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Fage
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Des citations d'artistes surréalistes tels que Hans Arp, Brassaï, André Breton, Leonora Carrington, André Breton, Salvador Dali, René Magrtitte ou Man Ray offrent un parcours au sein de ce mouvement poétique et artistique né dans le sillage de Dada vers 1919. Elles sont accompagnées de 54 reproductions d'oeuvres qui illustrent les propos.
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« Ici, vous pouvez m'objecter et me dire qu'il existe tout autant de façon de dessiner une pomme.
Vous conviendrez cependant que peu importe la manière dont une pomme est présentée ; de l'interprétation photographique à l'interprétation abstraite, toutes ont une chose en commun : la pomme ne peut jamais être mangée avec autant de plaisir que le vrai fruit. Avec les mots, tout est possible, appeler le noir blanc, appeler bêche une pelle, appeler le vrai faux, ou le faux vrai, la droite, la gauche ou vice-versa. Finalement, nous assistons au spectacle de tous ces acrobates mangeant leurs propres mots, sinon avec plaisir, du moins pour le délice et la satisfaction de leurs auditeurs. » Préface pour un roman imaginaire, 1944
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Pour sa cinquième année d'existence, l'Agenda Paroles d'artiste nous invite à passer les mois et les saisons en compagnie des artistes fondateurs du groupe des impressionnistes dont Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Paul Cézanne, Edgar Degas, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, Georges Seurat, Édouard Manet, ou Frédéric Bazille.
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Une pandémie d'origine inconnue a décimé la population nord-américaine (et sans doute celle de toute la planète).
Ish, qui a survécu au mal mystérieux, entame une traversée de l'Amérique qui va ancrer en lui la conscience que rien ne pourra plus être comme avant. Il parviendra à fonder une famille, quelques survivants s'agrégeront et formeront une petite communauté autour de lui, une « Tribu » qui, confrontée à l'après, sera partagée entre la détresse, l'apathie et l'espoir, entre l'exploitation de l'héritage laissé par la civilisation effondrée (ses ressources, règles, croyances etc.) et la nécessité de tout réinventer pour redonner goût et sens à la vie.
Si La Terre demeure (traduction du titre original Earth Abides qui cite l'Ecclésiaste) relève a priori de la fiction post-apocalyptique et dystopique, il excède les limites du genre par la profondeur et l'actualité du regard qu'il porte sur le sort des êtres et des choses qui composent un monde, sur ce qu'est une société humaine en crise :
Comment elle dure, se disloque, peut renaître ou non...
Aux États-Unis, où il a été publié en 1949, la même année que 1984 d'Orwell, le roman de l'anthropologue George Stewart est considéré comme un classique de la science- fiction (28 rééditions). Bien que traduit en français dès 1951 et réédité en 1980, La Terre demeure est restée en France une oeuvre méconnue.
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Henri Focillon (1881-1943). Entre 1910 et 1920, Henri Focillon s'attache à l'étude de l'art d'Extrême-Orient. Trois publications en attestent, dont Hokousaï, éditée en 1914. La pensée de Focillon qui se cristallisera plus tard dans la Vie des formes (1934) et L'Art d'Occident (1937) est déjà opérante dans cet ouvrage consacré à Hokusaï. Si la plupart des pages du livre sont consacrées à des anecdotes biographiques, pour Focillon l'objectif est de proposer pour l'art japonais une méthode analytique efficace, et cette tentative d'ordre théorique est alors inédite. Xatsushika Hokusaï (176o-1849). Aussi admiré en Occident que contesté au japon. Katsushika Hokusaï fut l'un. des plus grands artistes qu'Edo (Tokyo) ait engendrés. Il laissa une oeuvre monumentale, inégale et géniale d'une- diversité sans pareille. Peintre, théoricien; dessinateur et xylographe admirable, il fut le type même de l'artiste ne vivant que pour son art, solitaire et toujours insatisfait. A la fin du premier volume des Cent vues du Mont Fuji (1834-1835), il écrivit que son oeuvre exécutée avant l'âge de soixante-dix ans ne comptait pas, qu'à quatre-vingt-dix ans il pénétrerait le secret des choses, qu'à cent ans il serait un vrai peintre, et qu'à cent dix ans il atteindrait la perfection. Observateur inlassable des hommes et de la nature, il accomplit une simplification hardie des formes et fit des contrastes et harmonies de couleurs, dans ses séries de paysages notamment, un usage qui renouvela l'art de l'estampe.
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Incontournable à la compréhension du surréalisme, Le
Miroir du merveilleux se livre à une exploration de
l'univers poétique à travers les thèmes de « la création et
la destruction du monde », « la traversée des éléments et
les épreuves purificatrices », « la lutte contre la mort », «
les voyages merveilleux », « la prédestination », « la
quête du Graal », « la puissance magique de l'Amour ».
L'index comprend une quarantaine d'auteurs et une
trentaine d'oeuvres anonymes de toutes époques et de
tous lieux qui sont autant de témoignages du merveilleux
en chacun de nous et qui marquent l'ambition universelle
de ce livre. -
Sur le principe de Paroles d'artiste, nous entamons une nouvelle collection : Paroles d'artistes au pluriel, afin de rendre compte d'un mouvement dans sa diversité. Deux titres sont prévus en 2024 : Paroles d'artistes Impressionnistes à l'occasion des 150 ans de l'impressionnisme (1874-2024) et Paroles d'artistes Surréalistes à l'occasion du centième anniversaire du surréalisme.
Avec 54 reproductions d'oeuvres impressionnistes, cet ouvrage offre un parcours au sein du groupe d'artistes, autour de Claude Monet, ayant choisi d'exposer en marge du Salon officiel entre 1874 et 1886.
Critiqués de leur vivant, considérés comme des barbouilleurs, les impressionnistes bousculent la tradition et nous proposent la révolution du plein air, les sujets réalistes et célèbrent la modernité. -
Charlotte Henschel
Priscilla Fougères
- Éditions Fage
- Catalogue D'exposition
- 23 Août 2024
- 9782849757901
« Charlotte Henschel apporte simplement ce qu'elle peint, un peu effrayée comme on sort d'une longue nuit en tenant des diamants dans la main sans voir comme ils brillent. » Jacques Lassaigne, 1947
En recourant aux vocabulaires des grands courants artistiques (cubisme, surréalisme, abstractions) Charlotte Henschel (Breslau, 1892 - Paris, 1985) développe une oeuvre singulière qui s'inscrit pleinement dans l'histoire de l'art du 20e siècle. Sa peinture riche en couleurs et en matière, recèle mystères et symboles. Ses poèmes sont ses seuls écrits.
Pour témoigner de sa vie d'artiste femme à Breslau, Berlin et Paris, d'Allemande et de Juive en France occupée dans la campagne du Lot, une première tentative biographique qui doit beaucoup à une certaine valise... Amorce d'une redécouverte, cette publication est la première consacrée à Charlotte Henschel.
À travers les oeuvres, les archives, les témoignages, les lieux, la vie de Charlotte Henschel se raconte peu à peu. Une histoire particulière, une vie dans l'histoire qui finit par nous concerner tous.?Amorce d'une redécouverte, ce premier travail à lui être consacré ne répond pas à toutes les questions. Des réponses se trouvent dans les études de plus en plus nombreuses et toujours nécessaires sur les femmes artistes/artistes femmes. D'autres attendent encore l'émergence de nouvelles oeuvres, de nouveaux savoirs -
« Il ne faut pas parler de sculptures peintes seulement de sculptures, la couleur fait partie de la sculpture. » Lettre d'Alberto Giacometti à Pierre Matisse (15 octobre 1950)
Le désir, ou le besoin, d'associer la peinture à la sculpture apparaît de manière récurrente chez Alberto Giacometti et sous différentes formes au cours de sa carrière. Très tôt, il utilise son pinceau pour « animer » certaines de ses sculptures, il peint les traits du visage, les cheveux, accentue les formes du corps, rehausse les volumes. Ses outils et ses gestes de peintre sont appliqués à la sculpture, et vice-versa. Très peu connues du public, ces sculptures peintes de Giacometti font pour la première fois l'objet d'une étude dévoilant cette part secrète et émouvante de la production de l'artiste.
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L'art en montagne : collection du musée Gassendi
Lydie Rekow-Fond, Jean-Baptiste Warluzel
- Éditions Fage
- 8 Novembre 2024
- 9782849757567
Ce beau livre illustré introduit par Jacques Leenhard présente les 45 artistes dont les oeuvres sont définitivement entrées dans la vaste collection du musée Gassendi. Les photographies inédites de Jean-Baptiste Warluzel, prises dans le paysage, par tous les temps et les saisons, rendent compte des situations souvent exceptionnelles où les oeuvres se trouvent implantées, et soulignent leur lien avec ce territoire géologique exceptionnel. La présentation de la démarche de chaque artiste invité, et dont le musée conserve une ou plusieurs oeuvres, a été rédigée par Lydie Rekow-Fond. Elle éclaire l'analyse des oeuvres et les resitue dans leur contexte de création. Enfin, la parole a été donnée aux artistes qui racontent, illustrent ou expriment ce qui leur apparu fondateur pour leur projet.
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Bien longtemps l'usage a voulu que la mort d'un parent ou d'un personnage important pour la communauté soit marquée par un ensemble de pratiques vestimentaires et sociales, signes d'un rituel mémoriel individuel publiquement exposé. L'épisode de deuil, d'une durée de plusieurs semaines, plusieurs mois ou même années, était soumis à des codes de comportement complexes. Ces règles de savoir-vivre devant la mort se sont progressivement effacées. Aujourd'hui seules quelques considérations vestimentaires perdurent parfois lors d'un enterrement.
La mort au vestiaire propose la description des normes sociales et des prescripteurs du deuil et explore les manières dont les règles du deuil ont été appliquées, contournées, rejetées ou outrepassées. -
Souriez, vous etes morts : photographies post mortem
Joëlle Bolloch
- Éditions Fage
- Dilaceratio Corporis
- 8 Novembre 2024
- 9782849757888
La photographie post mortem évoquée dans Souriez vous êtes mort concerne les morts de mort naturelle, à l'exclusion des morts violentes et sont choisis dans un corpus européen, français même pour les personnalités citées dans la partie consacrée aux morts illustres, avec quelques ouvertures sur les États-Unis.
Liée par essence à la perception et à la représentation de la mort dans une société donnée et aux rites funéraires de son époque, la photographie post mortem, pratique courante à la fin du 19e siècle, a progressivement régressé sans toutefois disparaître. Au cours des dernières décennies la mort est au centre de l'oeuvre de nombreux artistes. Plus que la représentation du défunt, ce qu'ils mettent en jeu c'est, semble-t-il, leur questionnement sur la mort elle-même. -
Leonora Carrington est une artiste peintre et romancière mexicaine d'origine anglaise. Elle est née en 1917 et décède en 2011.
« C'est une lettre d'amour pour un cauchemard. » « Il est impossible de comprendre comment des millions et des millions de personnes obéissent à une collection de messieurs malades qui se disent «gouvernement» ! Le mot, je l'espère, effraie les gens. C'est une forme d'hyp- nose planétaire très peu saine. » -
« [...] Pour moi je fais ce que je peux mais que de temps on passe pour n'arriver a` rien. »
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Fauviste à ses débuts après avoir flirté avec l'impressionnisme, Raoul Dufy (1877-1963), artiste d'avant-garde d'une activité débordante, grand voyageur, n'aura de cesse d'explorer les infinies possibilités de son art. Le Havre sa ville natale à laquelle est la synthèse de ce que seront ses oeuvres. Exceptionnel dessinateur et coloriste, il excella aussi bien dans la peinture, la gravure, la lithographie.
Après avoir testé de nombreux styles, Dufy parvint à développer sa touche propre et facilement reconnaissable faisant de lui un artiste phare du XXe siècle. En 1936-1937, il réalise pour le pavillon de l'Électricité de l'Exposition universelle de 1937, la plus grande peinture alors existante au monde : La Fée Électricité (624 m2), aujourd'hui au musée d'Art moderne de Paris. -
Les carnets de Rose Valland ; le pillage des collections privées d'oeuvres d'art en France durant la Seconde Guerre mondiale
Collectif
- Fage
- 14 Mars 2019
- 9782849755549
À partir de mars 1941, Rose Valland, attachée de conservation au musée du Jeu de Paume, est l'unique témoin français des exactions perpétrées par une organisation culturelle du parti nazi dirigée par le ministre du Reich Alfred Rosenberg, sous l'autorité personnelle d'Adolf Hitler.
La mission principale de l'Einsatzstab Rosenberg (E.R.R.) consiste dans le repérage et la confiscation des collections d'oeuvres d'art juives - mais pas uniquement -, en France, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas : le pillage des galeries d'art, des commerces d'antiquités et des habitations particulières mais également l'enlèvement de maints dépôts faits en banque. Grâce à Rose Valland, le quotidien ignoble de la spoliation apparaît ici au grand jour.
Cette nouvelle édition présente les notes manuscrites de Rose Valland (1898-1980) accompagnées d'un appareil critique et documentaire. Elle est enrichie d'un texte inédit de Emmanuelle Polack et Philippe Dagen.
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N'être pas, naître mort
Hélène Romano
- Éditions Fage
- Dilaceratio Corporis
- 8 Novembre 2024
- 9782849757604
L'objectif de N'être pas est de mieux comprendre la douleur si spécifique de la perte d'un bébé avant sa naissance afin que les parents ne restent plus si isolés dans leur chagrin et que les modalités de prises en charge puissent s'adapter davantage.
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Paroles d'artiste fait dialoguer les propos ou écrits d'un artiste avec son oeuvre. Paroles d'artiste is a collection of dialogues between artists' words and works. "L'espace pictural est un mur mais tous les oiseaux du monde y volent librement. A toutes profondeurs." "The pictorial space is a wall, but every bird in the world flies freely there. At every depth."
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Alberto Giacometti / Giorgio Morandi : moments immobiles
François Cohen, Laure-Caroline Semmer, Alice Ensabella, Erik Verhagen, Alessia Masi
- Éditions Fage
- Institut Giacometti
- 29 Novembre 2024
- 9782849757871
Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964) sont des contemporains. Tous deux ont fait de leur atelier, la matrice d'une oeuvre dominée par la continuité d'une seule et même recherche dont le développement exprime le sens même de leur vie.
Partageant la persistance des modèles (les objets pour Morandi, les figures centrales d'Annette et Diego pour Giacometti), ils apparaissent comme des voix singulières qui, au-delà des avant-gardes, renouvellent des formes classiques : la nature morte et le paysage pour Morandi, la figure humaine pour Giacometti, et incarnent dans les années de l'après-guerre une vision de la condition humaine universelle.
Une rencontre évènement dans le cadre de l'Institut Giacometti. -
« Mon style c'est avoir tous les styles, de n'avoir par conséquent aucun style. Je ne veux pas être un artiste, mais être tous les artistes, les bons, les minables, les généreux et les autres, ce n'est pas être moi, mon ego, mais être la conscience du monde entier. » Depuis plus de vingt cinq ans, Hervé Di Rosa, né en 1959 à Sète, est un artiste nomade. Il a longtemps séjourné à Miami, comme à Séville et vit aujourd'hui à Lisbonne, revenant régulièrement à Paris et à Sète pour présider aux destinées du Musée International des Arts Modestes (MIAM).
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Suzanne Duchamp par elle-même
Talia Kwartler
- Fage
- Ecole Des Modernites
- 13 Septembre 2024
- 9782849757444
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« On ne peut plus peindre des intérieurs avec des hommes qui lisent et des femmes qui tricotent. On peindra des êtres vivants qui respirent et qui sentent, qui souffrent et qui aiment. » E. Munch
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Giacometti / Sugimoto en scène staged
Hiroshi Sugimoto, François Cohen, Cécilia Braschi
- Fage
- Institut Giacometti
- 19 Avril 2024
- 9782849757727
Catalogue d'une exposition mettant en évidence la proximité des recherches du sculpteur suisse et du photographe japonais à travers une reconstitution d'une scène de théâtre nô, entre apparitions et réalité.
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Présence de la lumière inaccessible : les vitraux de Conques et la peinture de Soulages
Christian Heck
- Fage
- 17 Novembre 2023
- 9782849757574
Les vitraux installés à Conques en 1994 sont centraux dans l'oeuvre de Pierre Soulages (1919-2022). De la même manière que dans ses peintures, en rencontrant le pigment dit « noir » la lumière fait émerger les couleurs, dans l'abbatiale, un verre « blanc » est riche des couleurs émises par la lumière naturelle qui le traverse. Pour la première fois une analyse du rythme des différentes verrières, dans la description des registres qui les composent, permet de mieux approcher ces compositions d'une grande allégresse. Le livre fait ainsi apparaître qu'elles partagent avec les peintures la force de ces zones juxtaposées, d'un dessin puissant, d'une grande qualité émotionnelle, au service d'une intériorité et d'une lumière mystérieuse, faisant de ces vitraux des « polyptyques transfigurés ».