
- 1 Janvier 2003
- 9782907468763
" Qu'il est glorieux mais qu'il est pénible d'être en ce monde un merle exceptionnel... " Répudié par ses parents parce qu'il n'est pas de leur couleur, moqué pour sa voix qui en effare plus d'un, ballotté par le vent, sans ami, sans abri, un jeune oiseau s'interroge sur son identité... Fable autobiographique qui dépeint les amours malheureuses de Musset avec George Sand et ses déboires d'auteur incompris, l'Histoire d'un merle blanc est aussi une ode à la différence et s'adresse à toutes les âmes sensibles perdues dans la foule anonyme des conventions et des références. Classique / 1 personnage / 1 :00