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Gallimard/Philharmonie de Paris/Musée des beaux-arts de Montréal
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Soulages ; d'une rive à l'autre
Michaël de Saint-Chéron, Matthieu Séguéla
- Actes sud
- 27 Novembre 2019
- 9782330128234
Ce livre est habité par la rencontre de et avec Soulages. Ses rencontres ont marqué à jamais sa vision de l'art : d'abord avec l'archéologie et l'art pariétal, ensuite avec Conques et l'art roman, enfin avec l'abstraction pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses grandes rencontres des années 1950-1960, avec Picabia, Hartung, Atlan, Senghor, puis autour de Conques avec Georges Duby et Jacques Le Goff, sont aussi des moments phares de son oeuvre, comme l'est sa rencontre avec le Japon. Michaël de Saint-Cheron et Matthieu Séguéla tracent ici un triangle d'or entre l'art de Soulages, l'Afrique noire et le pays du Soleil levant. Ce livre analyse l'outrenoir à travers une double approche novatrice confrontée à l'histoire du xxe siècle et au dialogue des cultures et des arts.
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Giovanni Bellini : influences croisées
Michel Hochmann, Sara Menato
- Fonds mercator
- 24 Février 2023
- 9789462303454
Le Musée Jacquemart-André met à l'honneur en mars 2023 l'oeuvre du peintre Giovanni Bellini, père de la peinture vénitienne, ayant ouvert la voie à cet art de la couleur et du ton qui fit la gloire de la Sérénissime. Ce catalogue d'exposition entend démontrer à travers environ une cinquantaine d'oeuvres (peintures, dessins, sculptures) comment Giovanni Bellini s'est à la fois ouvert à de nombreuses influences tout en conservant une part indéniable d'originalité. A la recherche constante de nouveaux modèles à imiter - voire à dépasser - Bellini réussit en effet à conjuguer son influence de la période byzantine, de l'art du nord de l'Europe et de la sculpture antique et moderne avec un appel prégnant du renouveau.
Réparties selon un ordre thématico-chronologique, les oeuvres de Giovanni Bellini constitueront le fil rouge de l'exposition, tout en étant à chaque fois mises en dialogue avec les « modèles » qui les ont inspirées. -
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Exposer / s'exposer : Edgar Degas et James McNeill Whistler médiateurs de leur art
Isabelle Enaud-Lechien
- Mare & martin
- 9 Septembre 2023
- 9782362220845
Degas et Whistler, personnalités phares des avant-scènes artistiques de Paris et de Londres dans la seconde moitié du XIXe siècle, partagent une conscience précoce de l'importance de créer de nouvelles modalités d'expositions pour sensibiliser leurs contemporains à un art singulier, résolument en marge de celui présenté par les Institutions : des affiches annonçant leurs expositions aux titres qu'ils leur donnent, des catalogues qu'ils conçoivent à leurs parti-pris muraux originaux ou l'attention remarquable qu'ils portent à leurs cadres, leurs innovations font date dans l'histoire de l'art contemporain et participent à la construction de leur identité artistique, au-delà des frontières.
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Entre courbes et contre-courbes, Mucha créa, à la fin du XIXe siècle, une égérie nouvelle qui devait hanter les rues de Paris. Au fil des représentations de Sarah Bernhard, cette muse voluptueuse devint un véritable emblème de l'Art nouveau et offrit à l'affichiste succès et renommée. Néanmoins, le talent de l'artiste ne se limita jamais à la lithographie. Nourri par cette passion d'exalter, au mieux, la sensualité du monde qui l'entourait, l'art de Mucha, s'exprima indifféremment tant sur les monumentaux panneaux décoratifs des salles à manger que sur les petites pièces délicates de porcelaine.
C'est toute la richesse et la variété de cet artiste fin-de-siècle que nous fait redécouvrir ici l'auteur.
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Ses oeuvres ont inspiré un best-seller du New York Times, un film avec Scarlett Johansson et Colin Firth, elles ont fait exploser le nombre d'entrées dans les institutions artistiques d'Amsterdam à Washington et imposé des mesures spéciales pour contrôle la foule au Mauritshuis, à La Haye, où des milliers de visiteurs défilent pour apercevoir l'énigmatique et séduisante Jeune Fille à la perle, surnommée la «Mona Lisa néerlandaise».
De son vivant, pourtant, la renommée de Johannes Vermeer (1632-1675) dépassait à peine sa Delft natale et un petit cercle de commanditaires. Après sa mort, seuls quelques collectionneurs et marchands d'art ont empêché son nom de sombrer dans l'oubli. Hors des Pays-Bas, ses oeuvres ont souvent été attribuées à tort à d'autres artistes. Ce n'est qu'à la moitié du XIXe siècle que Vermeer a attiré l'attention du monde artistique, qui s'est soudain penché sur ses détails narratifs, ses textures finement nuancées et ses majestueux pans de lumière. Une fois le génie redécouvert, il est définitivement sorti de l'ombre.
Cette édition XL rassemble le catalogue complet de l'oeuvre de Vermeer, regroupant dans les meilleures reproductions imaginables ses scènes paisibles et pourtant captivantes, trésors des galeries et musées européens et américains. De la rédaction d'une lettre à une leçon de musique en passant par les préparatifs culinaires, le répertoire d'actions domestiques restreint mais très évocateur de Vermeer se dévoile, grâce aux nouvelles reproductions, dans un format généreux comprenant trois doubles pages à déplier. De nombreux détails mettent en valeur le talent extraordinaire de l'artiste à témoigner des traditions et modes de l'âge d'or néerlandais, mais aussi à évoquer toute une histoire à travers une simple expression, un geste esquissé ou un regard fugace. -
On ne reporte pas le printemps : David Hockney en Normandie
Martin Gayford, David Hockney
- Seuil
- Beaux Livres
- 28 Octobre 2021
- 9782021486643
À l'aube de ses quatre-vingts ans, David Hockney a recherché pour la première fois la tranquillité à la campagne, un lieu où observer le coucher du soleil et le changement des saisons, un endroit où tenir à distance la folie du monde. Ainsi, lorsque la Covid-19 et le confinement ont frappé, cela n'a pas changé grand-chose à la vie à La Grande Cour, la ferme normande plusieurs fois centenaire où Hockney avait installé son atelier un an auparavant.
On ne reporte pas le printemps est un manifeste qui célèbre la capacité de l'art à divertir et à inspirer. Il s'appuie sur une multitude de conversations et de correspondances inédites entre David Hockney et le critique d'art Martin Gayford, son ami et collaborateur de longue date. Leurs échanges sont illustrés par une sélection de peintures et de dessins inédits réalisés par l'artiste sur son iPad en Normandie, en lien avec des oeuvres de Van Gogh, Monet, Brueghel et d'autres encore.
Constamment poussé à aller de l'avant par son enthousiasme contagieux et son sens de l'émerveillement, à contre-courant depuis toujours, mais très populaire depuis soixante ans, Hockney ne se préoccupe pas de l'opinion des critiques. Totalement absorbé par son environnement et les thèmes qui le fascinent depuis des décennies: la lumière, la couleur, l'espace, la perception, l'eau, les arbres, il a beaucoup à nous apprendre, non seulement sur notre façon de voir... mais aussi sur notre façon de vivre.
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LE LIVRE Audacieux dans sa composition comme dans les analyses de taille es des oeuvres, ce livre e tudie la position assigne e au spectateur par la peinture de Caravage et l'effort d'interpre tation que l'artiste exige de lui. Utilisant le miroir comme figure emble matique de la re flexivite , Giovanni Careri reconstruit les expe riences qui ont conduit le peintre a se repre senter dans ses propres tableaux pour s'offrir a l'oeil du spectateur, a la condition qu'il s'approche en « amant ». Le dispositif spe culaire et ses variations constituent ainsi le fil rouge d'une monographie qui aborde l'oeuvre de Caravage sous un angle ine dit. Outre la pre cision mime tique, le miroir permet le dia- logue avec sa propre conscience. Si la peinture de Caravage se nourrit force ment de certaines expe riences personnelles, elle s'e labore avant tout dans un dialogue intense avec la pro- duction picturale de son temps, avec un sens de la provocation artistique qui se plai t a tutoyer les limites.
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Quand David Hockney identifie l'iPhone comme un instrument autant qu'un matériau, de nouveaux horizons artistiques s'ouvrent à lui. ll réalise ses premières oeuvres numériques au printemps 2009, avec pour sujet son paysage matinal, brossé en grandes lignes et couleurs éclatantes sur ce support où les teintes les plus subtiles apparaissent comme de pures expressions de la lumière. En 2010, Hockney commence à travailler sur iPad et son répertoire artistique s'élargit avec l'écran, qui autorise des jeux de couleur, de lumière et de traits plus complexes encore.
Chaque image du livre saisit un moment fugace depuis une fenêtre de la maison de Hockney, dans le Yorkshire: aube flamboyante, ciel matinal lila, paysages nocturnes paisibles ou arrivée soudaine du printemps. On se laisse captiver par des détails, des gouttes de pluie sur la vitre, des lumières lointaines dans la nuit, un reflet sur un vase ou la variété de la végétation qui borde le carreau. Au gré de 120 dessins réalisés entre 2009 et 2012, sélectionnés et organisés par l'artiste en personne, faites l'expérience du temps qui passe, par le regard de David Hockney!
Ce livre d'artiste, d'abord paru en édition signée exclusive, resort aujourd'hui dans une version illimitée, dont le toujours généreux format XL présente les oeuvres de Hockney dans une résolution parfaite. C'est l'occasion de suivre le conseil du Times à propos de ce livre: «Si vous aimeriez que David Hockney vous offre un bouquet, saisissez cette chance!» -
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René Magritte est sans doute l'artiste qui, au XXe siècle, a assumé avec le plus de rigueur une position en rupture avec le lyrisme et le romantisme, qu'il qualifie lui-même de "conformisme tactique". Une grande part du travail de Magritte s'efforce de retourner contre eux-mêmes les fondements rhétoriques de la peinture. Le peintre prend un malin plaisir à prendre les mots et les choses au piège de leurs agencements logiques et sémantiques réciproques. Magritte ne se fait aucune illusion quant à son art de peindre, il a la volonté d'utiliser la peinture à des fins qui ne sont pas celles de la peinture.
De la même manière, il se sert de la convention contre la convention, du mot contre la signification (c'est-à-dire l'arrogance du sens logique) et de l'image contre la représentation (c'est-à-dire sa prétention à se substituer à tout).
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Aucune monographie récente sur Rubens n'est disponible en librairie. Cette lacune va être comblée par cette étude très fouillée, et novatrice à plus d'un égard, qui confronte carrière et tempérament créatif chez un des artistes majeurs des temps baroques perçu comme l'incarnation du dynamisme et de l'esprit d'entreprise.
En apparence, rappelle Nadeige Dagen, Rubens n'a rien négligé pour embrasser son temps, explorer tous les courants artistiques (assimilés durant un long séjour à Rome), approcher une clientèle princière et royale, se hisser au rang d'homme de cour et de diplomate comme un Titien jadis dont à plus d'un égard il a fait son modèle. Et pourtant, aucun honneur ne le détournera, à l'inverse d'un Vélazquez de se consacrer à son art. Cet art, l'auteur l'envisage à travers un portrait intellectuel de Rubens qui remet à l'honneur ses curiosités scientifiques, décrit son énergie à la tâche, son immense capacité d'assimilation et d'organisation en analysant la "fabrique Rubens", objet d'une approche extrêmement riche et suggestive dans l'ouvrage.
L'atelier peut apparaître à cet égard comme une PME mais Rubens saura toujours garantir l'unité de style à ces créations collectives auxquelles travaillaient spécialistes des animaux, spécialistes du paysage ou de la nature morte d'après ses esquisses, elles-mêmes de sa main mais tout aussi bien générées par des emprunts à l'Antiquité ou à d'autres artistes, vivants ou morts. Une telle pratique, souligne l'auteur, indique une conception de l'art qui est moins affaire « d'identité", que d'assemblage, moins le résultat d'une inspiration immédiate (nous ne sommes pas encore chez les Romantiques) que celui d'une série d'opérations, d'états toujours susceptibles d'être changés ou améliorés. Pour naître, le chef d'oeuvre requiert une somme talents (d'où qu'ils viennent) dont Rubens assure la synthèse.
Ainsi voient le jour les immenses cycles de tapisserie ou de décorations comme la Galerie de Médicis (Louvre), Bankerting House (Londres) et les grandes compositions religieuses (Descentes de Croix, Assomption) à la postérité innombrable dans le fervent climat de reconquête des Pays-Bas par la Contre-Réforme. D'où l'importance, dans cette division du travail qui va s'opérer souvent, en l'absence du maître, en mission ou en voyage à l'étranger, des dessins préparatoires et des esquisses remises aux assistants et enfermées chaque soir et qui l'auteur les interroge attentivement ( illustrations à l'appui), constituent le véritable laboratoire de la création.
L'énergie de la vie, son mouvement perpétuel, sa circulation jusqu'à la véhémence entre les différents règnes de la Nature (Les Chasses), tout cela réunit dans une même poétique et une même approche plastique le goût de Rubens pour le paysage (souvent négligé par les spécialistes), pour les lions, les chevaux et surtout pour le corps humain, dépeint jusque dans la chair intime de ses épouses (La petite pelisse), alors que le portrait chez lui (en dehors de celui de ses proches) restera une activité alimentaire ou de marketing pour se gagner de nouvelles clientèles.
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Cet ouvrage de référence présente le travail le plus spectaculaire du Caravage. Cinq spécialistes ont rédigé les sept parties de cet ouvrage, s'appuyant sur une iconographie spectaculaire, très riche de détails, qui totalise près de 500 illustrations. Un reportage photographique a été spécialement commandé pour ce livre, donnant à voir des images d'une qualité inégalée.
Claudio Strinati est l'un des meilleurs spécialistes du Caravage, et l'essai livre les dernières recherches en date, notamment sur des éléments controversés que sont de la vie de l'artiste et l'attribution de ses oeuvres.
Autres auteurs:
Veronica la Porta.
Fabio Scaletti.
Carla Mariani.
Michele Cuppone .
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Cet ouvrage (catalogue de l'exposition Degas et le nu au musée d'Orsay en 2012) explore l'évolution de Degas dans la pratique du nu, de l'approche académique et historique de ses débuts à l'inscription du corps dans la modernité au cours de sa longue carrière. Occupant avec les danseuses et les chevaux une place prédominante dans l'oeuvre de l'artiste, les nus sont présentés à travers toutes les techniques pratiquées par Degas, la peinture, la sculpture, le dessin, l'estampe et surtout le pastel qu'il porte à son plus haut degré d'achèvement.
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Les livres réalisés par L. Mattotti (bandes dessinées, adaptations de romans, albums pour la jeunesse, etc.) sont présentés de façon chronologique, avec un chapitre par ouvrage. Le peintre et dessinateur explique ses méthodes de travail et dévoile ses sources d'inspiration.
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Sorolla est né à Valence, en Espagne ; il est le fils aîné d'un marchand, également nommé Joaquín Sorolla, et de son épouse, Concepción Bastida. Sa soeur Concha naît un an plus tard. En août 1865, leurs deux parents meurent et les enfants sont pris en charge par leur tante maternelle et leur oncle. Sorolla fut d'abord formé dans sa ville natale par Francisco Pradilla y Ortiz, puis en Italie et à Paris. Là, il subit l'influence des impressionnistes. À 18 ans, il s'établit à Madrid, étudiant les chefs d'oeuvre du Musée du Prado. À 22 ans, Sorolla obtint une bourse pour étudier la peinture à Rome. Il y développa son style et sa technique.
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Léonard de Vinci : tous les dessins
Franz Zöllner, Johannes Nathan
- Taschen
- Bibliotheca Universalis
- 6 Novembre 2014
- 9783836554404
Léonard de Vinci, l'un des êtres humains les plus accomplis ayant jamais existé, représente l'image même du génie de la Renaissance. Créateur des plus célèbres tableaux du monde, ce scientifique, artiste, philosophe, inventeur, constructeur et mécanicien incarne parfaitement le grand épanouissement de la conscience humaine qui marque son époque.Léonard de Vinci. L'oeuvre graphique présente des reproductions de très grande qualité de 663 dessins de Léonard, des études anatomiques aux plans d'architecture, des dessins techniques complexes aux portraits de bébés potelés. Hormis quelques rares exceptions, tous ces dessins, dont plus de la moitié sont tirés de la collection royale du château de Windsor, sont présentés en format pleine page. Plongez-vous dans ce livre et savourez l'immense subtilité de l'un des plus grands esprits et des plus talentueux artistes de l'histoire.
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Un remake du Petit Chaperon rouge imaginé par un disciple de Topor.
La Maison du loup est une histoire sans paroles, composée d'une série de dessins à l'encre. Un véritable ovni, beau et horrible à la fois, fascinant et terriblement déroutant.
En 2019 Le Tripode faisait paraître Hôtel Atlantide, un ensemble de dessins contemplatifs qui représentent les différentes chambres d'un hôtel aux locataires étranges.
Avec La Maison du loup, Serge Kliaving a choisi de raconter une histoire : partant du personnage mythique du loup dans le Petit Chaperon Rouge, c'est un récit muet qui se déroule sous nos yeux, la traversée d'un homme-loup dans une sorte de quête initiatique, entre errance et isolement, au sein d'un univers onirique et incertain. Dans une succession de dessins à l'encre, c'est à un voyage étrange et déroutant que nous invite l'auteur. Ce second livre, qui s'inscrit tout en haut de la liste des ovnis publiés par le Tripode, vient confirmer la singularité de l'imaginaire de cet artiste. -
Proche de l'esthétique de l'art brut et du surréalisme, mais artiste singulier, Louis Pons fut d'abord un dessinateur exceptionnel. Son trait d'encre à la plume, rapide, vivant, s'entrelace et se superpose jusqu'à faire surgir des êtres énigmatiques, dont la nature - humaine, animale ou végétale - demeure parfois ambiguë.
A partir de 1959, en réaction à de graves problèmes de vue, Louis Pons transposa son univers dans des assemblages. De ces bouts de rien, de ces objets de rebut qui, dépossédés de leur fonction, ne sont plus que la carcasse d'eux-mêmes, il fabriqua sans relâche des objets qui exercent un pouvoir quasi-magique d'attraction-répulsion chez le spectateur. Louis Pons, homme des mots, du tracé et des traces, nous entraîne dans un monde fantastique, parfois cauchemardesque quand il n'est pas mis à distance par l'humour qui en dissipe les monstruosités. Le catalogue de l'exposition présente près d'une centaine oeuvres : les dessins aussi bien que les assemblages, tandis que la genèse de l'oeuvre sera illustrée par des images de photographes remarquables. -
Exposition présentée au Musée de Grenoble, du 5 octobre 2019 au 5 janvier 2020 - en partenariat avec le Musée national Picasso-Paris.
De Royan, qui correspond à l'épisode de la drôle de guerre, à l'établissement à Paris durant l'Occupation, dans l'atelier de la rue des Grands-Augustins, l'ouvrage s'attache aux jalons artistiques marquants de cette période dont les deux sommets sont sans aucun doute L'Aubade (1942) et L'Homme au mouton (1944). Durant ces années, fidèle à son obsession pour la figure féminine, Picasso ne cesse de revenir aux thèmes du portrait et du nu. La nature morte est un autre de ses motifs de prédilection et apparaît le plus souvent comme une allégorie de l'indigence, en ces temps où la nourriture est rare et rationnée. Enfin, de manière plus explicite, à travers la représentation de crânes d'animaux mais aussi de têtes de mort, Picasso traduit, avec un authentique sens du tragique qui n'est pas sans rappeler ses racines espagnoles, le drame de ces années obscures et d'une sourde violence.
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Le présent catalogue, publié à l'occasion de l'exposition célébrant le 500e anniversaire de sa naissance, retrace l'ascension du jeune Tintoret (1518-1594) au cours des premières années de sa carrière, entre 1537 et 1555. L'ambition artistique et la puissance créatrice du jeune maître vénitien sont mises en lumière à travers peintures, dessins, gravures et sculptures traitant de thèmes religieux et allégoriques, mythologiques et érotiques - sans oublier ses portraits.
Son oeuvre, qui éblouit en son temps ses contemporains et captive toujours notre regard, est ici traitée dans le contexte culturel de l'époque, nous entraînant dans un voyage au coeur de la Renaissance italienne.
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En 1997, Barthélémy Jobert publiait la première grande monographie consacrée à Eugène Delacroix (1798-1863), faisant le point à la fois sur le personnage et sur l'oeuvre plus méconnue qu'il n'y paraissait de cet artiste pourtant si populaire.
L'objet de cet ouvrage était, tout d'abord, de faciliter l'accès à l'oeuvre de cet immense artiste, en en retraçant les conditions de conception, d'exécution et de réception. Il visait également à rétablir logique et cohérence dans l'évolution de Delacroix, prenant en compte aussi bien la destination des oeuvres que les grandes thématiques abordées. Une place toute particulière était faite aux grands décors souvent peu accessibles (Assemblée nationale, Sénat) réalisés par l'artiste, décors de surcroît souvent en mauvais état, ainsi qu'à l'oeuvre gravé de Delacroix, alors très négligé.
Si depuis vingt ans rien n'est venu bouleverser en profondeur la connaissance et l'appréciation de Delacroix peintre, graveur et écrivain, plusieurs points particuliers ont fait l'objet d'avancées significatives. Les restaurations de la chapelle des Saints Anges à Saint-Sulpice ou du plafond de la galerie d'Apollon au Louvre ont révélé tout le talent coloriste de Delacroix peintre de grands décors. Delacroix écrivain a bénéficié de redécouvertes significatives (le manuscrit perdu de ses souvenirs de voyage au Maroc, publié en 1998 par Gallimard, édition en ligne de la correspondance, une nouvelle édition du Journal). Plusieurs expositions rétrospectives, essentiellement à l'étranger (Allemagne, Espagne, Grande-Bretagne, États-Unis), plusieurs ouvrages de synthèse (Delacroix et la peinture religieuse, Delacroix et la représentation de l'histoire...) ont aussi enrichi notre appréciation de Delacroix. Mais c'est surtout le contexte dans lequel il s'est formé, puis a travaillé, c'est-à-dire la peinture française et plus largement européenne de la première moitié du XIXe siècle, qui a fait l'objet de très nombreux travaux renouvelant en profondeur l'historiographie de cette période capitale qui va du néoclassicisme au romantisme puis au réalisme.
C'est pourquoi les Éditions Gallimard ont décidé de rééditer cet ouvrage, devenu désormais une référence. Il ne s'agit pas toutefois d'une simple réimpression mais d'une mise à jour, grâce notamment à l'ajout d'une importante introduction consacrée à l'évolution de la recherche depuis vingt ans, aussi bien sur Delacroix lui-même qu'envisagé par rapport à son époque et à l'art de son temps.
Une nouvelle campagne photographique permettra également de présenter les cycles de peintures qui ont pu, depuis la première édition, bénéficier de travaux de restauration.
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Robert Crumb sketchbook Tome 1 ; june 1964 - september 1968
Dian Hanson
- Taschen
- Varia
- 25 Octobre 2016
- 9783836540575
Tout ceci remonte à loin. Quand TASCHEN publia la première édition limitée de Robert Crumb Sketchbooks: 1982-2011, les fans bavèrent d'envie devant ce magnifique ouvrage de six volumes réunis en coffret, son agencement méticuleusement pensé par l'artiste, l'introduction manuscrite, la tranche marbrée et le tirage d'art signé d'un croquis de Crumb en couleurs. Mais tous, cependant, ne pouvaient en payer le prix. Ils se sont donc plaints, soupirant d'envie, et leurs lamentations n'ont fait qu'empirer quand est sorti l'année suivante le second coffret, 1964-1982.
Fini les frustrations. Robert Crumb. Sketchbook, Vol. 1: June 1964 - Sept. 1968 réunit les deux premiers volumes de ces éditions limitées, élaborés directement à partir des oeuvres d'art originales appartenant désormais à un ardent collectionneur français, en 440 pages, un vrai festin de Crumb à un prix irrésistible.
Le livre contient des centaines de croquis, y compris les premiers dessins en couleurs du maître de la bande dessinée underground, des projets de couverture pour les inoubliables comics, Zap et Head, les croquis originaux de Keep On Truckin', la première apparition de Mr. Natural, mais aussi son évolution et son perfectionnement, Fritz The Cat, The Old Poopero, et beaucoup, beaucoup des filles voluptueuses de Crumb. Le tout est rassemblé dans un ouvrage relié à la couverture ornée d'une illustration récente colorisée à la main par Crumb en personne. Alors pourquoi pleurnicher et dépérir ? Désormais, vous pouvez avoir la qualité TASCHEN à un prix de misère.