Littérature
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Avec Anna Karénine, Tolstoï atteint le comble de la perfection créative. Vladimir NabokovRésumé :
Anna Karénine est une jeune femme mariée à Alexis Karénine, fidèle et mère d'un jeune garçon, Serioja. Lorsqu'elle se rend à Moscou chez son frère Stiva Oblonski, elle croise en descendant du train le comte Vronski, officier brillant, mais frivole et en tombe amoureuse. Elle lutte contre cette passion et finit pourtant par s'abandonner avec un bonheur coupable, au courant qui la porte vers ce jeune officier. Puis Anna tombe enceinte. Profondément déprimée par sa faute qui la culpabilise, elle décide d'avouer son infidélité à son mari. -
RÉSUMÉRoméo et Juliette, sans doute l'une des histoires d'amour les plus célèbres, qui raconte l'histoire de deux jeunes gens, Roméo Montaigu et Juliette Capulet, qui s'aiment malgré la haine que se vouent leurs familles et connaissent un destin funeste. .Autour du thème général de l'amour de jeunesse, les per- sonnages éponymes sont devenus l'archétype des amants maudits. LE LIVRELa jeune et belle Juliette Capulet, éprise du ténébreux Roméo Montaigu en plein Vérone. Le hic, les deux adoles- cents sont issus de familles rivales qui se vouent une haine implacable. Autant dire que toute romance est impossible. Entre meurtres, trahisons et suicides, mais aussi luxe, fête et balcon, William Shakespeare offre un condensé de la passion amoureuse, vertigineuse et vénéneuse. CONTEXTEDéjà très populaire du vivant même de son auteur, Roméo et Juliette est avec Hamlet, l'une des pièces les plus jouées de Shakespeare, et l'une des premières de ses pièces à avoir été jouée hors d'Angleterre. Roméo et Juliette nés sous une mauvaise étoile, ne sont victimes ni d'une faute ni de leur amour, mais d'une suite de circonstances malheureuses qui mettront à mort cet amour - et feront de leur histoire, pour plusieurs siècles, un mythe..
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Extrait « Mrs Dalloway dit qu'elle acheterait les fleurs elle-même. Car Lucy avait déjà bien assez à faire, les portes devaient être sorties de leurs gonds, les garçons de Rumpelmayer seraient là d'une minute à l'autre. Et puis quelle matinée ! se dit Clarissa Dalloway, juste ce qu'il faut de fraîcheur à des enfants sur une plage. »
Par une matinée ensoleillée de juin 1923, Mrs Dalloway, jeune femme élégante de la haute société anglaise, prépare une soirée mondaine et se rend chez le fleuriste. À l'occasion de sa déambulation à travers Londres dont la vie est rythmée au son de Big Ben, l'héroïne de retour chez elle, s'interroge sur ses choix : Pourquoi n'a-t-elle pas épousé l'homme qu'elle aimait vraiment, qui lui rend visite ce jour-là ? Des années plus tôt, elle avait choisi d'épouser le député Richard Dalloway. Au fil de leur conversation, émaillée par le ressac d'anciens souvenirs qui jaillissent dans l'esprit de Clarissa, elle va revisiter toute son existence. Ses souvenirs, ses angoisses. Et pourquoi est-elle si frappée par la mort d'un ancien militaire qui ne s'est pas remis de la guerre, pourtant un parfait inconnu pour elle ?
Publié en 1925, Mrs Dalloway, est le chef-d'oeuvre de Virginia Woolf, et l'un des piliers de la littérature du XX? siècle. Ce roman poétique d'une modernité à toute épreuve, sous forme de long monologue intérieur, parvient à transformer les émotions en aventures, une crise existentielle en conscience de la difficulté de relier soi et les autres, le présent et le passé, le langage et le silence, comme celle de se reconnaître soi-même. -
Un classique qui n'a pas pris une ride !À la mort de leur père, les soeurs Dashwood quittent avec leur mère le comté de Sussex pour s'établir dans la chaumière de Barton, en Devonshire. Pour la raisonnable Elinor et la sensible Maria, toutes deux ravissantes et en âge de se marier, c'est une nouvelle vie qui commence.
Traduction : Isabelle de Montolieu (1751-1832).
Ecrit vers 1795, Sense and Sensibility parait à Londres en 1811, et sera traduit en français dès 1815. Ce classique de la littérature de la Lady des lettres anglaises qui a influencé nombre d'écrivains majeurs, tels Henry James, Virginia Woolf ou Katherine Mansfield, est considéré comme le premier grand roman anglais du XIXe siècle.
De nombreux auteurs de New Romance - Christina Lauren Anna Todd, Audrey Carlan, Mia Sheridan, Laurelin Paige, Brittainy C. Cherry, ou Lexi Ryan... - s'accordent à considérer ce grand classique de la littérature anglaise comme une référence incontournable et une source féconde d'inspiration. -
Jane Eyre, roman paru en deux tomes à Londres, en 1847, sous le pseudonyme de Currer Bell.Ce roman autobiographique retrace, avec vérité et une intensité d'expression rarement égalée, la vie d'une pauvre gouvernante aimée du père de son élève, le rude et noble Mr. Rochester, dont l'existence s'entoure de tragique et de mystère.
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Le classique anglo-saxon de la romance.Un roman qui n'a pas pris une ride !Quand Elizabeth Bennet rencontre pour la première fois le célibataire convoité, M. Fitzwilliam Darcy, elle le trouve arrogant et vaniteux. Ostensiblement indifférent à l'apparence pourtant fort aimable de la jeune fille, il semble surtout insensible à sa légendaire vivacité d'esprit. Le jour où Elizabeth découvre que ce M. Darcy est impliqué dans la relation complexe qui lie sa propre soeur, sa chère et bien-aimée Jane, à M. Bingley, un bon ami de M. Darcy, elle est dès lors plus déterminée que jamais à le détester pour de bon.
Dans cette pétillante comédie de moeurs, Jane Austen démontre la stupidité du jugement des premières impressions et évoque avec brio les amitiés, commérages et autres snobismes caractéristiques de la vie de province dans la classe moyenne.
Au-delà des aventures sentimentales des cinq filles Bennet, l'auteur brosse au plus juste une satire des conventions de la bonne société anglaise à la fin du XVIIIe siècle qui, à deux siècles de distance, n'a pas pris une ride !
Traduit de l'anglais par Valentine Leconte et Charlotte Pressoir, 1932. -
Dans ce récit allégorique qui se situe au Moyen Age, Narcisse et Goldmund dessinent les grands tiraillements de l'humanité. Dans le monastère de Mariabronn, Narcisse est un moine extrêmement brillant et fait figure de sage, c'est l'archétype du maître. Arrive Goldmund, confié par son père à la communauté pour veiller à son éducation, qui est l'archétype de l'artiste et élève, et donc pas fait pour la vie monastique. Se scelle entre eux une amitié jusqu'à ce que Goldmund choisisse la vie de sculpteur et d'excès de chair. Au contraire du destin de clochard céleste de son jeune ami, Narcisse vit l'essentiel de sa vie dans le silence intérieur et l'étude des textes sacrés. Chacun embrassant son destin, l'amitié entre le sage savant et le fou vagabond non seulement perdure mais est vécue comme chemin vers la connaissance de soi, tant « La vie de chaque homme est un chemin vers soi-même ».
A chaque nouvelle lecture on découvre dans ce récit quasi-philosophique ses thèmes de prédilection : l'absurdité de la vie, la quête de soi, l'intellectuel et le sensible, l'art, la mort, l'amour, la spiritualité. -
Boston, 1642. Hester, dont le mari est porté disparu, est mise au pilori car elle a commis l'adultère. Condamnée par la colo- nie puritaine à porter jusqu'à la fin de sa vie sur la poitrine un A écarlate, elle part vivre à la périphérie de la ville, seule avec sa fille, car elle a refusé de livrer le nom de son amant... L'amant, pasteur adulé, préservé un temps par sa lâcheté, ressentira bien plus douloureusement le poids de cette lettre couleur de sang. Quant au mari trompé, il n'aura de cesse de se venger et finira rongé par son obsession.
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Un classique anglo-saxon de la romance qui n'a pas pris une ride !Le destin n'y est pour rien. Si les couples se font et se défont, dans le petit bourg de Highbury, c'est qu'Emma s'est improvisée entremetteuse. Il est bien plus distrayant, pour une jeune femme accomplie, de s'immiscer dans les affaires matrimoniales des autres plutôt que de chercher un mari. À moins de se retrouver prise malgré soi à son propre jeu...Emma, publié anonymement à Londres en 1816, par l'auteur de Raison et sentiments et Orgueil et préjugés, est un roman de moeurs, qui peint avec humour la vie et les problèmes de la classe provinciale aisée sous la Régence. Ce classique du roman anglais est considéré comme l'oeuvre la plus aboutie de Jane Austen (1775-1817) . Autour d'Emma, Jane Austen dépeint avec sobriété et humour,et aussi une grande véracité psychologique, le petit monde provincial dans lequel elle a elle-même passé toute sa vie.
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Persuasion ou comment l'amour triomphe du temps.Ce roman raconte les retrouvailles d'Anne Elliot avec Frederick Wentworth, dont elle a repoussé la demande en mariage huit ans auparavant, persuadée par son amie Lady Russell des risques de cette union avec un jeune officier de marine en début de carrière, pauvre et à l'avenir incertain. Mais alors que la guerre avec la France s'achève, le capitaine Wentworth revient, fortune faite, avec le désir de se marier pour fonder un foyer. Il a conservé du refus d'Anne Elliot la conviction que la jeune fille manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader. Dernier roman de Jane Austen, publié à Londres, par son frère après la mort de l'auteur, conjointement avec Northanger Abbey en décembre 1817 ( daté de 1818). Dans ce dernier roman, pour la première fois, l'héroïne trouve le bonheur non en épousant un propriétaire terrien bien-né mais un self-made man qui ne doit sa fortune qu'à ses mérites personnels.
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Toutes les histoires du premier volume excitent tellement la curiosité, qu'en effet il est bien difficile de n'avoir pas envie de savoirle reste, surtout lorsqu'on peut dire ce que le sultan disait de sa femme en se levant ; JE LA FERAI TOUJOURS BIEN MOURIR DEMAIN.RÉSUMÉ Le sultan Schahriar, irrité de l'infidélité de sa sultane, prend le parti de faire étrangler, le matin, sa nouvelle épouse de la veille. La fille de son vizir parvient à faire cesser ces noces meurtrières, et à sauver sa propre vie en amusant le sultan par des contes.
LE LIVRE Le sultan Shahryar, en représailles à la suite de l'infidélité de son épouse, la condamne à mort et, afin d'être certain de ne plus être trompé, il décide de faire exécuter chaque matin la femme qu'il aura épousée la veille. Shéhérazade, la fille du grand vizir, se propose d'épouser le sultan. Aidée de sa soeur, elle raconte chaque nuit au sultan une histoire dont la suite est reportée au lendemain. Le sultan reporte l'exécution de jour en jour afin de connaître la suite du récit commencé la veille. Peu à peu, Shéhérazade gagne la confiance de son mari et finalement, au bout de mille et une nuits, il renonce à la faire exécuter. -
Au début de l'été 1833, Vladimir Petrovitch a seize ans et prépare son entrée à l'université dans la propriété de ses parents, près de Moscou. Solitaire et rêveur, l'adolescent tombe sous le charme de sa voisine Zinaïda, une jeune fille plus âgée que lui et d'une singulière beauté. Dans le pavillon où elle séjourne avec sa mère, une princesse désargentée, Zinaïda réunit une petite cour d'adorateurs qu'elle s'amuse à tourmenter pour tromper son ennui. D'abord captivé par ces petits jeux, le héros ne tarde pas à découvrir que le coeur de la belle est pris ailleurs. La révélation de cette passion interdite fait vaciller les certitudes de Vladimir et le plonge dans le monde complexe des adultes.
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Traduit de l'anglais par Felix Fénelon en 1898.TRADUCTION Publié à Londres à titre posthume en 1818 (augmenté de la première notice biographique de l'auteur par son frère Henry Austen), la présente édition (texte intégral) est établie d'après la traduction de l'anglais par Félix Fénéon, publiée sous le titre «Catherine Morland» dans La Revue blanche, en 1898 à Paris.
RÉSUMÉ :
En villégiature à Bath, chez des amis de la famille, Catherine Morland, jeune provinciale de 17 ans, aussi jolie que naïve, ne rêve que de sombres aventures dans de vieux châteaux ou des abbayes gothiques. Lorsqu'elle est invitée à séjourner à l'abbaye de Northanger ; une idylle se développe entre elle et Henry Tilney, le fi ls cadet du propriétaire des lieux.
Roman d'apprentissage, rédigé dès 1798-1799, l'un des trois romans majeurs que Jane Austen écrivit avant sa vingt-cinquième année, est e plus moderne de ses romans. L'oeuvre raille la vie mondaine de Bath, que Jane Austen avait connue lors d'un séjour en 1797, et parodie les romans gothiques fort appréciés à l'époque. -
«L'amour véritable résiste toujours à l'épreuve du temps ».Les Hauts de Hurlevent sont des terres situées au sommet d'une colline et balayées par les vents du nord. La famille Earnshaw y vivait heureuse, jusqu'à ce qu'en 1771, M. Earnshaw adopte un jeune bohémien de 6 ans, Heathcliff. Ce dernier va attirer le malheur sur cette famille. L'histoire est rapportée par deux narrateurs : Lockwood, locataire du Manoir de la Grive, et Mrs Dean, domestique prolixe. Les dialogues s'ouvrent en 1801. Puis un long retour en arrière de Mrs Dean, qui retrace notamment l'arrivée de Heathcliff nous plonge quarante années plus tôt. Le dénouement a lieu en 1802.
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« Je la ferai toujours bien mourir demain"Le Royaume de Perse est menacé : le sultan Schahriar, bouleversé par l'infidélité de sa femme, prend chaque nuit une nouvelle épouse qu'il fait exécuter le lendemain. Pour apaiser le courroux du tyran Sheherazade éveille sa curiosité en lui racontant des récits fantastiques jusqu'au lever du jour, repoussant ainsi sa mort certaine.
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Traduit de l'anglais par M. Henri Villemain,1816.Fanny Price, petite cousine pauvre adoptée à l'âge de 10 ans est accueillie par charité à Mansfield Park, propriété et lieu de vie de la famille du baronnet Sir Thomas Bertram, son oncle maternel. Elle devra d'abord apprendre à s'y sentir chez elle avant d'en devenir fi nalement la conscience morale. Oeuvre de la maturité écrite par Jane Austen à l'âge de 38 ans alors que son anonymat commence à percer, ce roman ambiteux, précurseur des romans d'apprentissage, est le seul roman de Jane Austen qui se déroule sur une dizaine d'années suivant les étapes de l'évolution de l'héroïne depuis ses dix ans. La première édition de Mansfield Park, épuisée en six mois, se vend très bien et les critiques du roman sont au XIXe siècle dithyrambiques.
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Publié sous le pseudonyme de Currer Bell, à Londres, en 1849, le roman paraît pour la première fois en France, en 1850. La présente édition est établie d'après la traduction française de Ch. Romey et A. Rolet, Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1858.La province du Yorkshire subit en 1812, la première dé- pression industrielle de l'Histoire. Dans la petite paroisse de Briarfield, plusieurs destins vont se croiser. La jeune Caroline Helstone, fille du pasteur, est éprise de son cousin Robert Moore, manufacturier dont les filatures tournent à vide, nullement intéressé par un mariage peu lucratif... jusqu'à l'arrivée dans la ville voisine, Shirley Keeldar, une héritière vive et entreprenante, dont le ca- ractère charmera plus d'un habitant du Yorkshire...
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Je la ferai toujours bien mourir demain. Des contes enchanteurs qui excitent tellement la curiosité dès les premières lignes, qu'en effet il est bien difficile de n'avoir pas envie de savoir la suite...
Trompé par son épouse, le sultan Schahriar la condamne à mort puis décide de faire étrangler chaque matin la femme qu'il aura épousée la veille. Jusqu'au jour où Scheherazade, la fille du grand vizir, décide de mettre un terme à ces noces meurtrières en épousant le sultan. Chaque nuit, elle raconte à Schahriar une histoire qu'elle interrompt avant le lever du jour pour exciter sa curiosité et apaiser son courroux, tout en différant sa propre mort.
Dans ce troisième volume des Mille et Une Nuits, le lecteur se laisse captivé par les mésaventures d'Aladin aux multiples rebondissements, tremble pour la vie d'Ali Baba, et admire l'ingéniosité de l'esclave Morgiane. L'histoire connaîtra un dénouement heureux. Shéhérazade gagne la confiance du sultan qui reporte de jour en jour, l'exécution de la princesse pour connaître la suite de son récit. Finalement, au bout de mille et une nuits, il renonce à la faire exécuter. -
A travers plusieurs grandes figures ou événements historiques - Haendel ou Goethe, la dé.couverte de l'océan Pacifique, la bataille de Waterloo, etc. - Zweig dépeint merveilleusement ces moments suspendus de la vie, o l'intuition tutoie l'extraordinaire, o le destin des hommes hésite entre la promesse d'un monde meilleur et la chute, entraînant alors une série de conséquences à jamais différentes, ces moments de l'histoire « d'une grande concentration dramatique, porteurs de destin, o une décision capitale se condense en un seul jour, une seule heure et souvent une seule minute ».
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Amour et amitié (« Love and Friendship »), court roman épistolaire, daté de 1790, proposé suivi de « Lettres choisies » (« A collection of Letters ») dans une nouvelle traduction de Manon Malais, fait partie, comme les lettres qui suivent, des Juvenilia, les oeuvres de jeunesse de l'écrivain anglais Jane Austen. L'oeuvre est dédiée à la comtesse de Feuillide, qui en a peut-être inspiré le titre. Amour et amitié suivi de Lettres choisiesNouvelle traduction de l'anglais par Manon MalaisPetit chef d'oeuvre de raillerie qui parodie les ouvrages romanesques que Jane Austen lisait dans son enfance, Amour et Amitié, fait partie - ainsi que les Lettres choisies qui suivent ce bref roman épistolaire - des Juvenilia, les oeuvres de jeunesse composées par l'auteur dans le but d'enchanter sa famille et de faire le bonheur de ses amis et de ses proches.Dès ces premiers ouvrages écrits avant l'âge de quinze ans, en 1790, se goûte déjà la plume de la maturité délicate et ironique que la dame des lettres anglaises saura déployer avec la clarté d'esprit et le brio qui la caractérisent, à travers toute son oeuvre.
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«Je crois en un mélange d'espoir et de soleil qui adoucit les pires lots. Je crois que cette vie n'est pas tout ; ni le début ni la fin. Je crois pendant que je tremble ; J'ai confiance pendant que je pleure. » Villette, Charlotte BrontëRÉSUMÉ Après un désastre familial non spécifié, la protagoniste, Lucy Snowe, se rend dans la cité fictive de Villette - (en réalité, Bruxelles, capitale du royaume de Labassecour (c'est-à-dire, la Belgique), où Charlotte Brontë et sa soeur Emily Brontë avaient elles-mêmes étudié) -, pour travailler dans un institut pour jeunes filles où elle est involontairement plongée dans l'aventure et les affaires de coeur.
LE LIVRE Lucy Snowe, 14 ans, a développé une profonde affection pour le jeune Graham Bretton, fils de sa marraine. Leur attachement est mutuel, mais le père de Graham vient bientôt récupérer son fils... Peu de temps après leurs adieux, Lucy prend un navire pour le royaume de Labassecour et sa capitale, Villette, où elle est employée comme institutrice à l'internat pour jeunes filles de Mme Beck. Dans cette école, un certain Dr John rend souvent visite à la coquette Ginevra, dont il est amoureux. Mais on apprend que le Dr John n'est autre que Graham Bretton. Bientôt, Lucy et lui renouent... -
Romans publiés à Londres à titre posthume en 1817Nouvelle traduction par Manon Malais, 2022, Hugo Poche ClassiqueLady Susan met en scène une veuve souhaitant privilégier sa liberté. désargentée, elle est contrainte d'emménager chez son beau-frère, un riche banquier, et cherche à tout prix un bon parti. or, au jeu de l'amour, les conventions sociales l'emportent souvent...dans Les Watson, Emma doit retourner vivre parmi les siens, en plein Surrey, après de longues années d'absence. Mais comment combler le fossé qui s'est creusé entre eux... et espérer rencontrer l'amour ?
Sanditon, roman inachevé, s'amuse de la prétention des Parker, décidés à faire de leur bourgade un lieu à la mode... -
La foire aux vanités Tome 1
William Makepeace Thackeray
- Hugo Poche
- Classiques
- 3 Janvier 2024
- 9782755673685
Le monde est un miroir qui renvoie à chaque être humain le reflet de son propre visage. La Foire aux vanités, Roman sans héros, (en anglais : Vanity Fair. A Novel without a Hero) le chef d'oeuvre de William Makepeace Thackeray publié en (1847-1848), l'un des plus grands classiques du roman anglais est aussi le grand roman de l'arrivisme. Tableau fourmillant et drolatique de la société britannique, sur fond de guerres napoléoniennes, le roman met en scène les destins parallèles de deux jeunes amies de pensionnat, Becky Sharp et Amelia Sedley de condition et de caractère opposés l'une de l'autre, évoluant au coeur de la haute société victorienne.Amélia Sedley et Rebecca Sharp (dite Becky), deux amies de tempérament et de condition opposés l'une de l'autre, suivent à l'époque Victorienne l'enseignement d'un pensionnat anglais pour jeunes filles. Si Amélia, issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce, honnête et innocente ; Rébecca, orpheline très jeune (son père était un artiste anglais maudit et sa mère une danseuse de cabaret) qui pétille d'intelligence et de charme, est prête à tout pour dissimuler ses origines modestes suspectes aux yeux de la bonne société londonienne et en gravir les échelons. Lorsque Becky quitte la pension de miss Pinkerton à Chiswick, elle qui, rapidement, aspire à une vie plus 'glamour' que celle à laquelle sa naissance la destine, est bien résolue à conquérir la société anglaise à n'importe quel prix !
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Titre original : The Professor. A Tale. Publié à titre posthume 1857 à Londres, sous le pseudonyme de Currer Bell, le roman parait pour la première fois en France « Traduit de l'anglais par Mme Henriette Loreau, Librairie de L. Hachette, à Paris, en 1858.Orphelin depuis l'enfance, William Crimsworth sait qu'il ne peut compter que sur lui même, Victime du caractère irascible de son frère ainé, Edward, refusant l'aide que ses oncles ne lui accordent qu'avec mépris, il s'exile en Belgique. Professeur à Bruxelles dans une école de garçons, William dont les qualités sont vite remarquées, se voit proposer d'enseigner l'anglais dans un pensionnat pour demoiselles dirigé par Mme Reuter. Mais alors qu'il s'éprend de Mrs Frances Henri, orpheline et étrangère comme lui, il apprend un beau matin que la jeune fille a changé d'établissement...