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ALAIN GNAEDIG
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«Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie.Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant.» Le travail d'Alain Gnaedig, un des plus éminents traducteurs des langues scandinaves, mais aussi l'auteur d'une nouvelle traduction de Dickens, rend enfin tout son éclat à la prose de Karen Blixen, en proposant au lecteur français une traduction fidèle de l'original danois de La ferme africaine, un des titres les plus populaires de la littérature du vingtième siècle.
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«Alors oui, ici, il y a des histoires, un tas d'histoires, mais pas du genre qui s'entassent dans les livres et les bibliothèques, qui se lisent et qui durent, qui passent de génération en génération, non, ici, les mots sont arrachés par le vent à l'instant où ils sont prononcés.»Les vainqueurs suit la vie d'une famille emblématique de la Norvège, de la côte du Helgeland jusqu'à Oslo, de l'été 1927 au printemps 1990. La première partie raconte la vie de Marta et de son père Johan, petit paysan-pêcheur sur l'île de Herøy, contraint de placer sa fille comme domestique chez une riche famille d'Oslo qui choisira la collaboration à l'heure de la Seconde Guerre mondiale. Dans la seconde partie du roman, le narrateur est Rogern, un des fils de Marta. Le gamin, qui grandit dans la cité nouvelle d'Årvoll, pose un regard aussi vif que truculent sur le bond monumental fait par le pays au cours d'un demi-siècle.Parue en 1991, cette fresque romanesque a connu un immense succès ; elle est unanimement considérée comme un classique de la littérature norvégienne, un livre qui définit une génération. On retrouve dans Les vainqueurs tout le talent de l'auteur, qui sait si bien mêler la vision d'ensemble et le détail pour faire vivre avec émotion la grande Histoire et les destins de gens modestes.
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«"C'est sans danger", lui crie son père à l'oreille.
Mais elle n'entend pas. Ni lui. Il lui crie qu'elle doit sentir avec son corps que l'île est immuable, même si elle tremble, même si le ciel et la mer sont chambardés, une île ne disparaît jamais, même si elle vacille, elle reste ferme et éternelle, enchaînée dans le globe lui-même. Oui, c'est presque une expérience religieuse qu'il veut partager avec sa fille en cet instant, il doit lui apprendre ce principe fondamental : une île ne sombre jamais. Jamais.» Ingrid grandit sur une île minuscule du nord de la Norvège, au début du XXe siècle. La mer est son aventure. Entre la pêche, les tempêtes et la pauvreté, elle possède les saisons, les oiseaux et l'horizon.
Les invisibles est un roman sur une famille et des enfants forcés de grandir vite face aux éléments, face à une vie réglée par les besoins les plus simples. C'est un roman sur la fatalité et sur les ressources que les hommes déploient face à la rudesse du monde. La narration laconique, veinée de flamboyance poétique, accumule par touches subtiles les composants d'un tableau toujours plus vivant et profond, riche en métaphores. Et puis, il y a les vies de ces hommes et de ces enfants qui, sous la pression de la nature et du temps, deviennent des destinées. Et c'est tout le talent de Roy Jacobsen de rendre visibles «les invisibles».
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Chaque jour, la famille Vasylenko brave la nature sauvage à la recherche d'aventure. Et chaque jour, Oktobre préfère se plonger dans les livres. À la différence de ses onze frères et soeurs, il a une peur terrible de La Nature Sauvage. Ses parents lui expliquent qu'elle n'est pas un monstre : c'est une expression, un endroit, une émotion. Pour Oktobre, ça sera une rencontre.
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«Le pays se lavait les mains. Oui, et même un grand nombre de ceux qui avaient vraiment fait quelque chose savaient qu'ils auraient pu faire davantage, et ils n'avaient pas envie qu'on le leur rappelle.»Pendant la guerre, Ingrid Barrøy avait sauvé, soigné et aimé Alexander, un Russe survivant du naufrage du Rigel, qui avait coulé au large des côtes du Helgeland. De cet amour aussi bref que libre était née une petite fille, Kaja. Début 1946, la guerre est terminée, Kaja a dix mois, et Ingrid décide, contre l'avis de tous, de partir à la recherche de celui qu'elle présente comme son «homme». Avec sa fille sur le dos et la valise à la main, elle va suivre Alexander à la trace dans toute la Norvège, d'une ferme à une autre, d'une gare à l'autre, de pêcheur en passeur, de bûcheron en médecin.Les yeux du Rigel est le troisième volume de la trilogie consacrée à Ingrid Barrøy. C'est le voyage d'une femme qui quitte son île pour la terre ferme, la forêt, les villes et même l'étranger, et qui rentre dans son île, après avoir croisé des hommes et des femmes pleins de cicatrices extérieures et de blessures internes, dans une Norvège qui, si elle n'est plus ravagée par la guerre, n'est pas en paix avec elle-même. On retrouve ici tout le talent de Roy Jacobsen, qui sait si bien mêler avec force et poésie la grande Histoire et les destins de gens modestes, ainsi que les ombres du passé.
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«Barrøy est une terre du silence, les adultes n'expliquent pas aux enfants ce qu'ils doivent faire, ils le leur montrent.» Novembre 1944. Le MS Rigel, qui transporte des troupes allemandes et des prisonniers russes, est coulé au nord de la Norvège. Des milliers de soldats périssent, mais quelques naufragés survivent. L'un d'eux, échoué sur les rives de Barrøy, va être soigné par Ingrid. Ce sera le début d'une belle histoire.
Après Les invisibles, chronique dramatique d'une vie de gens de peu sur l'île de Barrøy, Mer blanche met en scène l'irruption de l'Histoire dans un lieu que l'on aurait pu croire en dehors du temps. Une fois encore, Roy Jacobsen montre avec une force et une poésie rares la vie et l'amour en butte à une terrible adversité. Ses personnages luttent pour survivre et se tenir debout sans renier leur dignité et la solidarité humaine. Envers et contre tout.
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Quand un policier d'Oslo est assassiné à la date anniversaire et sur les lieux d'un crime non élucidé, cela n'est certainement pas un hasard. Et lorsque deux autres policiers qui ont participé à des enquêtes infructueuses sont tués à leur tour, c'est une
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Nous, les enfants de l'archipel
Astrid Lindgren, Kitty Crowther
- Ecole Des Loisirs
- M+
- 11 Mai 2022
- 9782211307178
C'est sur l'une de ces îles, Saltkråkan, que débarque la famille Melkerson, pour occuper une adorable vieille maison de vacances. Il y a le père, Melker, qui trouvera peut-être l'inspiration pour un prochain livre. La belle Malin, à qui les garçons font les yeux doux. Les intrépides Jonas et Niklas, prêts à toutes les audaces. Et le petit Pelle, qui adore les animaux et voudrait tellement en adopter un. Ça durera une journée, une saison ou une vie, qui sait ? Le temps qu'il faudra pour être heureux.
Ça durera une journée, une saison ou une vie, qui sait ? Le temps qu'il faudra pour être heureux.
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Les trois boucs bourrus
Mac Barnett, Jon Klassen
- Ecole Des Loisirs
- Pastel
- 26 Avril 2023
- 9782211325134
Il était une fois un pont. Et sous ce pont vivait un terrible troll qui était quasiment mort de faim, quand... clip clop ! Clip clop ! un petit bouc bourru s'est avancé. Apercevant le petit bouc, le troll s'est mis à danser de joie : « J'adore le bouc ! Du bouc au déjeuner, du bouc au dîner... mon petit bouc, je vais te manger ! »
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Quelle n'est pas ma joie
Jens Christian Grondahl
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 8 Février 2018
- 9782072689499
«Voilà, ton mari est mort lui aussi, Anna. Ton mari, notre mari. J'aurais aimé qu'il repose à côté de toi.» Ellinor a soixante-dix ans. Elle vient de perdre Georg, son mari, et elle a rapidement décidé de vendre leur maison, dans la banlieue chic de Copenhague, afin de retourner vivre à Vesterbro, le quartier populaire de son enfance. Et Ellinor va se raconter. Elle s'adresse à Anna, sa meilleure amie, qui était la première femme de Georg. Et la maîtresse de Henning, son mari à elle. Anna et Henning ont été emportés par une avalanche dans les Dolomites, pendant des vacances que les deux couples passaient ensemble, au cours des années soixante. Ce roman d'une vie vécue longuement à la place d'une autre mêle les surprises, la rancoeur, l'agressivité et la jalousie. Et les regrets:«Nous, qui ne sommes plus aimés, nous devons choisir entre la vengeance et la compréhension», écrit ainsi Ellinor. Ce livre est une apostrophe, à la fois exercice de deuil, de mémoire et de réflexion, où le «tu» donne une immédiateté nouvelle à la palette du grand écrivain qu'est Jens Christian Grøndahl.
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Alors que tout le monde se prépare à fêter Noël, Ebenezer Scrooge refuse les invitations. Pour ce vieux grincheux que tout le monde préfère éviter, Noël se résume à un simple mot : «baliverne !» Mais ce soir-là, les esprits de Noël en décident autrement. Le vieil avare reçoit la visite de trois fantômes, passé, présent et futur, qui lui donnent une leçon de vie. Classique de la littérature paru en 1843, Un chant de Noël est considéré comme l'«oeuvre la plus parfaite» de Dickens : c'est son premier et plus célèbre conte. Adapté au cinéma, à la télévision, en dessin animé, en bande dessinée, il a même inspiré le personnage de l'Oncle Picsou ! Il retrouve dans cette édition une nouvelle jeunesse, par sa nouvelle traduction d'Alain Gnaedig et les illustrations de l'immense Manuele Fior. C'est le troisième classique de la littérature que Manuele Fior illustre chez Futuropolis, après La vie devant soi d'Emile Ajar et L'ami retrouvé de Fred Uhlman.
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Les prophètes du fjord de l'éternité
Kim Leine
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 5 Février 2015
- 9782070139309
Morten Perdersen Falck a vingt-six ans lorsqu'il arrive à Copenhague pour étudier la théologie. Il loge chez un imprimeur où il découvre la sensualité et l'attraction des corps au contact de la fille aînée de la famille. Passionné de dessin et d'anatomie, il suit également des cours de sciences naturelles jusqu'à son prêche d'examen qui lui permet d'obtenir son diplôme. Il est alors repéré par l'évêque du Groenland qui le pousse à accepter un poste de pasteur dans la colonie danoise. Il embarque finalement en 1787.
La traversée est longue et éprouvante mais Morten Falck finit par rencontrer les habitants de Sukkertoppen, colons ou autochtones, dans cette petite station isolée de la côte ouest du Groenland. Les relations avec la couronne danoise et la mission évangélique sont tendues, surtout dans le fjord de l'Éternité où deux Groenlandais baptisés, Hababuk et sa femme, ont pris la tête d'une communauté dissidente. Les prophètes, adeptes d'un christianisme primitif, gênent autant qu'ils attirent Morten Falck...
Alors que la maladie et les propres contradictions du pasteur le dévorent un peu plus chaque jour, il essaie de poursuivre sa mission quel qu'en soit le prix, guidé par son esprit humaniste et la lecture de Rousseau. Kim Leine nous plonge dans son quotidien, dans un monde où les peuples malmènent les institutions et la foi, où les colons échouent face à la nature. Il redessine avec subtilité ce Groenland qui a fasciné, pendant des siècles, nos plus grands explorateurs.
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«14 janvier 1914, sur l'océan Indien. En vue, l'Afrique-Orientale anglaise, Mombasa, le quai. La Danoise Karen Dinesen y pose le pied, accueillie par un serviteur somali Farah, se marie avec son fiancé suédois Bror, devient baronne von Blixen-Finecke, grimpe dans un train et découvre, altitude 2 000 mètres, le Ngong, six cents employés noirs, la plantation de caféiers. Une journée, une seule, elle s'en est emparée, ils seront dorénavant son Farah, son mari, son titre, ses collines, ses natives, ses acres. Une femme de vingt-neuf ans, à la quête improbable d'elle-même et d'une position dans le monde, se voit offrir en quelques heures un rang et un royaume, pas moins pour elle. Comme il tendrait un écran illimité à ses projections les plus démesurées, le destin lui sert l'Afrique dans sa grandeur brute. Elle s'en éprend à l'instant même et pour toujours, à en mourir.» Martine Bacherich.
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Le Yéti, Nessie, Dracula, l'île de Pâques, le lac aux diamants, le Graal, les pyramides, Stonehenge, l'Atlantide, le Triangle des Bermudes, quel est le point commun entre ces créatures, ces lieux, ces édifices et ces phénomènes ? Ils sont tous étranges, bizarres, inexpliqués, fascinants, en un mot : mys-té-rieux. Mais rien qu'à les voir dessinés, rassemblés, et légendés dans cet Atlas inépuisable... tout s'éclaire !
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C'est au seuil de la vieillesse que le narrateur décide de nous raconter son histoire, trois moments de vie qui sont autant d'étapes décisives dans la construction de sa personnalité et de sa sensibilité. Il dépeint tout d'abord ses jeunes années et le tournant qu'a représenté le cancer de sa mère. À l'époque, le narrateur avait décidé d'approfondir sa connaissance de l'allemand afin de pouvoir lire Karl Marx et finalement découvrir une littérature germanique qui bouleverse son adolescence, de Thomas Mann à Rainer Maria Rilke. C'est aussi l'époque des premières amours et de la rencontre avec la fille de son professeur d'allemand, qui lui permet de découvrir Berlin d'avant la chute du mur.
Puis vient l'âge de raison, le mariage, la naissance de sa fille Julie, et le divorce. Le narrateur a une quarantaine d'années, il est à présent enseignant et accueille un garçon d'origine serbe dans sa classe. Stanko le fascine, sa discrétion comme cette maturité arrogante qui rejaillit parfois. Mais c'est la rencontre avec la mère du jeune homme qui le trouble encore davantage, notamment lorsqu'elle lui montre une vidéo d'elle et son mari, depuis disparu, lors d'une croisière sur le Danube au moment de passer les Portes de Fer, entre la Serbie et la Roumanie.
Passion à nouveau éphémère qui le renvoie en fin de compte à sa condition d'homme solitaire et de père en alternance.
À la veille de ses soixante ans enfin, c'est à Rome que nous le retrouvons. Grand-père depuis peu, le narrateur fait une nouvelle rencontre inopinée avec une photographe. Elle l'invite chez elle pour lui montrer son travail avant d'accepter de partir avec lui à Paestum, photographier ces ruines encore vivantes.
Jens Christian Grøndahl brosse le portrait de cet homme et de son histoire avec une grande justesse, il s'immisce dans ses remords, ses obsessions, ses envies profondes. Les Portes de Fer parle d'amour et de solitude mais également du désenchantement de l'individu occidental, de ce drame bourgeois que le grand auteur danois réussit à croquer avec une lucidité et une élégance toutes singulières.
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Les jours sont comme l'herbe
Jens Christian Grondahl
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 11 Mai 2023
- 9782072929410
Dans la veine de Virginia et Quelle n'est pas ma joie, Jens Christian Grøndahl propose ici six courts romans. Les jours sont comme l'herbe évoque le Danemark sous l'Occupation à Skagen, et le lien qui se tisse à la Libération entre un adolescent danois et un prisonnier allemand de son âge. Dans Villa Ada, un couple italo-danois est totalement dépassé par les événements quand leur fils Francesco s'engage avec passion en faveur des migrants. Edith Wengler est la biographie d'une grande actrice danoise fictive, un texte grave et mélancolique sur la fuite du temps. Dans Je suis la mer, un policier enquête sur la disparition d'un riche industriel qui se serait suicidé, ayant appris qu'il était atteint d'un cancer. Dans Hiverner en été, une juge incorruptible du pôle financier va inculper le beau-père de sa fille, criminel en col blanc. Enfin, dans Adieu, on suit une jeune pasteure, ses amours avec un sculpteur des îles Féroé et la manière dont elle accompagne une jeune veuve, piétiste, dont le mari officier a été tué en Afghanistan.Par des approches différentes, Jens Christian Grøndahl aborde la question du choix. Comme dans La chute de Camus - qui résonne dans ce livre -, chacun de ces protagonistes a fait un choix, ou des choix qui vont conditionner son existence. Dans Les jours sont comme l'herbe, l'auteur choisit un format plus resserré, comme s'il voulait aller à l'essentiel pour exprimer la vérité des personnages, avec une diversité et une finesse stylistiques d'une très grande maîtrise.
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Ils existent depuis 400 millions d'années, plus de 500 espèces peuplent les mers, dont le requin-carpette, le requin-vache et le requin-dormeur ! Ils ont plusieurs centaines de dents dans la bouche et des super-pouvoirs ! Ils sont beaux, ils font peur...Après le somptueux Atlas pour aventuriers, voici une époustouflante encyclopédie de la suédoise Sarah Sheppard qui fera de vous de vrais mordus des requins !
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Comment le Père Noël descend par la cheminée
Jon Klassen, Mac Barnett
- Ecole Des Loisirs
- Pastel
- 1 Novembre 2023
- 9782211318969
Vous est-il déjà arrivé de vous demander comment le Père Noël arrive jusqu'au pied de votre sapin pour y déposer vos cadeaux ? Est-ce qu'il se rétrécit pour passer par la cheminée ? Y va-t-il la tête la première ou les pieds en avant ? Mais s'il n'y a pas de cheminée ? Se glisse-t-il sous la porte ? Et s'il y a des chiens ? Comment peut-il bien se débrouiller ?!
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Du fond des abysses aux cratères de la lune, du sommet de l'Everest aux glaciers de l'Arctique, que serait le monde sans les explorateurs ? Inconnu et monotone. Ils étaient fous, intrépides, assoiffés de connaissance et... elles étaient parfois des femmes ! Certains, comme Darwin, avaient même le mal de mer. Cet album drôle et foisonnant raconte les histoires de quelques-uns des meilleurs ( et parfois des pires ) d'entre eux.
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Les complémentaires
Jens Christian Grondahl
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 26 Septembre 2013
- 9782070134984
David Fischer ne se doute pas que le message laissé sur son répondeur par sa femme, alors qu'il est en voyage d'affaires à Londres, sera le premier signe annonciateur de trois jours qui mettront à mal bon nombre de ses certitudes. Car tout va bien dans la vie de cet avocat danois, et le dîner avec Nadeel, le petit-ami pakistanais de sa fille Zoé, qu'Emma lui rappelle ainsi ne lui pose aucun problème. Mais le lendemain matin, une fois rentré à Copenhague, il trouve une croix gammée taguée sur sa boîte aux lettres. Il décide de la remplacer et de n'en parler à personne, mais il est troublé.
Sa femme Emma est anglaise. Mariée avec David depuis vingt-cinq ans, elle l'a suivi dans cette banlieue cossue de Copenhague pour se consacrer à l'éducation de leur fille Zoé mais aussi à la peinture, sans toutefois tenter une carrière dans ce domaine. Le soir du dîner, quand elle prend l'initiative de parler des origines juives de David à Nadeel, et le malaise dans cette famille en apparence sans histoire s'accroît tout d'un coup. Puis arrive le premier vernissage de Zoé, étudiante aux beaux-arts, où l'installation vidéo provocante qu'elle a conçue avec Nadeel risque bien de mettre le feu aux poudres...
Dans une narration serrée à l'intrigue ramassée, Jens Christian Grøndahl évoque avec une grande justesse ces moments où nos identités se fissurent et où tous nos repères semblent se recomposer. Les complémentaires est sans doute son roman le plus contemporain : les questions d'appartenance, d'immigration et de multiculturalisme y sont clairement abordées ... mais aussi le plus émouvant.
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Étrange, fantastique, mystérieuse, passionnante, gorgée de richesses, peuplée d'êtres merveilleux : telle est notre Terre. Pour nous en convaincre, il suffit d'ouvrir au hasard cet Atlas joyeux et coloré. Quel est l'animal le plus mortel du monde ? Où se cachent la grenouille à flèche et la guêpe de mer ? Jusqu'où plongent les fosses océaniques ? Qui était l'exploratrice la plus élégante ? Qu'appelle-t-on la Mer des Pirates ? Prenez garde : si vous voulez faire de votre enfant un petit casanier sans imagination, ne lui offrez ce livre à aucun prix !
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Chaque jour, Carré descend dans sa grotte, prend une pierre et la pousse jusqu'au sommet de la montagne. C'est son travail. Un jour, Cercle est passée par là. « Je ne savais pas que tu étais un sculpteur ! lui dit-elle. Il faut que tu fasses une statue de moi ! » Carré avait envie de faire quelque chose de parfait, mais plus il taillait sa pierre, plus il avait l'impression que c'était le contraire de parfait ....
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Le Renard et le Lutin ; le pop-up
Eva Eriksson, Astrid Lindgren
- Ecole Des Loisirs
- Pastel
- 2 Novembre 2022
- 9782211313544
Comme cette nuit est claire ! La neige est si blanche et les étoiles si chatoyantes. Soulève un flap, et qui voilà ? Goupil, un renard affamé. Et là ? Le lutin qui veille dehors. Dans la maison, les enfants jouent autour du grand sapin de Noël qui se déploie entre les pages. Pendant ce temps, Goupil se faufile dans la grange, suivons-le en ouvrant la porte...
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Un jour, Cercle, Carré et Triangle jouent à cache-cache. Cercle énonce les règles : « Interdiction de se cacher derrière la cascade. » Triangle veut prouver qu'il n'a pas peur du noir et passe derrière la cascade. Il y fait un noir d'encre. Cercle, Triangle, toutes les formes se confondent. Toutes ? mais quelle est cette forme silencieuse dans le noir ?