Faye mène la belle vie à l'étranger. Sa société Revenge est plus florissante que jamais et son ex-mari infidèle se trouve derrière les barreaux. Mais juste au moment où Faye pense que tout est rentré dans l'ordre, sa petite bulle de bonheur est de nouveau menacée. Après l'impitoyable «La Cage dorée», Camilla Läckberg poursuit son diptyque trépidant avec un thriller qui fait funestement écho au destin de tant de femmes depuis la nuit des temps. Dans un monde régi par la perversité de l'homme, Faye est de nouveau sur le pied de guerre et sa vengeance sera terrible.
Après avoir perdu un procès en diffamation, Mikael Blomkvist, brillant journaliste d'investigation, démissionne de la revue Millénium et ressasse son dépit.
Il est contacté par un magnat de l'industrie qui lui confie une enquête vieille de quarante ans : sur l'île abritant l'imposante propriété familiale, sa nièce, Harriet Vanger, a naguère disparu, et il reste persuadé qu'elle a été assassinée. Si ce n'est pas exactement le hasard qui réunit Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander, réchappée des services sociaux et génie de l'informatique, c'est une vraie chance, car la jeune femme va bien vite s'imposer comme le meilleur atour du journaliste pour élucider l'affaire.
L'intolérance, l'hypocrisie, la violence et le cynisme de notre monde contemporain - aux niveaux politique, économique, social, familial - sont les ressorts de ce polar addictif, au suspense insoutenable, qui a enthousiasmé des millions de lecteurs.
Chargé de l'enquête sur un assassinat commis à Edimburg, Fin MacLeod est envoyé sur son île natale de Lewis, en Ecosse, quand un second cadavre apparemment exécuté selon le même modus operandi y est découvert. Persuadé que les deux affaires ne sont pas liées, Fin doit composer avec un décor et des gens qu'il a quittés dix-huit ans auparavant... Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May compose un roman palpitant parsemé de fausses pistes, de scènes glaçantes et de personnages aussi frustes que menaçants.
Novembre 1945 : Nahum Marquez est condamné à mort pour avoir assassiné la femme d'un dignitaire du régime franquiste. Novembre 1975 : Lucia rentre à Barcelone après un long exil, en compagnie des cendres de son père et des fantômes qui l'ont fait fuir à Vienne. Le généralissime agonise et avec lui une Espagne décrépie et violente incarnée par le commissaire Ulysse, prêt à livrer la dernière bataille. Ils se sont affrontés dans une autre vie et chacun veut se délester au profit de son meilleur ennemi du fardeau du poids des morts.
Le premier roman de l'auteur de «La Tristesse du Samouraï» enfin publié en France. On retrouve dans ce premier roman toutes les thématiques chères à l'auteur : le poids de l'histoire, les tourments de l'Espagne et ceux de l'âme ainsi que les nuances de tout le mal que l'on peut faire par amour, en bâtissant sa vie sur le mensonge.
Faye a voué sa vie à Jack, elle a tout sacrifié pour lui. Mais lorsque Jack - coureur de jupons invétéré - la quitte pour une jeune collaboratrice, laissant Faye complètement démunie, l'amour fait place à la haine. La vengeance sera douce et impitoyable : il lui a tout pris, elle ne lui laissera rien. Premier volet du diptyque formé avec "Des ailes d'argent", "La Cage dorée" est un thriller glaçant qui résonne funestement dans l'ère #MeToo. Camilla Läckberg quitte Fjällbacka pour explorer la perversité de l'homme dans les hautes sphères de la société stockholmoise. Et montrer combien il peut être fatal de sous-estimer une femme...
Élevé au rang de classique contemporain par la critique internationale«, L'Ombre du vent», le livre aux 25 millions de lecteurs, est le premier volet de la saga du «Cimetière des Livres oubliés», magistralement conclue par «Le Labyrinthe des esprits» (Actes Sud, 2018).
En rupture de ban avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. La mort tragique de son jeune fils a pulvérisé son mariage, impuissant et résigné, il a quitté la police. La lande balayée par les vents, la fureur de l'océan qui s'abat sur le rivage, les voix gaéliques des ancêtres qui s'élèvent en un chant tribal : il pense pouvoir ici retrouver un sens à sa vie. Mais peu de temps après son arrivée, on découvre le cadavre d'un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière pendant une cinquantaine d'année.
Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de son amour de jeunesse Marsaili, et font de lui le suspect n°1. C'est une course contre la montre qui s'engage alors pour découvrir la vérité : l'inspecteur principal est attendu sur l'île pour mener l'enquête et il n'épargnera pas le vieil homme, atteint de démence sénile, dont les souvenirs s'effacent jour après jour. L'évocation de l'histoire personnelle de Tormad lève le voile sur un pan de l'histoire écossaise largement méconnue.
Il faisait partie des «Homers» : ces enfants orphelins ou abandonnés que l'église catholique envoyait sur les îles Hébrides. Débarqués des ferrys, avec autour du cou une pancarte indiquant le nom de leur nouvelle «famille», ils constituaient surtout une main d'oeuvre gratuite et un rempart contre la consanguinité qui frappait l'archipel. Au rythme des fulgurances qui traversent l'esprit malade du vieil homme, le passé ressurgit, douloureux, misérable, dramatique et permet l'identifcation du cadavre, qui vient mettre fin à des décennies de vengeance.
Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millénium.Dans ce deuxième volume de la trilogie Millénium Stieg Larsson nous embarque dans un univers à cent à l'heure et signe un thriller au rythme affolant.
En pleine Révolution culturelle, le pouvoir chinois construit une base militaire secrète destinée à abriter un programme de recherche de potentielles civilisations extraterrestres. Ye Wenjie, une jeune astrophysicienne en cours de "rééducation", parvient à envoyer dans l'espace lointain un message contenant des informations sur la civilisation humaine. Premier volume d'une trilogie culte d'une ambition folle.
Un changement dans la vie de Satoru fait qu'il doit se séparer de Nana, son chat adoré. Débute alors une série de voyages chez des amis d'enfance, aux quatre coins du Japon, pour lui trouver un nouveau foyer. Mais le rusé matou, narrateur de ce savoureux roman, ne l'entend pas de cette oreille : il fera tout pour rester avec Satoru et prolonger l'aventure.
Cristina Sánchez Pradell, flic à Marviña, dans la région de Malaga, est de garde cette nuit-là. Quand le poste est appelé pour un cambriolage, elle accepte de remplacer l'un de ses collègues sans imaginer un seul instant qu'en mettant les pieds à La Paloma, luxueux quartier à la vue imprenable sur la Méditerranée, sa vie va basculer irrémédiablement.
Alors que l'affaire se corse et semble impliquer un homme recherché par l'agence britannique de lutte contre le crime organisé, John Mackenzie, un policier écossais réputé pour son flair autant que pour son caractère exécrable, est détaché sur les lieux, sous le soleil cuisant d'Andalousie. Aux côtés de Cristina qui se sent désormais à chaque instant menacée, il va remonter la piste d'un trafic de grande ampleur.
Après les Hébrides, Peter May nous embarque dans une autre région chère à son coeur, voisine de Gibraltar, ce bout de terre aux confins du continent européen qui cristallise nombre des tensions d'aujourd'hui.
Opus final de la trilogie de Lewis, Le Braconnier du lac perdu est aussi le plus apocalyptique. Tandis que les hommes font face à la puissance dévastatrice de la nature, l'heure des derniers comptes sonne sur Lewis et réclame son lot de victimes.
Un groupe de cinq cents personnes a été envoyé dans l'espace pour coloniser une autre planète. Dans un état de semi-conscience, les êtres humains en devenir qu'ils sont suivent une éducation qui leur est dispensée par une intelligence artificielle. À trente ans, ils seront parfaitement formés pour appréhender leur nouveau monde. Mais après quinze ans seulement, une explosion à bord du vaisseau en tue la majorité et détruit la plus grande partie de leurs vivres. Nus, terrifiés, les soixante jeunes rescapés tentent d'utiliser l'IA pour mettre sur pied leur colonie, mais les luttes de domination font bientôt leur apparition, et ils découvrent que leur pire ennemi n'est ni l'environnement hostile, ni l'IA, mais bien leurs pairs.
Que les lecteurs des deux premiers tomes de la trilogie Millénium ne lisent pas les lignes qui suivent s'ils préfèrent découvrir par eux-mêmes ce troisième volume d'une série rapidement devenue culte. Le lecteur du deuxième tome l'espérait, son rêve est exaucé : Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire : Lisbeth, très mal en point, va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elle diverses accusations qui la font placer en isolement par la police. Un ennui de taille : son père, qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle... Il n'existe, par ailleurs, aucune raison pour que cessent les activités souterraines de quelques renégats de la Säpo, la police de sûreté. Pour rester cachés, ces gens de l'ombre auront sans doute intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui savent. Côté forces du bien. on peut compter sur Mikael blomkvist, qui, d'une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d'autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d'Etat qui pourraient, par la même occasion, blanchir à jamais Lisbeth. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédactrice en chef d'une publication concurrente.
Dialogue à plusieurs niveaux de narration entre une jeune femme en quête de sa vocation à New York à la fin des années 70 et l'écrivaine chevronnée qu'elle est devenue quarante ans plus tard, ce «portrait de l'artiste en jeune femme», virtuose, incisif et poignant, septième roman de Siri Hustvedt, rassemble et magnifie les thèmes qui ont fait la renommée internationale de l'autrice : le temps comme étrangeté, la violence et la cruauté du patriarcat, la capacité de l'imaginaire à recréer le présent, voire à le guérir.
Depuis Les Cercueils de zinc et La Supplication, Svetlana Alexievitch est la seule à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu'a été l'URSS, la seule à écrire la petite histoire d'une grande utopie. Mais elle est avant tout un écrivain, un grand écrivain. Ce magnifique requiem utilise une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés.
À Stockholm, un SDF est retrouvé mort dans un parc du centre-ville - certains de ses doigts et orteils amputés. Dans les semaines précédant sa mort, on l'avait entendu divaguer au sujet de Johannes Forsell, le ministre de la Défense suédois. S'agissait-il des délires d'un déséquilibré ou y avait-il un véritable lien entre ces deux hommes ? Michael Blomqvist a besoin de l'aide de Lisbeth Salander. Mais cette dernière se trouve à Moscou, où elle a l'intention de régler ses comptes avec sa soeur Camilla.
Quichotte, un représentant de commerce vieillissant obsédé par le «réel irréel» de la télévision, tombe éperdument amoureux d'une reine du petit écran et s'embarque, à travers les routes d'Amérique, dans une quête picaresque pour lui prouver qu'il est digne de sa main. À ses côtés, Sancho, son fils imaginaire. Ce roman d'une ampleur phénoménale raconte l'histoire d'une époque déréglée - «l'Ère du Tout Peut Arriver» - et brasse dans son sillage des thèmes aussi divers que les relations père-fils, les querelles frère- soeur autour d'actes impardonnables, le racisme, la crise des opiacés, les cyber-espions, la science-fiction, l'histoire de l'Auteur qui a créé Quichotte, et la fin du monde. Exubérant et drolatique, «Quichotte» est une bombe littéraire sur fond d'apocalypse.
Après le succès du « Problème à trois corps » (prix Hugo du meilleur roman 2015), Liu Cixin revient avec une suite magistrale et haletante.
Ce texte est un requiem à la mémoire d'une solitude, celle de l'auteure au coeur de son pays perdu. De l'enfance à la maturité tourmentée par l'engagement politique, esthétique et féministe, Asli Erdogan dévoile ici une existence tendue depuis toujours vers la nécessité d'écrire. Au centre de cet art poétique se dresse, sublime, la ville d'Istanbul, telle une matrice vertigineuse. Et les ruelles de Galata, quartier tant aimé, arpenté, labyrinthe grand ouvert sur le Bosphore.
Une autobiographie en creux.
Avant que la lucidité ne le quitte à jamais, un homme écrit à la femme de sa vie, dans le chaos absolu d'une mémoire vacillante, de longs feuillets recto/verso. D'un côté : l'itinéraire d'un enfant sans amour et l'affliction d'un adulte sans dieu ; de l'autre : l'histoire du Mal souverain. Confiteor (en latin : je confesse) est une véritable cathédrale profane.
Lorsqu'une ingénieure en aéronautique originaire du début du XXIe siècle sort de son hibernation, elle réveille avec elle le souvenir d'un programme qui confronte l'humanité à un choix crucial : il en va en effet de la survie des Terriens... Après «Le Problème à trois corps »et «La Forêt sombre», Liu Cixin referme l'un des cycles de science-fiction les plus ambitieux de ce siècle.
Suite aux infractions qu'elle a commises en sauvant le petit garçon autiste dans «Ce qui ne me tue pas», Lisbeth Salander est incarcérée dans une prison de haute sécurité pour mise en danger de la vie d'autrui. Lorsqu'elle reçoit la visite de son ancien tuteur, Holger Palmgren, les ombres d'une enfance qui continue à la hanter resurgissent. Avec l'aide de Mikael Blomkvist, elle se lance sur la piste de crimes d'honneur et d'abus d'État, exhumant de sombres secrets liés à la recherche génétique. La saga «Millénium »continue en poche.
Muse, dis-moi l'homme inventif, qui erra si longtemps, Lorsqu'il eut renversé les murs de la Sainte Ilion, Qui visita bien des cités, connut bien des usages, Et eut à endurer bien des souffrances sur les mers, Tandis qu'il luttait pour sa vie et le retour des siens.
De ce livre fondateur - le récit du retour d'Ulysse à Ithaque après la guerre de Troie - nombre de traductions ont été données. Celle de Frédéric Mugler, restant la plus fidèle possible au texte original, tente de lui rendre aussi sa puissance lyrique et incantatoire : la poésie d'Homère était dite, ou chantée. Or le choix du vers de quatorze pieds, dont la longueur permet - au fil du texte - de restituer l'ampleur du poème tout entier, rend au chant son jaillissement et ses harmoniques secrètes.