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Les Peregrines
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« J'aurais voulu courir à perdre haleine, tout nu, sans souci de la bienséance. M'endormir sur-le-champ et me réveiller toujours de bonne humeur, être heureux de sortir, heureux de rentrer, ne rien savoir de l'avenir, négliger le passé. J'aurais voulu être fidèle jusqu'à la mort, ne jamais me plaindre, ne rien expliquer. Qu'on lise en permanence dans mes yeux l'amour infini qui passe par moi et auquel rien ne fait obstacle.
La meilleure version de moi-même, c'est mon chien. »
L'auteur, amoureux déraisonnable des chiens, observe avec humour son quotidien avec Biloo, ces moments de vie en commun, drôles, joyeux ou angoissants. Il découvre peu à peu ce lien unique qui transfigure à la fois le maître et le chien - jusqu'à se demander parfois qui, des deux, est vraiment le maître.
Si Biloo est bien le héros de ce livre, on y croisera aussi des chiens mythologiques, présidentiels, de secours, guides, stars de cinéma ou encore personnages littéraires...
Didier Tronchet est humoriste, dessinateur, écrivain, réalisateur. Ses passions font la matière de ses récits littéraires, parmi lesquels Petit traité de vélosophie, Le Chanteur perdu, Petit éloge de la chanson française... Il était temps qu'il consacre un texte à la plus grande de ses passions : son chien. -
Pétit éloge de la procrastination
Emmanuel Villin
- Les Pérégrines
- Petit Eloge
- 4 Octobre 2024
- 9791025206485
«"Écrire, c'est ne pas parler", estimait Marguerite Duras. C'est aussi ne pas écrire - l'autrice de La Vie tranquille et de Moderato cantabile ne m'aurait pas contredit. Car mille choses plus pressées attendent l'écrivain : caresser son chat (l'écrivain a un chat), tailler ses crayons, aller à la piscine... L'écrivain est trop occupé pour s'adonner à l'écriture. Il n'est toutefois pas le seul à pratiquer cet art de l'atermoiement, et ce livre sera l'occasion de citer quelques modèles du genre.»
Alors que se multiplient les ouvrages pratiques nous enjoignant à ne plus procrastiner, il était temps d'allumer un contre-feu en faisant l'éloge de ce mode de vie. Mal du siècle ? Vice ? Péché capital ? Non, la procrastination est au contraire la voie de l'excellence, celle qu'empruntent les génies. -
« Par sa perfection fugace, un vin peut nous interroger, nous toucher, ouvrir la voie à ce qui nous dépasse. J'ai assez tôt compris qu'en matière de dégustation, c'est par les sens qu'il faut raisonner. »
Pourquoi aime-t-on autant le vin ? Quelle est la différence entre bio et nature ? Pourquoi s'obstine-t-on à boire du rouge avec le fromage ? Faut-il vraiment recracher quand on déguste ? Autant de questions (et bien d'autres) que Gabrielle Vizzavona aborde avec humour et simplicité - sans délaisser la rigueur scientifique.
Cette critique à la plume gouleyante nous partage son amour fou du vin, qu'elle rattache à la convivialité et au terroir. Entre anecdotes personnelles, explications oenologiques et réflexions parfois piquantes sur le milieu vinicole, elle dépoussière nos celliers dans cette ode joyeuse à la vigne, au raisin, et à celles et ceux qui le pressent. À la vôtre ! -
Petit éloge de la médiocrité
Guillaume Meurice
- Les Pérégrines
- Petit Eloge
- 3 Février 2023
- 9791025205785
Médiocre : de qualité moyenne, qui tient le milieu entre le grand et le petit. La normalité, version péjorative, avec un arrière-goût de nullité.
Pour Guillaume Meurice, ardent défenseur du 10/20, du « peut mieux faire », du « bof bof », la médiocrité est non seulement un mode de vie, mais aussi un formidable facteur d'émancipation. Elle autorise l'action sans la pression du résultat, pour le simple plaisir de se mettre en mouvement, pour la beauté du geste. Il faut la revendiquer en tant que résistance politique, car elle porte en elle le refus de la hiérarchie, de la compétition et du catéchisme capitaliste.
À la fois manifeste en faveur de la contre-performance et anti-manuel de développement personnel, ce Petit éloge nous invite à accepter avec sérénité notre médiocrité. Décomplexant !
Guillaume Meurice est humoriste sur scène et à la radio, sur France Inter. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Le roi n'avait pas ri (JC Lattès, 2021). Il est médiocre, comme tout le monde, mais il le vit plutôt bien. -
Les cafés sont des parents pour ceux qui n'en ont plus, ils sont ce pote qui ouvre toujours sa porte, complice et accueillant. Que l'on s'y rende seul pour écrire ou noyer son chagrin, que l'on s'y retrouve en bande pour rire, réviser ou s'engueuler, à deux pour démarrer ou finir une histoire d'amour ou de cul, les cafés sont un lieu de lien social. Certains ont une histoire qui se mêle à la grande, d'autres sont anonymes mais ont changé des destins.
Léa Wiazemsky les fréquente depuis l'adolescence, elle s'y est toujours sentie à sa place. De ses troquets de lycéenne aux grands cafés mythiques, elle nous embarque, entre souvenirs personnels et histoire collective, dans un vagabondage littéraire qui met à l'honneur les cafés et celles et ceux qui les tiennent. -
Indépendants, curieux, mystérieux et - c'est incontestable - adorables, les chats ont réussi leur mission : conquérir le coeur des humains.
De Pattenrond, le chat d'Hermione Granger, aux reels Instagram, du Smelly Cat de Friends à l'insaisissable Catwoman, il faudrait plus de neuf vies pour recenser leurs déambulations inspirées, aussi bien dans nos quotidiens que dans la pop culture. Vénérés sous Cléopâtre, puis associés aux sorcières à la Renaissance, leur rédemption et leur salut viendront des artistes : les dessinateurs, comme l'Anglais Louis Wain, les poètes T. S. Eliot ou Baudelaire, les peintres Manet ou Balthus, et bien sûr les écrivains.
Un petit éloge jubilatoire qui tente d'approcher le mystère de l'attachement des humains aux chats. -
De l'échauffement à l'arrivée, en passant par les sensations des premiers kilomètres et la vacance des ravitaillements, Cécile Coulon nous entraîne dans un passionnant marathon littéraire, et physique...
"Chaque coureur apparaît comme un maillon d'une chaîne immense, qui ne se referme jamais et ne cesse de s'étendre. Nous faisons partie d'un gigantesque ensemble, où se côtoient professionnels et amateurs, débutants et expérimentés, têtes et fins de peloton. Et la course à pied, au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'ère paléolithique à nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conquêtes, ses victoires et défaites."
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Avant de devenir un scientifique reconnu, Joël de Rosnay découvre le surf à la fin des années 1950.
C'est le début d'une passion qui le conduit à lancer ce sport en France, avant d'en devenir un des champions.
Le surf est aussi, pour lui, un style de vie, une symbiose avec la nature et une philosophie fondée sur le concept de « glisse », qui enseigne à négocier les difficultés de la vie comme on apprivoise la vague. S'appuyant sur l'histoire du surf depuis sa découverte à Hawaï au XVIIIe siècle, convoquant ses personnalités, de Duke Kahanamokou à Kelly Slater en passant par les frères Lartigau, racontant ses beautés et ses dangers, jouant avec les références à la surf culture, de la musique des Beach Boys au film culte Point Break, Joël de Rosnay signe un éloge épique, drôle et émouvant.
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« Le rugby réunit les opposés, y compris au sein d'un même individu. Équilibrer sa finesse et sa bestialité, jouer de l'une puis de l'autre, c'est une sacrée alchimie. Il fallait probablement être un peu dingue pour inventer, au xixe siècle, un sport où, pour l'emporter, on doit avancer en se passant le ballon en arrière, et il faut certainement l'être pour pratiquer un sport dans lequel on se rentre dedans sciemment avec autant de violence. Le don, le mouvement collectif, le combat : là réside l'essence du rugby. » Dans ce Petit éloge qui parlera aux connaisseurs comme aux néophytes, Ludovic Ninet revient sur les origines du rugby, ses principes et ses règles, analyse ses évolutions... Il fouille l'expérience du corps, déniche les souvenirs, revisite la légende, l'imaginaire et les événements qui font l'histoire de ce sport collectif si complexe et singulier.
Dans sa jeunesse, Ludovic Ninet a usé ses fonds de pantalon sur les sièges du Parc des Princes, puis ses épaules, ses oreilles et son nez sur les terrains de rugby franciliens pendant vingt ans. Après avoir été journaliste sportif (notamment pour L'Équipe), il se consacre aujourd'hui à l'écriture. Il a récemment publié L'Affaire Cécillon : Chantal, récit d'un féminicide aux Presses de la Cité. -
Petit éloge de la jouissance féminine
Adeline Fleury
- Les Peregrines
- Petit Eloge
- 3 Février 2022
- 9791025205495
La jouissance féminine a fait au fil des siècles l'objet de discours religieux, médicaux, psychanalytiques, le plus souvent tenus par des hommes. Celles qui prétendaient jouir ont ainsi été réduites au silence ou mises au ban de la société.
Adeline Fleury a joui pour la première fois à 35 ans. Il aura fallu qu'elle remette ses sens en éveil, qu'elle décide de séduire et de se laisser séduire. Quand le désir est entré dans son quotidien, elle a laissé place à Adèle, son alter ego littéraire, son double désirant, un reflet de toutes les femmes qui refusent que leur désir soit bridé.
Entre essai littéraire et autofiction, le Petit éloge de la jouissance féminine, nourri de références culturelles, nous fait ressentir à chaque page que jouissance et liberté sont indissociables.
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Alors que les baisers sous leurs formes les plus vibrantes ou imprévues sont devenus presque subversifs, Jérôme Attal leur consacre un réjouissant patchwork de textes drôles et poétiques.
Ceux que l'on donne, ceux que l'on reçoit, ceux que l'on manque, ceux que l'on fantasme... On trouvera dans ce livre une ode au baiser clandestin, des baisers pornographiques ou politiques, des souvenirs personnels qui font appel à la mémoire collective - le baiser échangé entre Rachel et Ross de Friends, celui de Sophie Marceau et d'Alexandre Sterling dans La Boum, chez Proust ou Truffaut, dans Cyrano de Bergerac ou chez Doisneau, les baisers dans l'art, la littérature, la musique et au cinéma.
Mais surtout, vous trouverez dans ce livre un secret ultime : la recette imparable du parfait baiser !
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Petit éloge de la gourmandise
Nicolas d' Estienne d'Orves
- Les Peregrines
- Petit Eloge
- 4 Février 2021
- 9791025205150
Souvenirs d'enfance et rages du moment ; visites dans des restaurants fameux ou oubliés ; odes à l'andouillette, la nèfle, le sablé à la confiture, la figue, les vins du Rhône, les Haribo ; tête de veau et Kinder ; déjeuners de conféries aussi secrètes que savoureuses ; critiques gastronomiques plus ou moins fréquentables, ogres, poètes et cannibales...
Il y a tout cela, et bien plus, dans l'arborescence mémorielle et gourmande de Nicolas d'Estienne d'Orves. Le tout saupoudré de colère, de coups de sang, d'images parfois lointaines, d'une foi qui sait être mauvaise et d'un amour sincère, réel, jamais repu, pour les joies de la gueule.
Si la gourmandise est universelle, le goût est singulier. Aujourd'hui, celui de « NEO » vous invite à sa table et vous souhaite bon appétit.
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Petit éloge des anti-héroïnes de séries
Anais Bordages, Marie Telling
- Les Peregrines
- Petit Eloge
- 6 Octobre 2022
- 9791025205716
Hystériques, superficielles, traînées, coincées, carriéristes... Généralement réduites à des clichés misogynes, les anti-héroïnes passent souvent sous les radars de la critique, quand elles ne suscitent pas le rejet pur et simple des téléspectateurs. Pourtant, ces personnages parfois difficiles à aimer brisent les codes de la féminité et contribuent à élargir les normes très restrictives de la représentation des femmes à l'écran, permettant un processus d'identification puissant pour toutes celles qui ne se retrouvent pas dans les standards traditionnels. De la peste Cordelia (Buffy contre les vampires) aux mères indignes Livia Soprano (Les Soprano) et Cersei Lannister (Game of Thrones), en passant par la castratrice Skyler White (Breaking Bad), la revêche Annalise Keating (How to Get Away with Murder) ou l'insupportable Hannah Horvath (Girls), ce Petit éloge propose un panorama original des femmes les plus subversives du petit écran.
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« Le transat est un instrument buissonnier. Un pousse-au-crime sans victime. Un frêle esquif en partance pour nulle part. Objet de loisir, il est le symbole d'une émancipation des normes, d'une résistance aux bienveillantes sollicitations, aux distractions forcées. » Alors pourquoi aucun chercheur en sciences humaines, dures et molles, n'a-t-il jugé utile de se pencher sur le cas si mystérieux du transat ? Réhabilitant avec humour la plus belle monture de la slow philosophie, Vanessa Postec nous invite à adopter sans plus tarder une paresse éclairée dans ce monde qui galope toujours plus vite.
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Petit éloge de la chanson française
Didier Tronchet
- Les Peregrines
- Petit Eloge
- 5 Mai 2022
- 9791025205594
La chanson est un petit miracle. Paroles, mélodie et voix se livrent à une discrète alchimie qui nous touche au plus profond. C'est aussi une compagne fidèle qui voyage dans les interstices de nos péripéties amoureuses, de nos tristesses, enthousiasmes, angoisses et joies. Elle tisse le fil des jours communs peut-être plus sûrement qu'un album photo.
L'auteur visite le répertoire français avec pour guides une émotion toujours aux aguets, le goût du jeu et une nostalgie joyeuse. -
La gratitude est un sentiment d'une grande beauté, qui peut devenir une des plus lumineuses qualités de l'âme... Pour qu'elle ne soit pas qu'une posture mais la source de grandes joies, il faut l'incarner, car seule la pratique change l'être en profondeur. Reconnaissance envers ce qui nous fait du bien, mais la gratitude s'accomplit lorsqu'elle s'étend à ce qui fut une épreuve. Elle devient alors une relecture constante du monde et est en cela l'oeuvre de toute une vie.
C'est donc à l'exercice quotidien de la gratitude que nous éveille Olympia Alberti, par la poésie de sa langue, la pertinence de ses références littéraires et philosophiques, et la richesse de ses exemples personnels dans lesquels chacun peut se retrouver. Olympia Alberti est romanciére, poétesse, essayiste, nouvelliste, critique et chroniqueuse littéraire, spécialiste de sémantique et de sémiologie spirituelle.
Elle est docteure en littérature comparée, spécialiste de Rilke, Colette, Giono, Woolf et Duras.
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Décembre 1960 : le jeune Jacques Langlois envoie ses dessins imités de Tintin à Hergé. Il n'imagine alors pas entamer avec le dessinateur une correspondance qui durera plus de vingt ans et lui donnera l'occasion de le rencontrer plusieurs fois. Témoin privilégié de nombreux événements dans l'univers de Tintin, l'auteur rend ici un hommage très personnel au héros et à son créateur en feuilletant, en même temps que les vingt-trois albums de la collection, celui de ses souvenirs.
Qu'est-ce que la "tintinologie" ? Quelle est la genèse des personnages de la saga ? Un Tchang peut-il en cacher un autre ? Le général de Gaulle avait-il vraiment fait du reporter son "seul rival international" ? Quel avenir pour Tintin ? Répondant à bien des questions que suscite un tel monument de la bande dessinée, ce Petit éloge de Tintin fera pour plus d'un lecteur l'effet d'une madeleine de Proust.
Né en 1950, Jacques Langlois a travaillé dans une société opérant au pays de l'or noir puis dans des entreprises créées sur la toile (mystérieuse) d'Internet. Ancien vice-président et toujours administrateur de l'association Les Amis de Hergé, il est devenu au fil du temps un collectionneur et un exégète de l'oeuvre du dessinateur.
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« Pour commencer, le sport cycliste est incompréhensible à qui ne tient pas compte d'un phénomène d'origine divine : la circulation des vents et l'épaisseur de l'air. N'importe qui a fait un peu de vélo en aura mesuré l'importance : la pénétration dans l'air prend de l'énergie, les vents contraires s'opposent à l'effort du cycliste. Cyrille Guimard, initiateur des essais en soufflerie de Bernard Hinault, résume les données du problèmes : «Le cyclisme, c'est de la voile». » Jean Cléder a grandi sur un vélo et avec le cyclisme - sa vérité, ses légendes et ses fictions. Il lui doit la construction d'un imaginaire, la mise en ordre d'une mémoire, un certain rapport au corps et au langage. C'est avec cette haute culture populaire et tout ce qu'elle nous a inspiré qu'il entend ici renouer, pour rendre sensible aux lecteurs, profanes et avertis, toute la complexité de ce sport et de sa philosophie - désinvolte, profonde et malicieuse.
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Petit éloge de David Bowie : le dandy absolu
Daniel Salvatore Schiffer
- Les Peregrines
- Petit Eloge
- 11 Mai 2016
- 9791025201879
David Bowie, artiste aux nombreuses facettes et aux talents multiples, était déjà un mythe de son vivant. Véritable icône de la pop music, il est connu pour ses albums devenus légendaires - depuis son célèbre Ziggy Stardust jusqu'à son ultime Blackstar, en passant par le tube planétaire « Let's dance » -, mais fut également un brillant acteur de cinéma (Furyo, Les Prédateurs, Basquiat).
Sa récente mort, advenue à New-York le 10 janvier 2016, n'a fait qu'accroître son aura à travers le monde. Artiste culte, musicien incontournable, dandy inspiré, il continue d'exercer une énorme influence sur des générations entières.
Il était donc temps de rendre à cet inventif génie, précurseur de bien des modes, l'éloge qui lui est dû !
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L'enfant : celui que nous avons été, celui que nous avons créé, on croit le connaître, on croit le comprendre. Médecins, psychologues, enseignants, pédagogues, sociologues, historiens, tous se sont penchés sur son berceau et sur les étapes de sa croissance physique, affective, relationnelle. Pour aussi utiles qu'elles soient, notamment pour que l'enfant accède à l'état d'adulte libre et responsable, ces approches n'offrent cependant qu'une vision partielle de sa réalité, de son « Être »... de « l'Être-enfant ».
Dans ce Petit éloge de l'enfant, à travers de courts récits, Pierre Lassus a voulu nous raconter l'enfant, sous toutes ses facettes, ses sentiments, émotions, joies, chagrins, peurs et souffrances. Le lecteur s'identifiera à plusieurs de ces portraits. C'est un voyage pour retrouver l'enfance, pour la revisiter, mieux la comprendre, et parfois se réconcilier avec elle, parce que ce sont les écrivains et les poètes qui, sans doute, nous parlent le mieux de cette incomparable période de la vie.
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Petit éloge de la gentillesse
Emmanuel Jaffelin
- Les Peregrines
- Petit Eloge
- 6 Octobre 2011
- 9782849412695
L'heure est venue pour la gentillesse de sortir du bois. Le monde cynique et la loi du plus fort ont montré leurs limites. L'aspiration des hommes à la douceur n'est ni une reddition ni une résignation, mais une force et une stratégie.
Or, la force de la gentillesse tient à sa redoutable efficacité : à l'opposé des morales impressionnantes prônées par les philosophies païennes et les grandes religions, la gentillesse nous invite à une morale impressionniste :
Par des petits gestes pareils aux tâches colorées des toiles de Monet ou aux notes égrenées dans les oeuvres de Debussy, elle tapisse la société d'une bonne humeur. Morale du service et non du sacrifice, la gentillesse fait de chacun de nous un gentilhomme, une particule bienfaisante d'une humanité réconciliée avec elle-même. Véritable « libido suavitatis », désir caressant, la gentillesse produit de grands effets par de petits gestes.
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Qui n'a jamais ressenti la magie d'une gare ? Pour chacun, la vie des gares, ou du moins la vie d'une gare, est un lieu de sa propre histoire : on y a vécu des attentes, des séparations, des retrouvailles, des rencontres, des réconciliations... Lorsque Georges Perec écrit : « Peut- être le bonheur n'est-il que dans les gares ? », il exagère sans doute un peu. Mais il est sûr que la gare peut être considérée comme une métaphore de la vie elle-même : on y débarque un jour, on s'y agite, puis on la quitte pour un ailleurs.
Il y a en France 3 029 gares. Construites lors du développement des chemins de fer sur des modèles standard, beaucoup d'entre elles présentent un air de famille. Mais chacune a son histoire, particulière, discrète ou inscrite dans la grande Histoire, une histoire de guerre, de paix, de négociations, de départs et de retours.
Pierre Lassus nous restitue ici cette âme des gares, et offre à chacun une chance de redécouvrir « sa » gare, de la regarder autrement, de l'« habiter », et de repartir pour un beau voyage dans son imagination et ses souvenirs.
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« Il a du charme » concède-t-on quand on ne peut pas dire de quelqu'un qu'il est beau tout en lui reconnaissant un certain attrait. Mais quand on nous somme de nous expliquer, voilà que l'on bafouille. Qu'est-ce que le charme, au juste ? Qu'est-ce qui le distingue de la beauté, de la séduction - notions élevées au rang d'impératifs catégoriques modernes - mais aussi de l'aura ou de son voisin linguistique, le charisme ? Tel est le charme : multiple, fuyant, se soustrayant sans cesse à l'analyse. Le romancier Harold Cobert a relevé le défi. S'appuyant sur l'étymologie, la philosophie, l'histoire et la littérature, il examine tous les aspects de cette notion volatile avec un style aérien, ludique et bien sûr charmant.
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On sort tout juste de l'hiver. Au printemps, « le ciel est bleu et lisse comme un crâne de Schtroumph sans bonnet », les loups sont de retour, on a institué une journée du sommeil et une autre de la santé mentale, les pollens et le redoux se rappellent à notre bon souvenir.
L'été peut cacher des ciels « lourds d'un poids mouillé de linge sale », les orvets se coupent en deux, les renards pointent leurs « reflets de flammes », un théâtre populaire s'ouvre dans les Vosges et les brimbelles nous feront les dents bleues.
L'automne se mijote avec les patates au lard, le « baeckeoffe » et la cipaye. Pour la toussaint, on pourrait préférer le mimosa au chrysanthème.
L'hiver crisse, on guette la clochette de l'âne, la lumière du jour nous met « en garde à vue basse », il nous faut rêver à des voeux en attendant le printemps. Bientôt.
L'écrivain Pierre Pelot propose ici un texte de saisons et d'humeurs qui se picore en petites scènes et annotations, un texte qui se hume, un texte fait pour vagabonder dans les mots et les sensations.