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Wombat
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Dans son journal, R. Topor parle un peu des autres, mais surtout beaucoup de lui, jetant un regard corrosif sur le monde qui l'entoure.
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C'est bien beau de chanter les louanges de la Nature, mais n'en fait-on pas un peu trop ? La Nature n'aurait-elle pas elle aussi des défauts ? Les violents orages, les blizzards bizarres, les chutes de météorites, le sable des plages qui s'infiltre partout, les pigeons malveillants et autres volatiles agressifs, les tarentules géantes et les chiens qui se mettent à parler... Autant d'épreuves pour les nerfs de n'importe quel individu sensé. Sans parler du jardinage ou de l'observation des colonies de fourmis, des occupations qui risquent fort de vous mener à la dépression
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Véritable manuel anticrise (de morosité), L'Économie, pour quoi faire ? regroupe douze leçons d'économie aussi mordantes qu'hilarantes du professeur Benchley, docteur ès nonsense , témoin en son temps du krach de 1929. Robert Benchley se penche ainsi sur la situation fi nancière internationale, donne des conseils au président Poincaré pour stabiliser le franc et tente d'inculquer le sens de l'humour aux banquiers. Il étudie aussi des marchés en pleine mutation, comme celui de la brunette parisienne ou du chameau en Australie. Enfi n, il nous invite à méditer sur la réussite, ou encore sur cette formule pleine de sagesse : « Le travail est une forme de nervosité. » Ce recueil de 12 textes (dont 11 inédits) est le 3e chez Wombat après Les Enfants, pour quoi faire ? et Pourquoi je déteste Noël .
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Ce que je dirais aux martiens & autres menaces voilées
Jack Handey
- Wombat
- Les Insenses
- 16 Septembre 2021
- 9782374981932
C'est bien beau d'aller chercher des traces de vie sur Mars, mais si on tombe sur un Martien, qu'est-ce qu'on lui dit ? À cette question, l'humoriste Jack Handey apporte une réponse des plus caustiques, ainsi qu'à bien d'autres questions absurdes : Comment préparer votre squelette pour qu'il soit le plus effrayant possible après votre mort ? Aimez-vous écraser les auto-stoppeurs, et pourquoi ? Comment se comporter en bon voisin quand on habite à côté du couple Dracula ? Saviez-vous qu'Alfred Einstein et Al Capone étaient les meilleurs amis du monde ? Connaissez-vous Toonces, le chat qui savait conduire ?
Ce recueil de 42 textes comiques, loufoques et décapants détendra les neurones, ainsi que les zygomatiques, de tous les amateurs éclairés d'humour noir et nonsensique de haut vol.
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Du premier politicien préhistorique, un certain Blab le Lourdaud, aux campagnes télévisées modernes, le professeur Price révèle la logique absurde du système électoraliste, qu'il pousse à l'extrême en fondant le parti « Moi d'abord ». Son credo : le pur intérêt égoïste.
Invitant tous les électeurs avides à le rejoindre, il livre son programme et expose ses techniques de trucage des urnes, l'art de gérer les conférences de presse d'un candidat débile, mais aussi les manières de se défendre face à la menace des petits hommes verts...
Déjà inventeur de la désopilante théorie « profainéantise » de l'Évitisme (Le Cerveau à sornettes), l'humoriste loufoque Roger Price signe ici une parodie décapante de manifeste politique, sapant avec un humour absurde et acerbe les fondements de notre système.
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Ne vous fiez jamais à un chauffeur de bus nu
Jack Douglas
- Wombat
- Les Insenses
- 19 Janvier 2012
- 9782919186112
"Après avoir passé ses huit premières années dans la vitrine d'une animalerie, et l'essentiel du restant de sa vie dans un élevage de moutons perdu au fin fond de l'Australie - d'abord comme berger, ensuite comme mouton -, M Douglas a écrit son troisième livre.
C'était censé être son second, mais parce que beaucoup de ses amis l'ont prévenu que le second était le plus dur à écrire, il s'est directement attelé au troisième, qui s'est révélé aussi difficile à écrire que le second, alors le voici - le quatrième livre de Jack Douglas. Fils d'un voleur international de bijoux et d'une femme pur-sang, M Douglas fut enlevé à l'âge de onze ans par des gitans myopes, puis revendu à ses parents, qui étaient tout aussi myopes.
M Douglas vit aujourd'hui dans les quartiers en vogue du nord de New York - au dernier étage d'un immeuble en feu. Son hobby : jouer de la guitare électrique avec les mains mouillées".
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Premier tome de la première anthologie des meilleures nouvelles de S. J. Perelman, L'oeil de l'idole regroupe vingt textes pour l'essentiel inédits où éclate le génie comique du grand humoriste américain. Perelman fait feu de tout bois avec une drôlerie irrésistible qu'il narre ses hilarantes pérégrinations à Hollywood ou en Malaisie, se lance dans des considérations incongrues sur les moustachus ou les collectionneurs d'araignées, s'amuse à parodier les pulps anticommunistes, les tragédies existentielles de Dostoïevski ou les detective stories de Chandler.Comme le dit dans la préface l'un de ses fervents admirateurs : « Il n'existe aucun écrivain comique comparable à S. J. Perelman. C'est aussi simple que ça. Ses écrits dépassent même ceux de Robert Benchley, qui était l'autre véritable grand auteur humoristique et son plus proche concurrent. Aucun écrivain actuel n'égale son sens du comique, sa folie inventive, son talent narratif et l'originalité éblouissante de ses dialogues » (Woody Allen).
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Tous au pôle ! journal d'expedition du commandant Robin
Wolcott Gibbs
- Wombat
- Les Insenses
- 3 Janvier 2019
- 9782374981390
Le commandant Robin est expédié au pôle Sud par un magnat de la presse nommé Herbst. Équipé de tout sauf du nécessaire, le navigateur se trouve embarqué dans une aventure « bipolaire » et scénarisée à son insu. Car la prétendue entreprise scientifique se révèle être une gigantesque opération publicitaire, où l'on croise de biens drôles d'oiseaux, de la starlette Cynara au pingouin alcoolique Jake.
Parodie burlesque du récit de la première expédition de Richard Byrd (1928-1930), Tous au pôle ! s'attaque aux dérives des nouveaux médias de son époque (le cinéma et la radio) qui se mettent au service de l'informationspectacle.
En ces temps de chaînes d'infos en continu et de voyages spatiaux sponsorisés, cette critique visionnaire du tourisme aventurier n'a rien perdu de son mordant.
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On sait depuis Ronald Reagan que les présidents américains sont parfois de mauvais acteurs.
Alors pourquoi ne pas confier cette lourde tâche à un véritable clown, gentleman de surcroît ? Impôts, éducation, santé, beau sexe, affaires, spiritueux, corruption. Si vous votez Fields, en trois coups de cuiller à pot, il réglera tous vos problèmes !
Parue en 1940, cette parodie de programme politique populiste, signée par l'un des plus grands comiques de son temps, flingue à tout va avec un humour caustique et décapant tout à fait moderne. Donald Trump a enfin trouvé un adversaire à sa mesure !
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Café Panique, trente-huit histoires, loufoques & véridiques, récoltées par Topor dans les bistrots, où anecdotes, légendes urbaines et mythologies s'entrelacent, et où la réalité dépasse toujours la fiction.
Contes grotesques, burlesques et tragi-comiques distillés par l'imagination panique de Topor, l'ombre de Gogol, Bierce et Kubin plane sur ces fables cruelles.
Café Panique, c'est le grand Barnum des clowns humains, où l'on écoute l'histoire d'Attends-la-Suite, celle de Double-Face ou encore de Poney-Express et Vodka-aux-Herbes.
Café Panique est suivi de Taxi stories, quinze histoires récoltées par Topor dans les taxis. En route pour le Café Panique, bien entendu.
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Après L'OEil de l'idole , ce second tome de l'anthologie des meilleurs écrits humoristiques de S. J. Perelman recueille 16 textes tous inédits parus dans le New Yorker entre 1950 et 1960, période où l'auteur est au sommet de son art. Soit neuf nouvelles délirantes où Perelman joue les agents secrets mondains ou pastiche un polar culinaire à la française, suivies d'un récit de voyage où l'auteur nous embarque dans ses trépidantes pérégrinations africaines, de Nairobi à Zanzibar, tel un Groucho Marx enfi lant le costume d'Ernest Hemingway, qu'il rejoindra d'ailleurs pour un fi nal hilarant.
On comprendra dès lors pourquoi Perelman était considéré comme le plus grand écrivain humoristique américain par ses pairs, de Dorothy Parker à Woody Allen en passant par Donald Westlake.
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« Quand j'atteindrai quarante ans, mes facultés se seront peut-être repliées, telle la corolle des fleurs au crépuscule, me laissant incapable d'écrire mes mémoires en y mettant la dose idoine de sobre inexactitude, ou alors, étant venu à bout de la tâche, incapable d'aller les porter à mon éditeur. » C'est donc dès les années 1930, dans les pages du New Yorker, que James Thurber (1894-1961) fait paraître Ma chienne de vie, autobiographie loufoque racontant sa jeunesse au sein d'une famille farfelue de l'Ohio. De l'effondrement du lit paternel à la visite nocturne de bien étranges fantômes, des lubies du chien Muggs à celles d'un grand-père hanté par la guerre de Sécession, Thurber transforme les petits événements de la vie en minuscules épopées cocasses, tendres et ironiques.
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Cent bonnes raisons pour me suicider tout de suite
Roland Topor
- Wombat
- Poche
- 18 Octobre 2018
- 9782374981338
Comment ridiculiser son cancer ou arrêter de fumer pour de bon ? En se suicidant, bien sûr ! « La vie augmente, la mort reste abordable », constate à juste titre Roland Topor dans ce recueil de cent aphorismes aussi noirs qu'amusants. Ces Cent bonnes raisons pour me suicider tout de suite sont suivies d'un fort précieux guide détaillant Douze possibilités d'échapper à Noël à travers des solutions originales et tout aussi radicales, comme « Devenir bouddhiste ou musulman » ou « Perdre la mémoire en se tapant sur la tête ».
Un pétillant recueil inédit de mauvais esprit Panique et d'humour noir hara-kirien, signé Topor.
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À Domrémy, en plein guerre de Cent Ans, une jeune enfant rêveuse et mystique prend les armes pour sauver la France. Un de ses amis d'enfance et futur compagnon d'armes, le sieur Louis de Comte, retrace l'épopée de l'une des plus grandes figures de l'Histoire de France.
Cette biographie romanesque, échevelée, magique, riche de fées comme de batailles, était considérée par l'auteur lui-même comme son chef-d'oeuvre.
Le regard que portait Mark Twain sur Jeanne lui inspira des pages d'un lyrisme aussi fervent que sublime ; et le soin qu'il prit à consulter en France les sources - en particulier les minutes du procès de condamnation de Jeanne d'Arc que venait de publier Jules Quicherat - lui ont permis de respecter la vérité historique tout en donnant cours à son fabuleux talent de conteur.
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« Les jeunes m'ont déçu. Ils meurent trop tôt. On n'a pas le temps de s'attacher à eux. ». Ainsi s'exprime le narrateur anonyme des Mémoires d'un vieux con, artiste de génie aux talents multiples qui traversa le XXe siècle en fréquentant tous les plus grands, inventant au passage le glissisme, le ponctualisme et le cubisme (à plusieurs reprises !) Lorsqu'il n'écrit pas le Manifeste du surréalisme ou Histoire d'O, il peint Guernica ou compose Porgy and Bess. Sans lui, ni Méliès, ni Picasso, ni Breton, ni Malraux, ni Trotski, ni Warhol, ni. ne seraient devenus ce qu'ils sont.
Les Mémoires d'un vieux con offrent la parodie définitive et sonnent le glas d'un « genre littéraire » qui est une véritable plaie : les mémoires prétentieuses. Une oeuvre de salubrité publique !
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Jeune homme travailleur, Joko se rend à son travail à la citerne de la ville, comme tous les matins, lorsque subitement un homme lui saute sur le dos et lui ordonne de le porter, contre rémunération, jusqu'à son hôtel. D'abord outré d'être pris pour une bête de somme, Joko ne tarde pas, comme ses collègues, attirés par l'appât du gain, à changer d'avis et à se vendre. Mais la dépendance entre Joko et ses clients va prendre des formes tout à fait étranges et monstrueuses, l'entraînant avec toute sa famille dans un véritable cauchemar.
Relecture « Panique » de la théorie du maître et de l'esclave, fable cruelle et kafkaïenne, d'une drôlerie grinçante, sur l'aliénation de notre rapport au travail, Joko est un des romans les plus noirs et féroces de Topor.
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Dans une ville inconnue d'Europe de l'Est, un homme esseulé et exilé de Paris, qui ne comprend pas la langue locale, erre par les rues... Honteux de sa corpulence, il fait pourtant diverses rencontres féminines, qui vont le conduire à se blesser le pied gauche. De cette plaie purulente, il ne tarde pas à tirer un étrange plaisir : car dans ce pied apparaît Suzanne, son amour disparu... Ce conte noir à l'ambiance « kafkaïenne » (on pense ici au Château) bascule alors dans une histoire d'amour fou très « toporienne ».
Après Le Locataire chimérique (1964) et Joko fête son anniversaire (1969), Portrait en pied de Suzanne (1978) vient clore dans l'oeuvre de Topor sa « trilogie noire » romanesque, placée sous le signe de Kafka. La présente édition est augmentée de six dessins inédits de Topor.
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Ce titre est celui de la chronique que Cavanna consacra en 1983 à la mort de son ami Reiser. De 1969 à 2013, dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna signa plus de 60 textes détonants pour évoquer la disparition de maintes célébrités (De Gaulle, Mesrine, Mitterrand, Lady Di...), d'artistes et amis (Sartre, Reiser, Coluche, Doisneau, Topor...), mais aussi d'anonymes (un clochard) ou d'animaux qu'il chérissait.
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Naufragé sur une île, Gisou devient le Dieu vivant de la tribu des Zoas, qui se livre bientôt à un suicide collectif. Tous périssent, sauf un : le récalcitrant Proutto, qui finit par s'incliner devant la puissance de son Dieu. Ce dernier va exercer son emprise et sa domination sur toute l'existence de son esclave souffre-douleur, de son alimentation et de sa sexualité comme de ses rites... Mais l'arrivée de la princesse Aba, que Proutto souhaite épouser, va bientôt bouleverser les rapports du duo.
Critique féroce des rapports de domination, de la crédulité religieuse et de la soumission volontaire, cette contre-utopie drôle et féroce de Topor, aux accents sadiens, parvient à nous faire rire du pire.
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Le quotidien, c'est pas facile tous les jours
Emmanuel Prelle
- Wombat
- Les Insenses
- 15 Septembre 2023
- 9782374982335
Un pastiche humoristique des guides d'épanouissement personnel.
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Un homme divorcé et toujours en colère contre son ex-femme se retrouve un beau matin en état d'érection permanente ; une ravissante jeune femme qui rêve de célébrité s'imagine que tous les hommes la suivent dans la rue ; un lycéen redoute tellement de ne pas avoir d'amis qu'il envoie deux cents textos par jour. Tels sont quelques-uns des patients qui viennent - par hasard - consulter le docteur Irabu, un psychiatre obèse et fétichiste, assisté de Mayumi, une infirmière aussi sexy que revêche et exhibitionniste.
Cinq histoires qui se transforment en autant d'aventures improbables et hilarantes, et desquelles, pourtant, les patients sortent rétablis et reconnaissants. Irabu est-il un parfait idiot, ou un médecin génial ? Bien malin serait celui qui pourrait répondre à cette question.
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Le dernier qui restera se tapera toutes les veuves
François Cavanna
- Wombat
- Intempestifs
- 20 Janvier 2023
- 9782374982236
Ce titre est celui de la chronique que Cavanna consacra en 1983 à la mort de son ami Reiser. De 1969 à 2013, dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna signa plus de 60 textes détonants pour évoquer la disparition de maintes célébrités (De Gaulle, Mesrine, Mitterrand, Lady Di...), d'artistes et amis (Sartre, Reiser, Coluche, Doisneau, Topor...), mais aussi d'anonymes (un clochard) ou d'animaux qu'il chérissait.
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« Max Lampin est bien petit par rapport à ma haine. C'est un sale type, d'accord, mais pas exceptionnel. D'ailleurs, cela ne changerait rien s'il était un petit saint. Alors pourquoi m'en prendre à lui avec une telle violence, une telle hargne ? Je vais vous le dire.
Lorsque, comme moi, on est vieux, pauvre, malade, humilié, bafoué, on n'a plus l'orgueil de ses ennemis. Le premier venu suffit. Il permet de soulager sa bile, c'est le principal. Quand celui-là aura servi, on en prendra un autre. L'important, c'est de ne pas crever de rage. » (Roland Topor).
Certains se détendent grâce à des livres de coloriage. D'autres ont besoin d'exercices de détestation ou de magie noire pour rester zen : projetez donc votre colère sur Max Lampin, le Con suprême. Vous en serez soulagé !