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Le Noble Coran avec la traduction française du sens de ses versets et la translittération phonétique.
CD d'explication et d'aide à la récitation (les CD audio et CD-ROM contiennent quelques courtes sourates ainsi que l'explication des principales règles de prononciation. Leur contenu est identique). -
L'imam al-Nawawî, grand traditionniste dont les ouvrages les plus célèbres traduits enfrançais sont : les quarante hadiths, les jardins de la piété (Riyâd al-
Sâlihîn), le livre des invocations (al Adhkâr), recueille dans ce livre un grand nombre de hadiths Qudsi qu'il classe par thème pour en faciliter l'accès aux
lecteurs, II est mort à Nawâ (Syrie) en l'an 1277 J.C.
L'auteur a choisi de réunir quarantes Hadiths (conseils-récits du Prophète) parmi les dizaines de milliers rappartés par la tradition musulmane. Il
considère que chacun des hadiths sélectionné constitue une base essentielle de la religion musulmane.
L'ouvrage est en Bilingue arabe-français. Tout le texte arabe est vocalisé. Ceci facilité beaucoup la lecture pour les débutants.
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C'est une vie marquée par la tragédie qui s'achève brusquement par un suicide le 11 février 1963. Sylvia Plath, femme solaire et désespérée, avait alors à peine trente ans. Elle laissait derrière elle une oeuvre qui contribue aujourd'hui au rayonnement de la poésie américaine du XXe siècle.
Née dans une famille d'immigrés allemands du Massachusetts, formée à l'université de femmes de Smith College, mariée à Ted Hughes, qui fut l'un des poètes anglais les plus importants de sa génération, Sylvia Plath fascine autant qu'elle émeut, sa poésie surprend et bouleverse. Son destin tragique est celui d'une femme douée dé talents, d'une beauté et d'une énergie exceptionnels, à la fois démesurément ambitieuse et profondément blessée par une histoire familiale douloureuse, puis par l'échec de son mariage. Son cheminement est celui d'une femme de lettres dans la création, avec ses passions, ses luttes et ses contradictions. L'histoire de sa vie se confond avec la détermination à faire de soi un grand écrivain et à en payer le prix.
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William Faulkner ; une vie en roman
André Bleikasten
- Aden
- Le Cercle Des Poetes Disparus
- 11 Septembre 2007
- 9782848400990
En 1948, dans sa préface à Moustiques , Raymond Queneau notait déjà que "de tous les écrivains américains, Faulkner est celui dont la vie nous paraît la plus mystérieuse". Et Sartre, pas moins intrigué par l'homme derrière l'écrivain, concluait son essai sur Sartoris . par ces mots : "Il faudrait le connaître". Plus d'un demi-siècle après sa mort, on dispose de plus de cinq-cents de ses lettres, de l'ensemble de ses entretiens publiés, des témoignages de ses proches et de ses amis, et du travail de plusieurs biographes. Il n'est pas sûr que le souhait de Sartre ait été pour autant exaucé, nous n'avons pas fini de nous demander comment un petit poète anachronique du fin fond du Mississippi a pu devenir l'un des plus grands romanciers du vingtième siècle.
Faulkner lui-même, à en croire une de ses lettres à Malcolm Cowley, eût aimé n'être connu que par ses livres. Mais en 1949, quand il écrivit cette lettre, le mal était déjà fait. Faulkner n'avait pas seulement écrit des livres, mais l'auteur de ces livres était déjà une figure publique, et à la fin de la même année, à Stockholm, la majorité des membres de l'Académie suédoise était déjà prête à lui attribuer le Prix Nobel de littérature. Faulkner mourut célèbre et comblé d'honneurs, la photo du gentleman-farmer en veste de tweed usagé fut dans tous les journaux, et dès sa mort, les biographes se mirent au travail. Les misères de sa vie privée sont désormais des secrets de polichinelle. L'énigme Faulkner n'en continue pas moins à nous fasciner.
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Aimé CESAIRE, (1913-2008) élève brillant du Lycée Schoelcher de Fort-de- France, poursuit ses études secondaires en tant que boursier du Gouvernement Français au Lycée Louis Le Grand, à Paris. C'est dans les couloirs de ce grand lycée Parisien que, dès son arrivée, le jeune CESAIRE rencontre Léopold Sédar SENGHOR, son aîné de quelques années qui le prend sous son aile protectrice et fondent avec d'autres le mouvement littéraire de la négritude.
Poète (Cahier de retour au pays natal), essayiste, dramaturge, Aimé Césaire est de ces poètes dont à du mal à rendre compte de l'oeuvre, tant la production est immense.
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On ne saurait lire ce qui est le plus étonnant dans le destin de john keats : la fulgurante brièveté de sa carrière poétique, le gouffre qui sépare l'étroitesse matérielle de sa vie des univers de son imaginaire, ou encore les sidérantes métamorphoses de son écriture.
Quel lecteur, ignorant l'existence de keats (folle supposition), pourrait deviner qu'endymion, hypérion et les odes sont de la même main ? ces écritures se nourrissent pourtant d'une source unique : celle de la perte d'un amour premier dont keats ne put jamais faire le deuil. plaçant ainsi son univers sous le soleil noir de la mélancolie. " exister ", ce fut pour le poète apprendre à vivre avec cet impossible deuil.
Ecrire, c'était reconstruire par les mots la relation à la chose perdue. jusqu'au jour oú la quête mélancolique s'incarna dans l'amour le fanny brawne : passion certes condamnée par la maladie, mais déjà en elle-même tragique, puisqu'en la femme aimée c'était l'auge, la chose perdue, que recherchait inconsciemment le désir. cette " existence intime de keats se donne à lire bien sûr dans les lettres d'amour : mais elle fait trace surtout dans le champ poétique, ce lieu paradoxal oú le poète fait de son manque la substance de l'oeuvre.
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Le destin de Ted Hughes a cette rare particularité d'avoir inextricablement épousé celui d'une poétesse de force comparable. Mais ni lui ni Sylvia Plath n'aurait atteint pareille gloire l'un sans l'autre. Sylvia a puissamment voulu se donner la vie et la mort qu'il fallait pour se métamorphoser en une poésie qui demeure. Elle s'est immortalisée si fort que Ted aurait pu ne pas lui survivre autrement que comme un personnage dans le poème de sa vie. Mais il n'en est rien, loin s'en faut, car Ted Hughes fut un homme secret autant qu'un poète profond. La vie de Hughes est sombre comme ses écrits, parce qu'il voyait dans ses poèmes les manifestations erratiques et aléatoires de la vie souterraine de l'esprit. Il croyait que notre vie consciente n'était que la pauvre surface d'une riche épopée invisible. Les poèmes étaient pour lui des lettres en partie détruites que nous recevrions d'un autre monde. Sans doute n'était-ce là qu'une illusion, mais elle avait ses racines dans l'Angleterre dont il était issu. Car il venait du monde rural du nord, encore hanté par des superstitions ancestrales. Il préférait cette vie animale des esprits à la triste existence machinale de l'homme moderne. La vie des plus grands poètes est une allégorie, disait Keats : leur poésie en est la seule trace écrite qui vaille.
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Henri Michaux ; la poésie comme destin
Robert Brechon
- Aden
- Le Cercle Des Poetes Disparus
- 21 Mars 2005
- 9782848400761
Ce livre sur la vie et l'oeuvre de Michaux est la réflexion personnelle d'un disciple, qui ne dissimule pas sa ferveur. Il essaie de montrer comment, dans son cas, le destin de l'homme se confond avec le parcours du poète. Belge de naissance, dont la patrie est la langue française, poète devenu aussi un grand peintre, enfant attiré par les vies de saints, adulte tenté par les excès de l'esprit, en quête enfin, au grand âge, d'une sagesse nouvelle qui a retenu les leçons des mystiques d'orient et d'occident, il a passé sa vie à " se parcourir ", à prendre possession de toutes les richesses latentes dans " l'espace du dedans ", pour atteindre ou du moins approcher une forme de grandeur dont il pressent qu'elle est " la vraie mesure et capacité de l'homme, de l'homme insoupçonné ".
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Khalil Gibran le sage, le mystique, le poète ermite, le philosophe, le peintre.
Cet artiste aux mille talents publiait, avec Le Prophète, un ouvrage majeur. Un livre de sagesse dicté par un Prophète, al mustafa, qui après s'être égaré auprès d'un peuple qui ignorait son existence, lui prodigue, au moment des adieux, ses enseignements sur sa vérité du monde et des choses. Il avait fallu près de onze années à Khalil Gibran pour rédiger Le Prophète en langue anglaise. Il s'agissait-là d'une de ses plus belles oeuvres.
Elle est aujourd'hui revisitée par Salah Moussawy qui marche sur les pas du maître. Sa pensée vise l'universel et l'humanité entière, c'est au tour du messager calligraphe d'en faire toute la lumière. Ce livre est un voyage dans le coeur même de la poésie de Gibran et offre une double lecture, en anglais et en français, à travers une traduction originale. C'est une invitation à lier les réflexions philosophiques et spirituelles de l'auteur avec l'oeil créatif et inventif de Salah Moussawy qui nous propose ici une magnifique interprétation au travers de splendides calligraphies.
Il s'agit de l'alliance de deux virtuosités. Celle de l'orfèvre des mots, quêteur du sens des choses, et celle du sculpteur des formes. Chacun faisant de l'espace à l'autre dans un enrichissement mutuel pour qu'un sens nouveau se dessine, sur le chemin de la connaissance du monde.
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c'est une oeuvre majeure que celle de pierre jean jouve, alliant psychanalyse et mysticisme.
durant la période de la première guerre mondiale, l'auteur subit l'influence unanimiste, vit une grande amitié avec romain rolland et écrit des ouvrages teintés de tolstoïsme, généreux et pacifistes. de 1921 à 1925. il traverse une profonde crise intellectuelle qui l'amène à renier, à quarante ans, la totalité de son travail antérieur. cette rupture est d'abord d'origine mystique, jouve avant la révélation que la grande poésie est d'essence spirituelle et chrétienne.
en 1921, il a croisé sur sa route la psychanalyste blanche reverchon qui lui a fait découvrir les abîmes de l'inconscient humain. son écriture en sera définitivement transformée. pendant la seconde guerre mondiale, pierre jean jouve s'engage, par ses écrits. contre le nazisme puis, à l'issue du conflit, il accomplit un retour vers lui-même et marche, durant les dernières années de son parcours, vers sa " chine intérieure „ marquée par des poèmes et de profondes lectures de grandes compositions poétiques et musicales.
pierre jean jouve, né à arras en 1887, auteur d'une oeuvre tourmentée et admirable, s'est éteint en 1976 à paris.
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Léopold Sédar Senghor ; le maître de langue
Daniel Delas
- Aden
- Le Cercle Des Poetes Disparus
- 15 Avril 2006
- 9782848400877
La vie de Léopold Sédar Senghor associe, comme peu de créateurs le firent, poésie, politique et philosophie.
Cet Africain, issu du peuple sévère des campagnes, fut l'un des premiers étudiants noirs dans le Paris des années 1930 où il noua des amitiés solides avec Aimé Césaire et Georges Pompidou, réussit l'agrégation de grammaire et s'imposa progressivement dans les grands débats politiques de son temps, se faisant le champion et le penseur de la négritude. Prisonnier de guerre, il tire de cette épreuve un approfondissement de sa relation avec les tirailleurs sénégalais. Devenu président de la République du Sénégal, il donne un exemple (le sagesse presque unique en Afrique en se retirant l'heure venue de la vie politique. Il a été élu vu 1983 à l'Académie française.
La pensée et l'oeuvre politique et philosophique de Léopold Sédar Senghor, vécues dans l'action, parfois dans l'angoisse, restent actuelles et suscitent d'ailleurs encore aujourd'hui de vifs débats et de nombreuses controverses.
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un joli nom, catherine pozzi, qui sonne doux-étrange.
celle qui écrit ces mots dans son journal, le 1l novembre 1917, représente pour ses contemporains la femme élégante que les personnalités les plus en vue côtoient dans les salons mondains. de rares privilégiés comme julien benda, pierre jean jouve, ernst robert curtius, louis massignon, jacques maritain et marie de régnier, la très fidèle amie, témoignent de l'originalité de sa conversation, de son érudition et de l'exigence de sa réflexion.
en 1920, sa rencontre avec paul valéry initie une passion où le dialogue amoureux se nourrit de la volupté de l'intelligence. révélée au public par le travail de recherche et d'édition de lawrence joseph et de claire paulhan, catherine pozzi, dont le nom reste associé à une oeuvre essentiellement posthume, est désormais " hors la nuit des archives ". en écho aux paroles de jean paulhan, qui déclarait connaître ses vers par coeur, elle affirmait à la fin d'une vie marquée par un travail opiniâtre, constant défi à la maladie qui l'emportera à cinquante-deux ans : je suis évidemment, et je ne suis que poète.
là est mon identité. la biographie de mireille diaz-florian propose le récit d'une vie où s'incarne une destinée d'écrivain. le lecteur qui s'y engage entre en résonance avec une pensée et une sensibilité visionnaires.
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Revue Lettres n.1 ; Philippe Jaccotet ; juste le poète
Revue Lettres
- Aden
- 13 Mars 2014
- 9781909226548
Ce premier numéro qui paraît en même temps que la Pléiade consacrée au poète de son vivant, est dirigé par Jérôme Thélot, professeur de littérature française à l'université de Lyon, avec des articles d'Yves Bonnefoy, de Pierre Pachet, et de beaucoup d'autres spécialistes de l'oeuvre.
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Algernon Charles Swinburne est né en 1937 à Londres et mort en 1909.
C'est un devoir de mémoire que d'honorer l'oeuvre de ce grand poète francophile qui plaçait Hugo, Balzac et Baudelaire au faîte du panthéon de la littérature. Héritier des Romantiques anglais, Swinburne est le maillon qui fait passer la poésie britannique dans la modernité. Souvent blasphémateur et provocateur par son comportement en ses jeunes années, il persista à faire oeuvre de transgression tout au long de sa vie par son maniement de la forme poétique et l'exploration décisive des ressources du signifiant.
Il n'eut de cesse, en effet, de s'acheminer vers ce que l'on ne peut qu'appeler l'expression totale du verbe: faire parler et, surtout, chanter le désir, trouver les formes disant le corps aussi bien que la pensée et l'émotion, telle fut l'intention de Swinburne et la signification profonde de ses audaces créatrices si peu comprises par ses contemporains. Il s'agissait pour lui de toucher cette pointe extrême de l'intensité poétique faisant sentir à son lecteur la sublimité de l'être humain dans son rapport à la langue.
Les textes de ce recueil non seulement offrent une vue cohérente des aspects principaux de son oeuvre abondante, mais ils s'attachent aussi à faire sentir cette constante de son écriture. Les traductions inédites à la fin de l'ouvrage contribuent à faire redécouvrir aux lecteurs la pertinence de sa vision critique et l'étrange beauté de sa vision poétique.
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Ce livre qui est une vaste fresque consacrée à l'histoire de l'univers, depuis la création du Trône "El'Arch" et du Siège "Koursi", en passant par la Table bien gardée "Al-Lawh al-Mahfoudh", les cieux et la terre, les anges...traite dans un style facile et agréable des biographies des Prophètes et Messagers de Dieu, depuis Adam, jusqu'à Jésus. Cette oeuvre s'est imposée, comme une référence dans les milieux de l'Islam, pour la connaissance de la vie des Messagers de Dieu aussi bien ceux qui sont citées dans le Coran que d'autres.L'imâm Abou al-Fidâ 'Imad ad-Dîn 'Isma'îl Ibn Oma Ibn Kathîr al-Qorâchi al-Basrânî naquit en 701 h à Mijdal, un village dans les faubourgs de Bosra, au sud de Damas. Son père était prédicateur. Il mourrut alors qu'Ibn Kathîr avait quatre ans. Son frère, le cheikh Abd al-Wahâb prit soin de lui et veilla sur son éducation. Il déménagea à Damas en 706 h quand Ibn Kathîr avait cinq ans. Il a écrit plusieurs livres, dont :
- La célèbre exégèse connue sous le nom de "Tafsîr Ibn Kathîr". Ce livre compte parmi les meilleurs livres basés sur les diverses techniques d'exégèse. - Le célèbre livre d'histoire connu sous le nom de "al-Bidâya wa an-Nihâya" - La Biographie du Prophète (bsl) "as-Sîra an-Nabawiyya sous le nom de al-Foussoul fî Ikhtisâr Sirat ar-Rassoul".
Il mourut à Damas en 774 h.
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Ainsi que l'indique le titre de ce recueil, les « Sagesses Musulmanes » constituent la pensée de différentes époques de l'islam, qui a été profondément influencée par le contenu mystico-philosophique du Coran, livre révélé au prophète Mohammed.
Les sagesses musulmanes sont, soit extraites du Coran, soit émanant des hadiths (les dits) du Prophète Mohammed, soit des pensées de ses compagnons et des savants musulmans.
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Tracer les formes de l'Amour avec son calame, maints calligraphes s'y sont essayés pour partager l'essence du mot et l'exprimer dans le signe qui lui donne un nouveau souffle, une autre vie.
Calligraphier l'Amour c'est entrer dans la ronde de la lettre et de l'esprit en une danse sensuelle qui unit le calligraphe au poète, le calligraphe au mystique. Salah Moussawy, en se replongeant dans les vers inégalés du grand mystique Jalal ud-Din Rûmi, nous fait redécouvrir dans cet ouvrage les doux tourments de la quête divine à travers de magnifiques calligraphies.
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Aleksandr Blok ; l'horizon est en feu
Jean-louis Backès
- Aden
- Le Cercle Des Poetes Disparus
- 16 Mars 2006
- 9782848400778
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Oscar Wilde ; les mots et les songes
Pascal Aquien
- Aden
- Le Cercle Des Poetes Disparus
- 26 Novembre 2005
- 9782848400808
Lorsqu'il mourut le 30 novembre 1900, Oscar Wilde, anéanti par deux années d'incarcération à la suite de sa condamnation pour " outrage aux moeurs ", n'existait plus guère aux yeux du monde : cruel et étonnant destin pour l'un des artistes les plus doués de son temps, broyé par l'hypocrisie et la bonne conscience. Doué, Wilde l'était assurément : poésie, roman, nouvelles et contes, théâtre, essais critiques et journalisme, il n'est guère de domaine auquel il n'apportât sa contribution essentielle et novatrice. Rêveur des mots et magicien des songes, maître des formes et ennemi des prétentions gourmées et des médiocrités autosatisfaites, il a défendu ses convictions et rompu des lances jusqu'à se briser contre l'airain de l'ordre établi. Toujours admirable ? Non pas. Mais vivant et tourmenté, délicieux et insolent, généreux et partial dans ses appréciations, ses amours et ses amitiés, selon que le vent fut bon ou mauvais. Oscar Wilde ? Un écrivain de génie et un être de désir.
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Lorca ou la sublime mélancolie ; morts et vies de Federico García Lorca
Jocelyne Bourligueux
- Aden
- Le Cercle Des Poetes Disparus
- 9 Janvier 2009
- 9782848400891
quelque part, sous une stèle plantée parmi les oliviers, au fond d'une fosse commune comme il en existe des centaines d'autres, héritage de la période noire du franquisme qui s'est abattue sur l'espagne, gît le corps du pianiste, compositeur, peintre, dramaturge, mais surtout d'un des plus grands poètes du xxe siècle, federico garcia lorca, né le 5 juin 1898 à fuente vaqueros, fusillé au petit matin du 19 août 1936 à viznar, un petit village près de grenade.
grenade oú il a fait ses études de philosophie et de droit, oú il s'est lié d'amitié avec le grand compositeur manuel de falla. grenade qui a vu naître en 1918 impressions et paysages, son premier recueil en prose. puis madrid, oú il a fréquenté dali, alberti, bunuel, et oú allait triompher sa pièce de théâtre mariana pineda, en 1927, avant le succès de son recueil le plus connu, el romancero gitano.
puis ce fut le mal-être et le départ en 1929 pour new york. et cuba, oú il est invité à donner des conférences. de son séjour tourmenté il tirera une oeuvre novatrice et profonde : poète à new york. mais c'est à son retour en espagne l'année 1930, et tout en dirigeant le théâtre ambulant de la barraca, qu'il s'attelle à l'écriture de ses chefs-d'oeuvre. yerma noces de sang. dona rosita la soltera, et la maison de bernarda allia.
lorsque la guerre civile éclate en juillet 1936, à la veille de son départ pour le mexique, il retourne à grenade en ignorant qu'il va au-devant d'une fin atroce ; alors que ses bourreaux ignorent qu'on ne peut tuer le chant du poète que le supplice, la mort et le temps ne font qu'amplifier.
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