Jacques Lacan (1901-1981) est une figure incontournable du paysage intellectuel de l'après-guerre. Source d'enthousiasme autant que de controverse, son enseignement de plusieurs décennies rayonne au-delà du monde psychanalytique, notamment par le profond remaniement qu'il fait subir à certaines notions philosophiques majeures comme le sujet, le désir, l'Autre, le réel ou encore le discours. En suivant le fil conducteur du «ratage» et du «non-rapport sexuel», cet ouvrage s'efforce de rendre accessible une pensée dont l'expression parfois sibylline ne révèle pas immédiatement sa rigoureuse cohérence et sa puissante inventivité.
Alexis de Tocqueville est le penseur de la modernité politique. Grand témoin d'un monde en mutation, il s'est appliqué, à l'aube du XIXème siècle, à définir ce régime jusqu'alors inédit en France qu'est la démocratie. Ce nouvel état politique et social mit fin à des siècles d'aristocratie en hissant au plus haut l'étendard de l'égalité. Mais Tocqueville sent sourdre, au-delà des apparences, que la démocratie doit combattre le despotisme latent qu'elle porte en elle. D'une perspicacité et d'une actualité troublantes, l'oeuvre de Tocqueville nous montre qu'il appartient aux démocrates, encore aujourd'hui, et peut-être plus que jamais, de faire vivre la liberté.
La place décisive qu'occupent aujourd'hui les connaissances scientifiques dans la vie sociale rend indispensable une réflexion philosophique sur la manière dont ces connaissances sont construites et sur les critères en vertu desquels elles peuvent prétendre constituer une représentation objective du réel. Qu'est-ce que la science ? En quoi les hypothèses et théories dont elle est composée se distinguent-elles de discours idéologiques ou de simples interprétations subjectives ? Que peuvent-elles nous apprendre à propos des phénomènes naturels ou des comportements humains ? Quelles sont les méthodes employées par les différentes disciplines scientifiques et comment celles-ci évoluent-elles ? De telles questions relèvent de l'épistémologie, c'est-à-dire d'une recherche philosophique portant sur les normes que doivent respecter les jugements scientifiques, ces normes étant considérées dans leurs rapports à différentes explications du fonctionnement de la connaissance humaine. Cet ouvrage d'introduction à l'épistémologie a pour objectif de fournir au lecteur un aperçu de ce domaine de réflexion qui s'est considérablement développé depuis le début du XXe siècle tout en rappelant l'enjeu que représente l'association de l'apprentissage des sciences à une véritable formation de l'esprit critique.
Destinée au « grand public », aux élèves de classe terminale, aux étudiants de classes préparatoires ou de licence, cette collection propose une introduction très didactique à la pensée des grands philosophes.
Introduction à la pensée de Freud. Pour les étudiants du Supérieur. Par un des auteurs du Livre noir de la psychanalyse.
Trop connu, Machiavel ? Chargé dès 1513, avant même la parution de son célèbre Prince, d'une réputation catastrophique que les siècles suivants se sont plus à entretenir, il se pourrait, au contraire, que le célèbre Florentin soit encore trop souvent méconnu.
Mais rien ne sert de vouloir justifier Machiavel d'un point de vue moral : on pécherait par angélisme, et l'on manquerait le sens véritable de son oeuvre. Mieux vaut se plonger dans la finesse et la profondeur de cette pensée atypique, non systématique, républicaine et novatrice, à travers l'analyse des notions qui structurent sa pensée.
Tout savoir et comprendre de la philosophie de Rousseau.
Destinée au « grand public », aux élèves de classe terminale, aux étudiants de classes préparatoires ou de licence, cette collection propose une introduction très didactique à la pensée des grands philosophes.
Tout savoir et comprendre de la philosophie d'Homère.
Destinée au « grand public », aux élèves de classe terminale, aux étudiants de classes préparatoires ou de licence, cette collection propose une introduction très didactique à la pensée des grands philosophes.
Introduction à la philosophie bouddhiste.
Locke est célèbre pour une philosophie dont on lui prête la paternité : l'Empirisme moderne. En lisant son Essai sur l'Entendement Humain , de 1690, on se rend compte qu'il n'en est rien. Bien plutôt, il s'agit de la première Philosophie de l'Esprit. En ces temps où l'on nous dit que nous ne pensons que grâce aux neurones, Locke nous démontre que les facultés mentales ne sont pas des fantasmagories. Ces facultés mentales permettent l'émergence de la pensée, de l'entendement, mais surtout de la conscience, que Locke est le premier à conceptualiser. Et il faut ajouter à cela les notions essentielles de « moi », de « moi personnel », et d'« identité personnelle ». On voit peu à peu se dessiner quelque chose : l'humain, dans toute sa complexité. La seule manière de lutter contre le réductionnisme pseudo-scientifique qui, par certains côtés, ronge notre dignité d'être humain, en tant aussi qu'être psychique et mental, c'est encore la Philosophie. Et, de fait, une introduction à la lecture de l' Essai , nous semble, plus que jamais, d'une grande actualité.
Agencement Devenir Empirisme Événement Machine Multiplicité Plan Problème Rhizome Temps La philosophie de Gilles Deleuze a su parcourir la frontière liant philosophes et non-philosophes. Une telle pensée ne vaut qu'en tant qu'elle s'expérimente, et que son texte produit des effets de devenir, de rhizome et de minorité, selon les termes deleuziens les plus connus. Mais la philosophie deleuzienne est aussi une explication serrée et rigoureuse avec l'histoire de la philosophie : la théorie des multiplicités ou le statut des problèmes sont ainsi, parmi d'autres, des noeuds philosophiques où Deleuze fait entendre sa force critique. À travers l'exposé de dix concepts centraux de sa philosophie, on essaiera de montrer comment se déploie une pensée deleuzienne technique mais se défiant résolument de tout académisme.
La philosophie comme science du monde La représentation La Volonté Le pessimisme La contemplation esthétique Le génie La hiérarchie des arts La liberté de la volonté La question morale La négation du vouloir-vivre « Ma philosophie est comme Thèbes, écrit Schopenhauer. Elle a cent portes. On peut y pénétrer de toutes parts et par chaque porte accéder au coeur même de la ville. » En effet, expression d'une « unique pensée », la métaphysique de Schopenhauer n'est ni une théorie de la connaissance, ni une esthétique, ni même une éthique : elle est tout cela à la fois. Elle apparaît comme la tentative audacieuse de saisir en son entier l'énigme même du monde et d'en offrir le déchiffrement complet.