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Vie pratique & Loisirs
9 produits trouvés
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La mauvaise santé par les plantes
Julie Subirana
- Fage
- Dilaceratio Corporis
- 19 Mars 2020
- 9782849756218
La nature est une déesse à double visage.
Elle fournit à ses enfants les plantes qui les nourrissent, celles qui les soignent et celles qui les tuent. Ces plantes vénéneuses procurent bien souvent une mort lente et douloureuse. Arme des faibles, des sorcières et des empoisonneurs, leur réputation sulfureuse n'est plus à faire. Mais pourquoi se cantonner aux seules plantes mortelles, quand il existe tant d'autres manières de pourrir la vie de son prochain ? Des plantes qui puent aux plantes qui tuent, en passant par celles qui donnent la diarrhée, en voici un petit florilège.
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Ballade funéraire gourmande
Julie Chauville, Julien Barbet
- Fage
- Dilaceratio Corporis
- 10 Janvier 2019
- 9782849755495
Les auteurs, compagnons dans la vie, partagent la même passion pour la cuisine, pour l'art et aussi pour tout ce qui touche à la mort.
Sur les pages du livre Ballade funéraire gourmande, Julie anime un petit squelette qui part avec son sac à dos à la rencontre de la culture culinaire funéraire aux quatre coins du monde. Les auteurs glanent des recettes qu'ils testent en cuisine, recontextualisent socialement et nous transmettent dans le livre. Il est question donc des repas que l'on consomme en hommage aux défunts pour des funérailles par exemple ou encore comme c'est le cas pour nombreux peuples de Mésoamérique - qui pensent que les défunts cheminent avant de trouver le repos, raison pour laquelle ils reviennent cycliquement se restaurer dans les maisons - la préparation des dépôts alimentaires pour eux. C'est inattendu, drôle et gourmand, à savourer finalement en toutes circonstances !
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Les peintres savent nous ouvrir les yeux sur la beauté des arbres, leur complexité, leur mystère et leur fragilité. Ils s'appliquent non seulement à les représenter, mais ils cherchent aussi à les comprendre, les penser et les sublimer.
Et ils le font très bien ! Sans le savoir, ils précèdent souvent les chercheurs et ouvrent la voie à de nouvelles recherches scientifiques.
Les artistes troublent notre perception du vivant, dérangent parfois, mais expriment toujours un aspect de la réalité végétale. « L'exactitude n'est pas la vérité », dit Matisse. Nous avons besoin des peintres pour ne pas nous fier aux apparences. Chaque tableau de ce livre montre un arbre, entier ou partiel, réel ou imaginé, figuratif ou suggéré, mais toujours chargé d'émotions et de sens.
Les oeuvres se répondent, se complètent et réussissent imperceptiblement à dévoiler une part de la vie intime du végétal tout en suscitant de la curiosité et de l'empathie chez le spectateur.
Ce livre part du constat qu'une détermination botanique ou qu'un accès aux connaissances biologiques et écologiques ne suffit pas pour adopter une attitude respectueuse vis-à-vis des arbres. Si vous dites « Ceci est un platane », même si vous y ajoutez des qualificatifs (malade, vieux, vigoureux), il ne se dégage aucune émotion. En revanche, regarder un alignement de peupliers, non pas comme des peupliers, mais comme un Monet ; un pin parasol comme un Turner ; un amandier comme un Bonnard ou une simple feuille comme un Magritte : ça change tout ! Le marronnier du coin de la rue, anonyme et banal, devient subitement remarquable en soi. Pour tous ceux qui passent devant les arbres sans les voir ou pour ceux qui ne les regardent plus pensant tout savoir, il reste l'art pour s'émouvoir.
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Art pour tous ; affiches des transports publics britanniques ; 1908-1970
Teri Edelstein
- Fage
- Varia
- 28 Octobre 2010
- 9782849752111
En 1908, le métro londonien (London Underground) lança, sous la direction de Frank Pick, une vaste campagne publicitaire qui se révéla l'une des plus audacieuses et des plus réussies opérations promotionnelles jamais entreprises.
Les affiches commanditées, non seulement encouragèrent le voyage dans le système de transports publics naissant de la capitale, mais elles contribuèrent également à forger une identité civique au métro londonien, et, peut-être plus important encore, offrirent aux voyageurs un panorama inédit des grands mouvements artistiques de l'époque. En demandant aux meilleures artistes britanniques de s'exprimer par l'affiche, Frank Pick a été l'un des grands champions du " modernisme " dans les arts graphiques.
Inspirées par cet exemple, les quatre lignes de chemin de fer nationales créées en 1923 lancèrent leur propre campagne... Ce volume richement illustré célèbre les lithographies les plus marquantes de la collection majeure d'affiches dont Henry S. Hacker a fait don au Yale Center for British Art. Conçu pour accompagner une exposition éponyme au Musée de l'imprimerie à Lyon, Art pour tous synthétise l'évolution des affiches des transports collectifs en Grande-Bretagne au cours du XXe siècle.
Il rassemble des articles sur Edward McKnight Kauffer, sans doute le plus grand de ces artistes affichistes, sur le rôle des femmes graphistes, sur les techniques d'impression qui ont permis à ces projets de voir le jour, et sur les stratégies d'affichage développées par les compagnies de transport.
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« Esther Shalev-Gerz fait parler non des témoins du passé ou de l'ailleurs, mais des chercheurs au travail ici et maintenant. Ceux donc qui viennent d'ailleurs, elle les fait parler du présent comme du passé, d'ici comme de là-bas. Elle les fait parler de la manière dont ils ont pensé et aménagé le rapport entre un lieu et un autre, un temps et un autre. » Jacques Rancière Les oeuvres d'Esther Shalev-Gerz sollicitent une altérité, que ce soient à travers les participants qui peuvent détourner l'espace d'exposition par leurs présences, leurs paroles ou leurs actes, les collaborateurs avec lesquels elle entretient un échange permanent, ou les spectateurs qui perçoivent et connectent par leur parcours des éléments disparates. L'autre apparaît comme un vis-à-vis, comme celui avec et par lequel un partage est en train de se mettre en place.
Esther Shalev-Gerz travaille intuitivement la notion de portrait qu'elle appréhende comme un reflet possible d'une personne, d'un lieu ou d'un événement qui n'est jamais stable, toujours compris dans un devenir-autre.
Ses oeuvres fonctionnent comme des prismes qui réfractent une image donnée en dévoilant des constellations singulières.
L'élaboration de ses projets artistiques est intimement liée aux éléments extérieurs qui en deviennent partie intégrante.
Ainsi, l'espace (institutionnel, politique, historique, géographique) est à la fois occupé par l'oeuvre et reflété ou détourné par elle.
Le dialogue touche à un aspect fondamental de la démarche d'Esther Shalev-Gerz : la constante actualisation de la mémoire.
Esther Shalev-Gerz est née en 1948 à Vilnius, en Lituanie.
Elle vit et travaille à Paris.
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équitations ; l'art et la manière de monter à cheval, XVIe - XXe siècles
Collectif
- Fage
- Catalogue D'exposition
- 3 Juillet 2014
- 9782849753309
Longtemps, l'élégance de l'équitation, la qualité des montures et l'apparat des équipages, ont participé à faire du cheval un élément de distinction.
A partir du XVI· siècle, la maîtrise de l'équitation, socle de l'éducation des jeunes nobles, est perçue comme un préalable pour bien gouverner les hommes. Suivant l'apparition d'une vie de cour à la Renaissance, l'équitation des écuyers devient progressivement un an, codifié comme une danse autour de figures raffinées. Aux XVII" et XVIII· siècles, les carrousels, joutes et parades sont alors autant de mises en scène de cette équitation savante. Ce goût des prouesses équestres participera, un siècle plus tard, à la formation du cirque moderne.
Au XIX· siècle, le temps libre est l'occasion pour l'aristocratie de déployer autour du cheval de race un véritable art de vivre. A cette époque, les loisirs équestres se multiplient; les lieux à la mode sont le manège et l'hippodrome.
Sous l'influence de l'Angleterre et du monde militaire, cavaliers et amazones s'initient à une équitation plus sportive, propice à la formalisation des courses hippiques et des sports équestres.
Traités d'équitation, selles d'époque, harnachement d'apparat, trophées équestres et a:uvres d'art sont ici réunis pour raconter une histoire de l'équitation du XVI· siècle à nos jours, considérée à la fois comme un art, un spOrt et un spectacle.
Événementiel :
Publié à l'occasion de l'exposition Équitations qui se tiendra au Musée de Normandie, Caen, du 18 juin au 11 novembre 2014 .
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Le cycle en région stéphanoise, un siècle de savoir-faire
André Vant
- Fage
- Catalogue D'exposition
- 20 Juin 2014
- 9782849753378
C'est à Saint-Etienne, « capitale française du cycle », qu'aurait été fabriquée la première bicyclette française, en 1886. L'essor de cette industrie, lié à une tradition métallurgique ancienne, doit beaucoup à l'armurier Étienne Mimard, fondateur de la société « Hirondelle » et précurseur de la production industrielle de cycles, et à Paul de Vivie, dit Vélocio, « apôtre » du cyclotourisme. Des années 1920 considérées comme l'âge d'or de l'industrie du cycle à Saint-Etienne, aux années 1970, on assiste au développement des grandes firmes telles que Manufrance, Ravat ou Automoto puis Mercier. Ces entreprises assoient leur notoriété grâce à des innovations techniques ou par le biais d'une implication active dans les domaines phare de la pratique cycliste que sont la compétition sportive et le cyclotourisme. Grands ou petits les fabricants de pièces détachées, héritiers de savoir-faire locaux dans le domaine de la mécanique, assoient la renommée de Saint-Etienne auprès des constructeurs français : dérailleurs Cyclo, pédaliers Stronglight puis tubes et cadres Vitus...
Depuis plusieurs décennies, le musée collecte la mémoire de l'industrie du cycle à Saint-Étienne, sous toutes ses formes. Cet ouvrage de référence sur l'histoire du cycle accompagne l'exposition temporaire dédiée à l'industrie du cycle qui donnera un véritable coup de projecteur sur la richesse et l'unicité des collections de cycles stéphanois du musée. L'ouvrage et l'exposition offriront l'opportunité de dévoiler des objets et des documents jamais exposés.
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Bretagne express ; les chemins de fer en Bretagne 1851-1990
Collectif
- Fage
- Catalogue D'exposition
- 20 Octobre 2016
- 9782849754269
Publié en parallèle de l'exposition du même titre présentée au musée de Bretagne, cet ouvrage constitue une synthèse autour de l'histoire du chemin de fer en Bretagne.
De très nombreux et excellents ouvrages ont évoqué de manière souvent très détaillée telle ou telle caractéristique, spécificité bretonne, telle ou telle ligne, mais aucune approche générale n'avait jusqu'alors été tentée.
Les auteurs, bien que de spécialités différentes, ont privilégié l'histoire culturelle du chemin de fer, cherchant à mettre en avant les hommes qui l'ont bâti plutôt que les machines ou la technique.
Au travers des différents thèmes abordés sont également mis en lumière les usages et pratiques du déplacement et du voyage, et bien sûr les bouleversements considérables induits par l'arrivée du chemin de fer dans le quotidien.
L'illustration, particulièrement riche et soignée, occupe une part importante de l'ouvrage. Elle puise dans les collections du musée de Bretagne, mais aussi dans celles des archives et bibliothèques publiques ou dans des collections privées.
Contexte événementiel :
En mai 2017, le TGV va relier la Bretagne à Paris en Ih27. Une révolution dans les techniques du transport ferroviaire ! Cet événement ouvre un champ d'analyse à la fois scientifique et technique, géographique et historique, mais aussi sociologique et sociétal.
Le musée de Bretagne, aux côtés de l'Espace des sciences et la Bibliothèque métropolitaine, trois établissements aux vocations complémentaires situés au coeur des Champs Libres - équipement culturel de Rennes Métropole, se sont tout naturellement emparés de ces questions.