Snoeck Gent
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Noël Coypel (1628-1707) : peintre du roi
Guillaume Kazerouni, Béatrice Sarrazin, Collectif
- Snoeck gent
- Beaux Arts
- 12 Octobre 2023
- 9789461617927
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British or not ? catalogue raisonné des collections britanniques du musée des Beaux-Arts de Bordeaux
Collectif
- Snoeck gent
- 13 Avril 2023
- 9789461616883
Le musée des Beaux-Arts de Bordeaux est, après le musée du Louvre, l'un des rares musées français à posséder d'importantes collections d'art britannique. Cet élément constitue un axe fort du projet scientifique et culturel du musée. Il est à l'origine de certains enrichissements récents, et d'une programmation spécifique, telles les deux expositions « British Stories. Conversations entre le musée du Louvre et le musée des Beaux-Arts de Bordeaux » et « Absolutely Bizarre ! les drôles d'histoire de l'école de Bristol (1810-1840) » , liées au sein d'une « Année britannique au musée ! ». C'est dans ce contexte qu'intervient l'étude scientifique de la collection britannique du musée et sa publication au sein d'un catalogue raisonné.
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Joan Miró : l'essence des choses passées et présentes
Victoria Noel-Johnson
- Snoeck gent
- 27 Octobre 2022
- 9789461618382
A l'arrière de la nature apparemment enfantine et innocente de l'oeuvre de Joan Miró se cache un lien profond avec la tradition catalane et l'art du passé. De sa formation artistique avec ses premiers travaux en Catalogne en 1910 à l'influence du primitivisme, des arts roman et oriental, le visiteur voyagera dans une large sélection d'oeuvres de Miró (peintures, oeuvres sur papier et sculptures) qui couvrent l'ensem- ble de sa carrière. Cette exposition est organisée avec la participation de la Fundació Pilar i Joan Miró (Palma de Majorque) et de la Fundació Joan Miró (Barcelone), grâce à des prêts de nombreuses et prestigieuses collections internationales publiques et privées.
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Theodoor Rombouts : virtuose du caravagisme flamand
Johan De Smet, Collectif
- Snoeck gent
- 2 Mars 2023
- 9789461618122
L'apogée de l'année de festivités du MSK à Gand seraincontestablement la première exposition monographique jamais consacrée au peintre baroque Theodoor Rombouts (1597-1637). Pour l'occasion, des tableaux du monde entier feront le voyage jusqu'à Gand, où les scènes joyeuses et les représentations monumentales du maître s'animeront dans un parcours qui ne manquera pas de créer la surprise. Le jeune Anversois émigre en Italie au début du XVIIe siècle. Il s'y laisse fasciner par l'artiste révolutionnaire qu'est Michelangelo Merisi da Caravaggio (1571-1610) et par son suiveur Bartolomeo Manfredi (1582-1622). De retour à Anvers, Rombouts développe une identité artistique bien à lui. Il arrive à créer une parfaite harmonie entre le Nord et le Sud et devient une valeur sûre dans le milieu artistique anversois. Les oeuvres qui se détachent le plus parmi la diversité de sa production sont les tableaux de genre monumentaux, animés et parfois moralisateurs, peuplés de joyeuses et élégantes compagnies et de musiciens. Les scènes, construites de façon limpide, baignent dans un clair-obscur méridional qui se fond avec la palette caractéristique de Rombouts. Le raffinement extrême avec lequel il peint les objets et les tissus rend son oeuvre encore davantage reconnaissable. L'exposition et le catalogue qui l'accompagne retracent la carrière florissante de Rombouts, dévoilant à quel point il fut l'un des principaux caravagistes flamands ainsi qu'une figure-clé de la peinture de genre.
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Fernando Botero : au-delà des formes
Xavier Roland, Cecilia Braschi
- Snoeck gent
- Art Contemporai
- 4 Novembre 2021
- 9789461617026
Accompagnant la première exposition belge de Fernando Botero, ce catalogue invite à parcourir l'ensemble de la carrière de l'artiste colombien et à explorer les sources de son style original, voué à exalter, dans tous les sujets, les qualités formelles des volumes. Cinq essais inédits de spécialistes internationaux, abordant l'oeuvre de Botero d'autant de points de vue différents, éclairent d'une lumière nouvelle un répertoire foisonnant d'images qui fait déjà partie de notre imaginaire collectif, mais qui, à première vue, semble échapper aux codes conventionnels de la peinture moderne. « Au-delà des formes », et loin de toute idée reçue, on découvre une oeuvre où la grande liberté formelle ne déroge jamais à la maîtrise rigoureuse des techniques traditionnelles; où la simplicité apparente est le résultat d'une étude approfondie de l'histoire de l'art et des cultures populaires ; où le parti pris de la figuration et la volonté de créer une oeuvre accessible à tout un chacun naissent d'une réflexion constante sur les acquis de l'art de son époque et sur son rôle dans la société. Autant de clés de lecture pour mieux apprécier, à travers ce livre, cette caresse de couleurs et de formes unique dans son genre, qu'on ne se lasse jamais d'admirer.
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L'amour en scène ! François Boucher, du théâtre à l'opéra
Collectif
- Snoeck gent
- 10 Novembre 2022
- 9789461617200
L'exposition vise à mettre en valeur la figure de François Boucher (1703-1770), peintre majeur au service de Louis XV et de la marquise de Pompadour, représenté dans les collections du musée par quatre tableaux en lien avec le théâtre et l'Opéra. Trois d'entre eux furent certainement commandés par Madame de Pompadour pour commémorer ses représentations théâtrales à Versailles dans les rôles d'Issé et de Sylvie (d'après les Métamorphoses d'Ovide et l'Aminta du Tasse). Le dernier tableau est sans doute un projet de décor de scène. L'exposition s'attache à explorer un aspect méconnu de la carrière de François Boucher : sa contribution active et continue à l'Opéra et au théâtre de cour, institutionnel et de foire.
L'exposition rassemble une soixantaine d'oeuvres (tableaux, estampes, dessins, livrets, partitions, tapisseries, objets d'art, photographie et costumes) du XVIIIe siècle à nos jours. L'on souhaite ainsi mettre en lumière la déclinaison des tableaux de Boucher, devenus iconiques, en objets dérivés, de la tapisserie aux arts décoratifs par l'entremise de la gravure. Seront également présentées des oeuvres d'artistes contemporains, notamment des costumes, afin de souligner la manière dont Boucher continue à inspirer les artistes. -
En collaboration avec l'Universiteit Gent, MSK Gand met à l'honneur le peintre, dessinateur et graveur Albert Baertsoen (1866-1922) : rejeton d'une famille industrielle gantoise, cet artiste pratiquement autodidacte est un des protagonistes de la scène artistique belge et internationale de la Fin de siècle. Bartsoen était surnommé « le peintre de Gand » par les gens de son époque, un titre honorifique qui reflétait non seulement son importance artistique, mais aussi son amour singulier pour Gand. Son regard était surtout axé sur les coins délabrés, pollués, abandon- nés d'une ville qu'il a représentée d'innombrables fois à partir du début des années 1890. Cette fascination pour les cités médiévales condamnées à changer définitivement d'aspect sous l'effet de la modernisation explique aussi pourquoi Baertsoen a éveillé l'intérêt d'écrivains symbolistes comme Georges Rodenbach. Mais Baertsoen ne s'est pas limité à Gand. Il est devenu rapidement un paysagiste apprécié, peignant la région de l'Escaut, la mer du Nord et l'arrière-pays, mais aussi, en fils de fabricant textile qu'il était, les paysages industriels liégeois. Le succès international, Bartsoen le devait en partie à son vaste réseau de relations, à sa voix qu'il n'hésitait jamais à faire entendre et à son style impressionniste. À l'instar de certains confrères faisant partie de son cercle international d'amis - Henri Le Sidaner et Frits Thaulow -, il observait le monde avec un regard intimiste et mélancolique, dans un cadrage presque photographique. Il a d'ailleurs très souvent représenté ses paysages et ses villes par temps de pluie ou de neige. Plus que tout, il était un artiste attaché de ma- nière obsessionnelle à ses thèmes, qu'il a abordés dans différentes disciplines - non seulement la peinture, mais aussi le dessin, le pastel et l'eau-forte.
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Fils aîné d'une famille de quatre enfants, son père, Alexandre Émile Auburtin (1838-1899), architecte de la ville de Paris, est originaire de la Lorraine. Formé dans sa jeunesse par le peintre Louis-Théodore Devilly, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris, qu'il quitte sans se présenter au concours du prix de Rome. En 1897, Auburtin étudie la faune et la flore sous-marine aux aquariums de Roscoff et de Banyuls d'où il rapporte de nombreux croquis qui lui permettront de réaliser en 1898 Le Fond de la mer, grand décor destiné à l'amphithéâtre de zoologie de la SorbonneNotes 1. Il séjourne dans les îles d'Or et longtemps à Porquerolles, puis en Bretagne où il réalise des oeuvres conservées au musée de Pont-Aven. Puis il découvre la Corse, les sommets des Pyrénées, les nombreux lacs des Landes et Talloires sur les bords du lac d'Annecy chez ses amis, le peintre Albert Besnard (1849-1934), et sa femme la sculptrice Charlotte Besnard (1854-1931)celle réalisée pour Dans son atelier du quai Carnot à Saint-Cloud, il reçoit son ami Auguste Rodin avec lequel il partageait quelques modèles. Il réalise également de 1909 à 1920 des gouaches avec l'école de danse d'Isadora Duncan. Jean Francis Auburtin est promu officier de la Légion d'honneur
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Achille Laugé (1861-1944) : le néo-impressionnisme dans la lumière du sud
Collectif
- Snoeck gent
- 30 Juin 2022
- 9789461617552
Artiste rayonnant essentiellement dans la région de Carcassonne, Laugé fascine par son parcours solitaire au sein du mouvement néoimpressionniste.
L'exposition, qui réunira près d'une centaine d'oeuvres et couvrira toute la carrière de Laugé, met en lumière l'originalité profonde de ce peintre du quotidien, mû par une sensibilité exceptionnelle.
Issu d'une famille paysanne, Laugé abandonne ses études de pharmacie et s'inscrit à l'École des beaux-arts de Toulouse où il se lie avec Antoine Bourdelle, avant de poursuivre son apprentissage à Paris et de partager l'atelier d'Aristide Maillol. Au Salon des Indépendants de 1886, Laugé découvre le tableau manifeste de Georges Seurat, Un dimanche après-midi à l'Île de la Grande-Jatte, véritable révélation. En 1890, de retour à Carcassonne, Laugé se convertit à la couleur pure divisée.
Seul devant l'éblouissante lumière méridionale, Laugé s'approprie, au gré de nombreuses expérimentations, la théorie des couleurs de Seurat et de Signac. Combinant les teintes de manière très personnelle, il réalise de somptueuses natures mortes où les bouquets de coquelicots et de marguerites voisinent avec les fruits mûrs et les branches d'amandiers en fleurs. Achille Laugé exprime cet « art de sensibilité émue » que relève son ami Bourdelle.
Tel Monet devant la cathédrale de Rouen, Laugé travaille sur des séries, représentant inlassablement la route qui mène à Cailhau, le village dans lequel il s'installe en 1895. Dans ces paysages rigoureusement construits, il s'attache à rendre les nuances de la lumière, le passage des saisons dans leurs plus infimes variations.
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Absolutely bizarre ! les drôles d'histoires de l'école de Bristol (1800-1840)
Musée Des Beaux-Arts De Bordeaux
- Snoeck gent
- 1 Juin 2021
- 9789461616173
À l'aube du XIXe siècle, dans un climat intellectuel et culturel particulièrement stimulant, la ville anglaise de Bristol fut le théâtre d'une association informelle et confraternelle d'artistes, d'écrivains et d'amateurs éclairés unis par une passion commune pour la nature et la pratique du plein air qui s'exerçait à travers de bucoliques études sur le motif (sketching parties) dans la verdoyante campagne environnante. Les sites remarquables des gorges spectaculaires de l'Avon, qui avaient déjà inspiré le grand William Turner dès la fin du XVIIIe siècle, ou des bois élyséens des alentours proposaient en effet à ces artistes une riche palette de motifs pour leurs aquarelles et leurs peintures.
Contemporains des romans de Jane Austen, les peintres Edward Bird, Edward Villiers Rippingille ou Rolinda Sharples produisirent de piquantes, et parfois féroces, représentations de la vie citadine en pleine effervescence sociale. Les artistes qui oeuvrèrent alors à Bristol offrirent ainsi à l'art romantique britannique et européen une contribution puissamment originale. En témoignent les poétiques panoramas périurbains, entre ville et campagne peu à peu gagnée par l'industrialisation, peints par Francis Danby, Samuel Jackson et leurs émules, et surtout les paysages fantastiques aux accents apocalyptiques, voire presque cinématographiques avant l'heure, de Francis Danby ou de Samuel Colman.
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Juliette Roche (1884 - 1980), l'insolite
Besancon Musee Des Beaux-Arts Et D'Archeologie
- Snoeck gent
- 8 Mai 2021
- 9789461617446
Cette première rétrospective de Juliette Roche vise faire connaître cette figure méconnue des avant-gardes artistiques qui synthétise dans son travail les évolutions esthétiques du début du XXe siècle. L'exposition s'attache à cerner l'évolution esthétique, le contexte et la personnalité d'une figure impliquée dans les communautés artistiques de l'époque. La trajectoire artistique de Juliette Roche sera éclairée par la présentation inédite de ses archives personnelles.
Le projet s'accompagne d'un catalogue scientifique dirigé par Christian Briend, conservateur et chef du Service des collections modernes au Musée national d'art moderne / Centre Georges Pompidou. L'édition a vocation à être un ouvrage de référence sur le travail de Juliette Roche. Abondamment illustrée par les reproductions des oeuvres et des archives personnelles de l'artiste, elle est structurée par quatre articles faisant état de la recherche sur le sujet et du témoignage du conservateur Pierre Georgel. Le cahier iconographique est ponctué de notices consacrées aux grandes typologies de sa production. Une biographie illustrée, une bibliographie et la liste des expositions auxquelles l'artiste a participé viennent compléter l'ensemble.
Peu exposée du vivant de l'artiste, éclipsée par la reconnaissance de son époux, le cubiste Albert Gleizes, la production de Juliette Roche mêle les styles. Elève du peintre Maurice Denis à l'Académie Ranson, elle hérite des formes simples, du caractère décoratif et de l'univers symboliste du groupe Nabis. Sa fréquentation des cubistes de Puteaux la conduit à rythmer ses constructions en lignes géométriques. A New York durant la Première Guerre mondiale, elle participe au groupe Dada avec Marcel Duchamp et Francis Picabia. Ces rencontres introduisent dans son regard l'insolite et l'ironie. Elle renouvelle ainsi les genres traditionnels de la peinture par une grande liberté de ton. Portraits, autoportraits, paysages d'Ardèche, scènes de rue espagnoles, de music-hall parisien et new-yorkais autant que les natures mortes traduisent le regard singulier qu'elle porte sur la modernité. La grande huile sur toile American Picnic (1918), restaurée pour l'occasion, constitue un des premiers exemples d'influence américaine sur une artiste française et bénéficie, à ce titre, d'une double-page au sein du catalogue.
L'exposition est conçue par le Musée des Beaux-arts et d'Archéologie de Besançon en partenariat avec la Fondation Albert Gleizes et circulera en 2021 et en 2022 au Musée Estrine de Saint- Rémy-de-Provence, ainsi qu'au Musée de l'Abbaye Sainte-Croix des Sables d'Olonne.
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Hans Emmenegger (1866-1940)
Corinne Currat, Sylvie Wuhrmann, Stefan Banz, Aurélie Couvreur, Georg Hilbi, Paul Hilber, Karolin Beltinger
- Snoeck gent
- 1 Juillet 2021
- 9789461616708
La Fondation de l'Hermitage consacre une importante rétrospective au peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940) - une première en Suisse romande. Avec une centaine de tableaux, l'exposition dévoile l'oeuvre de cet artiste resté méconnu du grand public, malgré un fort engagement au sein de la communauté culturelle suisse alémanique. Fin observateur et amoureux de la nature, Emmenegger est un peintre d'une originalité frappante, dans le traitement insolite de ses paysages et natures mortes, comme dans l'audace de ses compositions. Il compte parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération.
Formation artistique : Emmenegger commence sa formation à l'école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884). Il la poursuit à Paris, à l'Académie Julian, puis dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme. Dans cette effervescence artistique, il se lie d'amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il rencontre Max Buri, avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, Emmenegger hérite du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il vivra et travaillera jusqu'à sa mort. En 1895-1896, il passe un second hiver à Munich. Il y pratique la gravure avec Albert Welti et s'initie à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Fasciné par le travail d'Arnold Böcklin, il séjourne à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
Un artiste singulier : Au début du 20e siècle, Emmenegger s'affranchit de l'influence de Böcklin et développe son propre langage artistique, se consacrant à des thèmes récurrents - intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges, ombres portées ou reflets à la surface de l'eau. Son style figuratif plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique. Grâce à de subtils agencements d'aplats de couleur et à de puissants contrastes d'ombre et de lumière, une grande tension se dégage de ses compositions. Dès les années 1910, Emmenegger se passionne pour la question de la représentation du mouvement et livre des toiles inspirées de la chronophotographie, qui rappellent les expérimentations des artistes futuristes.
Engagement dans le milieu artistique : Emmenegger était notamment président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. Philatéliste et collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri, Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu'un ensemble de photographies, de minéraux et de fossiles.
Dialogue avec d'autres artistes / carte blanche à l'ECAL : L'époustouflante modernité de l'oeuvre d'Emmenegger est mise en évidence par le biais d'une centaine de tableaux, qui dialoguent avec des peintures de ses mentors, amis et contemporains Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours est également ponctué d'oeuvres d'artistes contemporain·e·s inspiré·e·s par son travail : Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.
À découvrir dans les salles et dans le parc de l'Hermitage, la carte blanche confiée à l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, mettant en résonance l'oeuvre d'Emmenegger avec les travaux de photographes de la nouvelle génération.
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Catalogue de l'exposition Philippe Cognée, Le réel sublimé.
Cette exposition sera présentée au Musée de Tessé, musée des beaux-arts du Mans du 13 mai au 5 novembre 2023 Principalement connu pour ses peintures à l'encaustique, dont il détourne l'usage traditionnel pour dissoudre les éléments représentés dans la matière picturale à l'aide d'un fer à repasser, Philippe Cognée est une des figures majeures de la scène artistique française.
Le propos de son exposition au Musée de Tessé, au Mans, sera l'occasion de rassembler tout un ensemble d'oeuvres réalisées au cours des trente dernières années autour de trois des thèmes principaux qui fondent l'essentiel de sa démarche : nature, architecture, figure.
Le commissariat général de l'exposition est assuré par Françoise Froger Jolivet. Cet ouvrage est édité sous la direction scientifique de Philippe Piguet. -
Lauréat du grand prix de l'Académie à l'âge de vingt-deux ans, Louis Gauffier arrive à Rome en 1784 et s'établit définitivement en Italie où il meurt prématurément en 1801. Témoin de l'univers passionnant du Grand Tour, de la fin de l'Ancien Régime aux débuts de la Révolution jusqu'aux campagnes du général Bonaparte, Gauffier traverse une époque de transformations radicales influent sur sa vie et son art. D'abord peintre d'histoire à Rome, il propose des compositions marquées par le goût néoclassique où se lit sa fascination pour les découvertes archéologiques de son temps. À Florence, il devient le portraitiste des voyageurs de toute l'Europe. En inscrivant ses modèles dans des paysages mêlant les monuments de la capitale toscane et les beautés de la nature, il développe une formule qui associe intimité, charme et décontraction. Il pratique la peinture en plein air, étudie les arbres et les rochers, l'atmosphère et la lumière, qu'il transpose dans des paysages annonciateurs des inventions du xixe siècle. L'amitié de Gauffier avec François-Xavier Fabre, fondateur du musée de Montpellier, explique sa représentation dans les collections du musée depuis près de deux siècles. Ce catalogue est le premier ouvrage monographique à lui être consacré. À travers plus d'une centaine de peintures et de dessins, il propose de découvrir un artiste sensible et visionnaire, dans la lumière de l'Italie.
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Peintre, décorateur et illustrateur prolifique, coloriste de talent, Jean Bouchaud est profondément marqué par ses séjours outre-mer. La carrière de l'artiste prend une orientation décisive lorsque, concurrent malheureux au prix de Rome, il découvre l'Afrique du Nord. Lauréat du prix Abd-el-Tif en 1921, il réside deux ans dans la « villa Médicis d'Alger ». S'ensuivent deux voyages, en Indochine en 1924, puis en Afrique-Occidentale française en 1932. Sa participation constante aux salons, les travaux d'ampleur réalisés pour les expositions, coloniale de Paris en 1931 notamment, pour le paquebot Normandie et les Messageries maritimes, assoient la reconnaissance officielle de l'artiste. Membre de l'Académie des beaux-arts, Jean Bouchaud honore jusque dans les années 1960 des commandes marquées par ses découvertes extra-européennes de l'entre-deux-guerres.
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Né en 1953 à Paris, Dominique Gauthier vit et travaille à Lavérune, aux portes de Montpellier. Formé à l'école des beauxarts de Marseille, il fut défendu par le galeriste Jean Fournier dès ses premiers travaux, des Opéras au format monumental composés d'un assemblage de toiles et de matériaux mixtes.
Alors qu'une oeuvre de cette série a rejoint dès 1982 les collections du musée Fabre, suivie d'une seconde au début des années 2000, l'artiste a honoré le musée en 2020 d'une donation exceptionnelle de près d'une dizaine de toiles et d'une trentaine d'oeuvres graphiques, donnant à voir la diversité de sa pratique picturale. Celle-ci évolue entre différentes périodes, d'une matière épaisse et organique notable dans les Provisions pour Cimabue à une rigueur abstraite et géométrique dans ses Hostinato tracés au compas, et multiplie les références aux arts, à l'histoire, jusqu'à puiser dans l'univers encyclopédique. Cette oeuvre protéiforme, marqué par l'exubérance du geste, des couleurs et des formats, sera mis à l'honneur au musée Fabre du 21 mai au 28 aout 2022, à travers une exposition et la publication d'un catalogue qui dévoileront la richesse du fonds issu de ses collections.
Le musée Fabre édite un catalogue, à la charte graphique similaire aux précédents catalogues Pierrette Bloch, André Pierre Arnal, Stéphane Bordarier, une collection.
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A l'occasion du bicentenaire de la naissance du peintre Gustave Courbet (1819-1877), le musée Fabre consacre une exposition à l'un des chefs d'oeuvres de l'artiste.
La rencontre, dit Bonjour M. Courbet (1854). Le tableau peint à l'occasion de la venue de l'artiste à Montpellier à l'invitation du collectionneur et mécène montpelliérain Alfred Bruyas en 1854 est l'une des oeuvres phares de la collection ainsi qu'un jalon essentiel dans l'histoire de la peinture au XIXe siècle. Cette exposition propose une analyse approfondie de l'oeuvre à travers trois axes : - un retour sur les sources iconographiques du tableau (imagerie populaire, pensée sociale utopique...) - sa réception critique au XIXème siècle (caricatures, compte-rendu d'exposition) - et la relecture contemporaine de l'oeuvre par des artistes de premier plan qui depuis les années 1990 se sont approprié le tableau (le musée conserve notamment une oeuvre de François Morellet). L'exposition sera inaugurée en 2019, anniversaire du bicentenaire de la naissance de l'artiste qui sera également célébré par le musée d'Orsay et le musée Courbet à Ornans.
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Niki de Saint Phalle ; ici, tout est possible
Niki de Saint Phalle
- Snoeck gent
- 11 Octobre 2018
- 9789461614698
Novatrice et pionnière, l'artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle (1930-2002) a bâti en l'espace d'une cinquantaine d'années un corpus d'oeuvres aussi vaste que complexe. Son travail jouit d'une reconnaissance internationale dès lors qu'en 1961 elle participa à The Art and Assemblage, une exposition prestigieuse organisée au Museum of Modern Art de New York. A partir de ce moment-là, Saint Phalle a été invitée à exposer de nombreuses fois en solo aux quatre coins du monde.
Ces joyeuses et lumineuses Nanas sont devenues sa griffe. L'artiste et son travail ne peuvent toutefois pas être appréhendés à la seule lumière de ces oeuvres. Le présent catalogue qui accompagne la première rétrospective exhaustive de l'artiste en Belgique - une rétrospective qui se tient aux Beaux-Arts Mons (BAM) - explore la pratique aux multiples facettes de Saint Phalle et se penche sur son travail pluridisciplinaire comprenant à la fois des peintures, des assemblages, des sculptures, des performances, des ouvrages publics, des projets architecturaux, des films et des pièces de théâtre.
Il survole l'ensemble de la carrière de Saint Phalle et montre comment elle s'est servie de son imagination débordante et de sa vision unique du monde pour sortir de l'espace typiquement réservé aux femmes et devenir l'une des plus grandes artistes du XXe siècle. Le titre Ici tout est possible est une déclaration que Niki de Saint Phalle a faite à propos de son Jardin des Tarots, un parc émaillé de sculptures monumentales situé en Toscane (Italie).
Dans le présent contexte, il demande cependant à être lu comme une référence à l'ensemble de son processus artistique qui, à ses yeux à elle, en est un aux possibilités illimitées. Ce catalogue exhaustif et richement illustré comprend de nouveaux textes érudits de Catherine Francblin, Alison Gingeras, Denis Laoureux, Camille Morineau, Kyla McDonald et Xavier Roland. A ces essais s'ajoutent des interviews avec Daniel Abadie et Marcelo Zitelli, qui ont été tous deux pendant toute leur vie très proches de l'artiste, ainsi qu'une biographie illustrée.
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Jean-Marie Delaperche (1771-1843) ; un artiste face aux tourments de l'Histoire
Olivia Voisin, Collectif
- Snoeck gent
- 13 Février 2020
- 9789461615749
Sans la réapparition sur le marché de l'art de quatre-vingt-onze dessins dont quatre étaient signés, le nom de Laperche / Delaperche, à peine identifié dans les répertoires, serait resté enfoui parmi les anonymes du xixe siècle. Artiste aussi singulier qu'énigmatique, il l'est avant tout par le peu de traces laissées sur son chemin, comme s'il n'avait été qu'une ombre mélancolique traversant en témoin silencieux l'Ancien Régime, les années de la Révolution, l'Empire, la Restauration et la monarchie de Juillet. Cet ouvrage reconstitue un puzzle fait d'indices qui, grâce à un travail d'enquêteur, ont permis de reconstruire la biographie de ce personnage hors du commun, qui recoupe celle d'une mère et d'un frère, également peintres. D'Orléans en Russie, du Paris révolutionnaire à Moscou en feu, chez les Rohan-Chabot, les Venevitinov ou la duchesse de Berry, d'annotations autographes en souvenirs de contemporains, le mystère se lève sur l'oeuvre fiévreux d'un peintre face aux tourments de l'Histoire, révélant des carrières atypiques qui ne rendent que plus attachante cette famille d'artistes dont l'histoire commence ici.
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Charles Belle est un peintre français d'origine franc-comtoise, dont l'oeuvre est reconnue internationalement pour son approche de la représentation des éléments de la nature dans des formats souvent monumentaux. Artiste inclassable, il suit sa propre ligne, oscillant entre réalisme tendre et profond, gestuelle intense et sensuelle, travail sombre et silencieux ou encore un certain lyrisme. En quarante ans de carrière, sa production colossale est estimée à près de 10 000 peintures et plus de 20 000 dessins.
Afin d'offrir au public la première grande exposition monographique consacrée à Charles Belle, sept structures culturelles de Bourgogne-Franche-Comté se sont s'associées, chacune adoptant un regard à la fois différent et complémentaire sur l'oeuvre de cet artiste, dont les facettes sont multiples.
Les expositions se dérouleront successivement ou parallèlement dans les différents établissements de mai 2022 à janvier 2023. Le catalogue est pensé collectivement pour restituer chacune des sept expositions.
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Georges Dorignac (1879-1925) ; le trait sculpté
La Piscine
- Snoeck gent
- 28 Novembre 2016
- 9789461613257
Né à Bordeaux le 8 novembre 1879, Léon-- Georges Dorignac intègre, à l'âge de treize ans, l'école municipale des Beaux--Arts de Bordeaux, où ses travaux lui valent durant six années de nombreux prix. En janvier 1899, il s'installe à Paris et entre à l'École des Beaux--Arts, dans l'atelier du peintre Léon Bonnat qu'il quitte rapidement pour passer un an en Espagne. Dès 1901, le peintre (qui signe alors Jorge Dorignac) expose aux Indépendants avec des artistes espagnols tels que Nonnel et Rogoyos et se voit rattaché à l'école espagnole.
De retour à Paris en 1902, il investit vers 1910, et jusqu'à sa mort, deux ateliers au fond du jardin de la cité d'artistes de La Ruche dans le quartier du Montparnasse. Il livre à ses débuts des peintures et aquarelles très colorées, nettement influencées par l'art impressionniste et néo-- impressionniste. Renoir, Millet ou Signac figurent parmi ses maîtres, tandis que le critique Roger Marx rapproche en 1906 sa production de celle de Berthe Morisot.
De 1912 à 1913, Dorignac abandonne la couleur et exécute une série de dessins à la sanguine ou au fusain représentant des portraits (souvent réduits à des têtes, voire des masques), des nus féminins et des figures de travailleurs champêtres ou citadins.
Les oeuvres de cette période dite noire seront exposées à la Galerie Durand--Ruel et accueillies très positivement tant par les artistes que par la critique et les collectionneurs.
Appelé au front durant la Première Guerre mondiale, Georges Dorignac est démobilisé pour raisons de santé et entreprend de nombreux projets de décoration (vitrail, tapisserie, céramique et mosaïque).
Il cesse définitivement de participer au salon des Indépendants, et rejoint le Conseil d'administration du Salon d'Automne, dont il signe le manifeste en 1922. Envoyant des oeuvres également au Salon de la Société Nationale des Beaux--Arts et aux Tuileries, il expose, en 1924, aux côtés d'Henri Manguin, de Charles Camoin ou de Georges d'Espagnat, à la galerie Marcel Bernheim qui lui consacre à la fin de l'année 1925, quelques mois avant sa disparition prématurée, une première rétrospective, suivie d'une seconde exposition personnelle, posthume, en 1926.
Participant à l'effervescence cosmopolite de l'École de Paris, tout en empruntant une voie très singulière et indépendante, Dorignac est proche des sculpteurs Lamourdedieu ou Charles Despiau, son ami de jeunesse, et bénéficie des encouragements de Modigliani ou de Soutine, son voisin à La Ruche. Il devient en outre, par le mariage de ses quatre filles, le beau--père des peintres Haïm Epstein et André Hébuterne et des sculpteurs Louis Dideron et Marcel Damboise.
Coproduite avec le musée des Beaux--Arts de Bordeaux, l'exposition présentera une cinquantaine d'oeuvres, la plupart sur papier et encore largement inédites. Elle s'appuiera sur de nombreux prêts en provenance de collections publiques et privées afin de rendre justice au talent encore largement méconnu d'un artiste redécouvert depuis 1994 et la parution de l'article fondateur de Jacques Sargos dans la revue Le Festin. Elle s'inscrit dans la suite des manifestations organisées en Italie, en Espagne et en France (à Nogent--sur--Seine en 2002 et à Évian en 2009).
Visant à mettre en avant l'art très personnel de Dorignac (proche du réalisme expressionniste pour Robert Coustet), l'exposition se concentrera sur les saisissantes feuilles monumentales « au noir » de la période de maturité qui firent sa réputation :
Monotypes ou dessins prouvent avec évidence le talent de l'artiste à jouer du fond et de la réserve, des ombres et des lumières, du contour et de la matière, afin de composer des images puissantes, servies par une science irréfutable du dessin comme du modelé, de l'anatomie comme de l'expression. La dimension proprement sculpturale des dessins noirs de Dorignac fut d'emblée perçue par les contemporains de l'artiste, constituant très tôt un leitmotiv chez les critiques qui soulignèrent la massivité des volumes, la force du trait, mais aussi les nuances des valeurs obtenues par la sanguine, le fusain, les lavis et la craie, ou enfin la dignité accordée aux figures anonymes de travailleurs. Gaston N. du Houssoy soulignait ainsi : « par l'eurythmie des sujets, la justesse des volumes et la base chantante des lumières et des ombres (...) les dessins de Dorignac ont l'aspect d'un bloc sculpté et dessiné ». Rodin déclarait quant à lui : « Dorignac sculpte ses dessins [...] Regardez ce sont des mains de sculpteur ». Louis Hautecoeur enfin appréciait ses « torses féminins musclés comme des Michel--Ange ou des antiques, (...) [ses] masques, qui semblent de bronze [et] ne sont pas sans rappeler Constantin Meunier ».
L'exposition évoquera par ailleurs la contribution de Dorignac dans le domaine des arts appliqués (avec des cartons de tapisseries, de vitraux ou de mosaïques), son exceptionnel « sentiment décoratif » et sa collaboration avec le céramiste André Metthey (pour les pots et plats duquel il livre quelques nus) ou avec le laqueur, dinandier et sculpteur Jean Dunand (à qui il fournit des projets pour des laques et des vases). Dans ces compositions proches de l'art naïf, se retrouve certainement l'influence d'une certaine tradition orientale (que certains décelaient déjà dans les masques et têtes aux « allures bouddhiques » de la période noire).
Les villes de Bordeaux et Roubaix lancent une consultation pour la fabrication et l'édition d'un catalogue commun pour cette exposition.
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Florence Dussuyer ; elles en ont tant rêvé
Florence Dussuyer
- Snoeck gent
- 1 Septembre 2021
- 9789461616609
Ces toiles, plutôt décoratives, sorte d'hommage à la féminité racontent une histoire un peu inachevée que le spectateur recompose à sa guise. De ce monde visible par les personnages émane l'invisible, un questionnement sur la présence et l'absence. « C'est dans l'entre et l'ouvert que se situe mon travail pictural » précise Françoise Dussuyer. Une oeuvre énigmatique. Les silhouettes féminines, le plus souvent vues de dos affirment une grande élégance, enveloppées, presque cachées dans de larges robes au tissu décoré de fleurs et de mille autres dessins. Ces tableaux se présentent comme une énigme à déchiffrer dans le travail raffiné et exigeant de cette peinture. La technique mixte permet de dessiner et d'effacer tout en conservant des traces. Formes et couleurs délicates de bleu tendre, de blanc grisé ou des tons plus forts de rouge profond, de brun dialoguent en permanence. Professeur des Ecoles Florence Dussuyer s'adonnait aussi à la peinture puis en 2015 elle a décidé de se consacrer uniquement à son art. Après une maîtrise en Arts Plastiques en 2001 elle avait effectué un stage aux Beaux-Arts d'Hô Chi-Minh au Vietnam. Cette autre culture a été pour elle une ouverture, une liberté dans l'expression. Marquée par cette influence orientale, sa création demeure personnelle, réfléchie, poétique, elle est le vecteur de son émotion intérieure et habitée d'une belle énergie. Les jeunes femmes sont associées à de superbes animaux exotiques colorés. Une oeuvre singulière et riche.