"Les bonheurs du quotidien sont souvent à portée de notre main. Comment apprendre à les saisir lorsque l'on vieillit ?
Ce livre ouvre un chemin pour bien vieillir. Il vient balayer bien des idées reçues. Non, on ne perd pas le plaisir de manger en vieillissant. Oui, l'optimisme a un effet positif sur la santé. Oui, on peut commencer une activité physique après 65 ans et améliorer sa qualité de vie. Non, il n'est jamais trop tard pour faire un travail psychologique sur soi.
Les auteurs nous invitent à poser un nouveau regard sur notre vie : accepter de recevoir des autres de bon coeur après avoir beaucoup donné à ses enfants, à sa famille, à son travail, entreprendre de nouveaux projets qui donnent du sens à la vie, avoir du plaisir à manger, être acteur de sa vie, entretenir le désir.
Conseils pratiques, astuces nutritionnelles et gustatives, témoignages... font de ce livre un véritable guide.
Il n'y a pas d'âge pour se réinventer, repenser sa vie, ré-enchanter son quotidien."
En avançant en âge, éclosent de nouvelles émotions. C'est à cette « éclosion » de la tendresse que Marie de Hennezel et Philippe Gutton s'attachent. Il ne s'agit pas d'une tendresse qui aurait été tenue prisonnière pendant la jeunesse, mais la révélation d'un potentiel d'amour que l'avancée en âge rendrait possible. Une découverte en quelque sorte.
Quelle est la nature de cette embellie de l'âge ? Quelle place y tient la tendresse libérée ?
Et quel rôle joue cette libération dans l'accomplissement d'une vie ? Dans cette partition à deux voix, les auteurs explorent le vécu d'hommes et des femmes engagés dans la deuxième partie de leur vie : la connivence douce d'André et Jeanne vivant ensemble depuis plus de 60 ans, la vitalité de Paul qui a 85 ans a toujours « un coeur de jeune homme », ou encore ce jeune couple d'amoureux de 70 ans qui se sont rencontrés il y a quelques mois. Séduction, désir, sensualité, transformation du corps... Nous touchons au noyau de l'intime.
Au-delà des témoignages bouleversants, l'ouvrage invite à prendre du recul. Partant du constat que la psychanalyse n'a jusqu'ici pas pris au sérieux le concept de tendresse - pourtant central dans le fonctionnement psychique - Philippe Gutton lui donne un nouvel éclairage.
Un livre lumineux, qui nous invite à comprendre en quoi la tendresse nous porte de la naissance à la fin de notre vie.
Vieillissement normal ou pathologique... Face au vieillissement de la population comment penser les cliniques du vieillir ?
Comment penser les cliniques du vieillir ? Face au vieillissement de la population, le besoin de prise en charge des âgés à domicile ou en institution connaît un développement constant.
Vieillissement normal ou pathologique... cet ouvrage aborde les multiples approches cliniques du vieillir. Pourquoi les cliniciens sont-ils intéressés par le travail avec « des vieux » ? N'est-il pas trop tard pour entamer une cure à cet âge ? Qu'en est-il du transfert et du contre-transfert ? Autant de questionnements auquel ce livre apporte des réponses.
Honte et idéal, sexualité, performance, perte et deuil, inachèvement et accomplissement, mais aussi questions du genre, de la différence culturelle et des migrations, des psychoses tardives et des démences... en explorant les thématiques centrales au coeur de cette clinique particulière, cet ouvrage constitue un outil indispensable pour les professionnels, pour envisager autrement l'accompagnement des personnes âgées.
En réunissant des textes précurseurs dans le domaine, il rend compte des nouvelles orientations et questionnements qui dessinent le paysage de la pensée gérontologique psychanalytique d'aujourd'hui et de demain.
Paule Giron et sa plume acérée et tendre sont de retour ! Avec son inépuisable énergie, cette toujours jeune auteure de 92 ans vient une nouvelle fois secouer nos idées reçues sur la vieillesse.
La vieillesse nous oblige ! affirme Paule Giron. Et il faut savoir profiter pleinement et jusqu'au bout de chaque instant de vie.
Et en avant pour un programme soutenu : elle nous invite à « virer les charentaises qui ont élu domicile dans nos têtes », oser vieillir, accepter la perte, changer son regard.
Alors la vieillesse : diminution ou transformation ? Bien sûr le potentiel physique est amené à diminuer. Mais la transformation est possible si l'esprit reste vaillant, ouvert, y compris sur soi. Et c'est un changement de paradigme que propose Paule Giron en invitant à construire pour cet âge un véritable projet de vie.
Réveillons-nous les vieux, il y a mieux à faire que d'éviter l'obstacle !
Tenter de le dépasser.
La mort, on n'en veut rien savoir, ou le moins possible ! Tête dans le sable, oreilles bouchées, position de fuite immédiate dès que le sujet est levé. Or il faut bien, tout au long de notre vie, oser la regarder. Qu'on le veuille ou non, elle s'impose à nous à travers les pertes, les deuils, et en vieillissant avec la perspective de sa propre disparition.
Paule Giron relève le défi. Avec son regard aigu et sa plume acérée - sans se départir de son humour - elle nous entraîne dans une exploration de nos attitudes face à la mort : du déni à la peur de disparaître ; de l'espoir d'un au-delà au rationalisme « scientifique »...
Sans complaisance et avec lucidité, elle évoque le temps de la douleur, le temps du souvenir, le temps de l'attente avant la mort... Autant de moments où sont mobilisées en nous forces et faiblesses contradictoires, qu'il s'agisse de ceux que l'on aime ou de nous-même.
Ce livre invite à la distance : celle que l'on peut prendre dans les temps calmes, où la réflexion prend le pas sur l'émotion. Celle qui nous permet de nous interroger sur cette stratégie de l'autruche qui nous saisit dès que le mort pointe son nez, empêchant tout échange, toute pensée. Un livre audacieux, puissant et nécessaire.
Comment vivre aujourd'hui une vieillesse assumée et heureuse ?
Dans l'élan de ces « vieux » d'aujourd'hui qui ont réinventé la vieillesse, les « vieux » de demain s'annoncent actifs. Déterminés à ce que le troisième âge de la vie corresponde à un regain d'énergie plutôt qu'au début de la fin.
Que signifie la société des vieux annoncée par certains ? Le vieillissement de la population est au coeur de l'agenda politique. Mais que sait-on des vieux ? Que font-ils ? Que souhaitent-ils ? Une démarche totalement inédite donne des débuts de réponse. OLD UP (les vieux debout) est une association regroupant des plus de 75 ans - comptant près de 400 adhérents - qui souhaitent réfléchir « au sens à donner à l'allongement de la vie ».
Cette connaissance intime de la vieillesse est le complément indispensable aux enquêtes sociologiques et aux chiffres connus. Les principaux intéressés prennent la parole ! Frédérique Savona s'est faite leur porte voix. Cet essai participatif est né de cette rencontre. Il nous entraîne dans un voyage en terre d'avenir. Il invite à changer de regard à l'égard des plus âgés, pour construire avec eux un véritable dialogue, un véritable projet de société.
Sur le chemin de la vie, il est deux âges que tout semble opposer : jeune et vieux.
Et si, contrairement aux apparences, ces deux âges étaient étroitement liés ?
Adolescence et vieillesse sont deux périodes de mutation capitale au cours de la vie. Deux temps de révolution interne qui accompagnent l'inéluctable transformation corporelle. Deux temps confrontés fondamentalement à la question du narcissisme. Deux temps également caractérisés par le « retour d'âge », soit un axe temporel marqué par un avant et un après, le passé et l'actuel.
Mais ce sont surtout deux périodes de créativité et de liberté de l'être-soi-même. Peut-être oui, à l'âge de la grande maturité, comme aussi à l'âge de l'adolescence, il peut « faire beau comme jamais », en savourant la beauté de « l'immense été des choses humaines », comme le disait Aragon.
Les rencontres donnent sens à notre vie. Amicales, amoureuses, artistiques, de coeur ou d'esprit, d'un instant ou pour toujours... elles nous construisent, nous structurent, nous animent.
Mais qu'en est-il lorsque l'âge avance ? Face à la tentation de l'isolement, au repli sur soi, au trop souvent entendu « c'est trop tard », « on ne se fait plus d'amis quand on vieillit » ce livre vient démentir les idées reçues. Les rencontres tardives, c'est non seulement possible, mais souvent intense, magique et cela éclaire la vie !
Un coup de téléphone et un ami ressurgi du passé, un couple devenu amoureux à 75 ans, la rencontre avec un « grand-père de coeur », une voisine de palier devenue amie pour la vie, la découverte d'un livre merveilleux qui se fait compagnon... à travers ces multiples récits ce livre est un hymne à la vie, à ses surprises, à l'aventure inépuisable de la découverte de l'autre.
Un recueil de témoignages vibrants et un véritable guide pour ne pas passer à côté de la rencontre !
Et si l'idéal s'imposait avec plus de force lorsque l'on vieillit ?
L'idéal est la force qui nous gouverne. Impérieux et dirigiste, il tient dans notre psyché le rôle de gouvernail et, en même temps, de moteur.
Mais qu'en est-il quand nous prenons de l'âge, que nos forces diminuent ? Cela n'annoncet- il pas aussi la fin des idéaux, de leur directivité ? La fin des illusions en somme ? C'est ce que pensent certains philosophes qui envisagent surtout l'idéal en tant que valeur.
Pour la psychanalyse, au contraire, l'idéal ne perd pas de son importance avec le vieillissement ; il s'impose d'autant plus que les forces physiques diminuent. Il parvient même parfois à faire retour d'une manière nouvelle, inattendue. Bien plus, il manifeste alors ses véritables potentialités, ses richesses. Et c'est le moment ou jamais d'en découvrir les multiples facettes et leurs virtualités. C'est aussi avec l'âge qu'il s'impose au sujet de la façon la plus claire et la plus évidente et lui offre une nouvelle chance d l'investir.
« Depuis que j'avance en âge, j'avoue que rien de ce que je découvre n'est conforme à ce que l'on en dit. Rien. » Partant de ce constat, Paule Giron, jeune auteure de 89 ans, tisse son propos pour cerner une question essentielle : comment créer sa vieillisse ? Comment l'inventer ?
Les idées reçues sur la vieillesse sont nombreuses : on parle de la vieillesse comme s'il n'y en avait qu'une ; et tous les spécialistes des différentes disciplines ont quelque chose à en dire. Pourtant, la réalité du vieillissement est multiple.
Au fil de sa plume, l'auteure nous invite à la suivre à mesure qu'elle dresse les contours de son expérience de l'âge. Et au passage, point par point, elle met à mal tous les poncifs sur les vieux. Ainsi, pour elle, vieillir, ça n'est pas se définir par son passé ou ressasser les mêmes anecdotes : c'est prendre en compte autant ce qu'il y a derrière nous, que ce qu'il y a devant. Pour elle, il faut, aussi, cesser de croire que les vieux n'ont plus de désirs, plus de créativité, plus de vivacité.
En un mot : la vieillesse, c'est tout, sauf ce que l'on en dit. Une plongée rafraichissante et vivifiante à l'approche d'un sujet qui nous concerne tous. Tour à tour légère et piquante, la plume de cette auteure n'en finira pas de nous surprendre.
Tout part d'un constat : la population vit plus longtemps. Et le discours dominant sur la longévité est celui de la crainte : crainte de la dépendance, des coûts, de l'assistanat...
Or loin de ce tableau alarmiste, la longévité pour tous résulte d'un recul de l'âge de la vieillesse et de ses handicaps. Une chance pour chacun, une chance pour la société.
Une majorité croissante de la population âgée est lucide et valide. Pourtant, les obstacles à l'accès à la vie sociale sont nombreux : fragilités, isolement physique, solitude, traditions, règlements... favorisent l'exclusion sociale des adultes âgés, quels que soient leurs souhaits, leurs compétences et les besoins de la société.
Avec bientôt plus de 30 % de population âgée, l'exclusion sociale et le déni de leurs droits seront demain incompatibles avec l'équilibre social. Le fonctionnement sociétal deviendra impossible sans une participation active de ces adultes âgés. Sous quelles formes nouvelles et anciennes ? Bénévolat, salariat, auto-entreprise, service civique... de nouvelles formes sont à inventer.
Cet ouvrage ouvre de voies de réflexion et d'action et prouve que l'âge peut être une chance pour les vieux comme pour la société.
De nombreuses personnes vieillissantes continuent à créer ou créent pour la première fois.
La création tardive possède-t-elle une dynamique psychique spécifique ? A-t-elle des caractéristiques propres tant au niveau du style que du contenu ? Quel est le poids de la proximité de la mort ou d'un trauma sur cette créativité tardive ? Comment s'exprime-t-il ?
Marion Péruchon a recueilli les témoignages de créateurs célébres entrant dans le troisième âge, à partir de 60 ans, jusqu'au terme de leur vie. Créateurs appartenant à différentes époques, sur la création artistique, majoritairement la peinture et l'écriture. Si la force du témoignage est bien sûr de transmettre, elle contribue aussi à nous faire saisir les dynamiques historiques, sociales et psychologiques : les motivations, les conflits intrapsychiques, les défenses...
Le vieillissement est rarement indemne de diminutions, de maux physiques ou psychiques, comme d'impacts traumatiques. Comment parvenir à réduire ou à dépasser cette souffrance ?
L'activité artistique est-elle vecteur de résilience dans la mesure où elle détient un pouvoir de transformation ? C'est ce pouvoir de transformation qui sera le fil rouge de cet ouvrage.
Place dans la société, rapport au corps, vie collective en institution, vie solitaire dans l'immensité des villes ou des campagnes désertées... sont autant de lieux de mise à l'épreuve de la capacité à créer le lien à soi, le lien aux autres.
À divers carrefours qui entrecroisent la société, le corps et la psyché, les éclairages théoriques et les rencontres cliniques... cet ouvrage interroge les forces et les fragilités du lien à l'épreuve de la vieillesse. Sont ainsi explorés les liens à soi et à l'autre, les dangers des replis mélancoliques et des attaques de soi et des autres, les aléas du travail de renoncement et les passions affectives, la tendresse, la violence et l'inventivité. Avec en toile de fond, la difficulté de vivre et l'envie de vivre toujours et encore. Un ouvrage puissant, en forte résonnance avec l'actualité.
Il paraît que les vieux perdent la tête, qu'ils ont mal partout, se plaignent tout le temps, égarent leurs clefs, bousculent les gens dans le métro...
C'est contre cette image caricaturale que Paule Giron, toute jeune auteure de 88 ans, nous dresse le portrait de « nos vieux » d'aujourd'hui, ces personnes bien vivantes qui désirent vivre autrement qu'en sursis. Il y a trois manières de vivre sa vieillesse : la refuser, s'en plaindre ou l'accepter. Commençant par balayer de sa plume moqueuse les aléas liés à l'âge - le corps qui « lâche », la solitude, les trous de mémoire, le fossé générationnel -, elle propose avec humour et finesse d'inventer une nouvelle manière d'aborder la vieillesse.
Avec ses anecdotes qui font du bien, ses références issues de la culture pop' et son style tendrement railleur, ce livre renverse les préjugés et insuffle un vent de fraîcheur sur notre manière d'aborder la vieillesse.
S'il s'agit que cette période de « vivre » soit un cauchemar de survie, c'est raté ! S'il s'agit de continuer un chemin certes caillouteux, mais qui a un sens pour nous et pour les autres : quelle chance...
C'est cette chance là que les membres de l'association OLD'UP* ont cherché à identifier, à travers des immersions au sein de plusieurs Ehpad. Ils ont ainsi été directement à la rencontre des résidents pour entendre et écouter ce qui peut se construire en Ehpad, les réalisations positives déjà mises en place. Ce sont ces initiatives réussies - donnant sens et goût à ce parcours collectif - que ce livre met en lumière, pour les partager, pour aider à leur rayonnement.
L'Ehpad n'est pas seulement un lieu d'hébergement et de soins du grand âge, mais bien un espace où la vie continue, riche de nouvelles expériences et de rencontres propices à un véritable épanouissement, même en fin de vie. Certains établissements nous montrent que cela est possible ! À nous de promouvoir ce modèle pour permettre un accomplissement réussi de cet ultime temps de vie.