L'oeuvre de Michel Foucault est inclassable, car elle traverse des domaines très variés (philosophie, sociologie, histoire, anthropologie, criminologie, médecine, psychologie, linguistique, droit, etc.). Foucault n'est pas un sociologue au sens classique du terme, mais il existe une sociologie puissante et novatrice chez lui. Laquelle ? À quoi peut-elle servir aujourd'hui ? En quoi est-elle utile pour théoriser les problèmes sociaux ? Quels sont ses avantages, ses limites et ses inconvénients ? Quel style de « raisonnement sociologique » se dégage de son oeuvre vaste et complexe ? Voilà les interrogations qui guident l'analyse de l'ensemble des travaux de Foucault dans cet ouvrage. En suivant la chronologie historique de ses recherches ainsi que les retournements stimulants de sa pensée, Foucault sociologue s'adresse principalement à un lectorat universitaire et problématise la riche évolution théorique et méthodologique des thématiques foucaldiennes.
Ce livre offre de nouvelles perspectives sur le concept de la diversité et le rôle que la diversité peut jouer dans le monde du travail de demain.
Des universitaires et des praticiens et praticiennes de diverses disciplines et origines réfléchissent aux interventions les plus appropriées pour créer un marché du travail plus inclusif pour tout le monde. Ils explorent les arguments économiques en faveur de la diversité et des stratégies de gestion de la diversité, en constatant que la diversité et l'inclusion sont indissociables.
Les auteurs et autrices montrent que les préjugés et les stéréotypes qui conduisent à la discrimination et à la violence - qu'il s'agisse de formes flagrantes ou plus subtiles comme les microagressions - constituent un obstacle majeur à la diversité. Toutefois, le changement culturel sur le lieu de travail ne peut être obtenu par des politiques ponctuelles et l'efficacité des initiatives en faveur de la diversité peut dépendre de variables extérieures au marché du travail. Les protections juridiques contre la discrimination et les dispositions relatives à l'égalité des chances pour les «?personnes diverses?» ne sont souvent pas suffisantes pour obtenir des résultats en matière d'égalité et d'inclusion.
L'ouvrage met également en lumière le dilemme politique entre le respect des individus avec toutes leurs particularités et la lutte contre les inégalités structurelles, qui nécessite souvent une catégorisation en groupes. Il nous rappelle qu'il existe une diversité au sein de la diversité?: toutes les personnes qui reçoivent la même étiquette n'ont pas les mêmes besoins.
L'ouvrage aborde des questions telles que l'égalité des sexes et le mainstreaming, la migration et la diversité ethnique, le racisme, la violence à l'égard des personnes LGBTI et la discrimination fondée sur l'âge. Les outils utilisés dans un domaine pour surmonter l'exclusion sont souvent applicables dans d'autres. Le futur de la diversité est donc une riche source d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent progresser vers une plus grande justice sur le marché du travail.
La tradition phénoménologique a rappelé l'importance de la corporéité dans toute pensée du quotidien. Fondamentalement situé, le corps s'éprouve dans le concret de nos vies comme une ouverture au monde, dont l'amplitude et la tonalité affective varient. Parallèlement, la pensée féministe a mis en garde contre la dimension abstraite et asexuée du corps propre décrit par les phénoménologues, révélant les enjeux d'oppression et de pouvoir auquel il est soumis.
Les autrices et les auteurs qui ont participé à la rédaction de cet ouvrage cherchent à décrire et penser des expériences qui engagent la dimension incarnée de l'existence, en faisant entendre des voix plurielles et complémentaires dans une orientation de phénoménologie critique et d'herméneutique. Au-delà du risque d'essentialiser le «?féminin?», les textes présentent différentes modalités d'être-au-monde, occasions de tension, de contradictions ou d'émergence de sens.
Ce livre s'adresse particulièrement aux personnes qui étudient en psychologie, en philosophie ou en études féministes, de même qu'à celles qui réfléchissent aux enjeux liés à la manière d'habiter le monde.
Organisation des Nations Unies rappelait récemment que les violences faites aux femmes représentent un problème social grave partout dans le monde et qu'il est essentiel de poursuivre activement nos actions pour tenter de les enrayer. Pour essayer de contrer ces violences, que l'on rencontre partout dans le monde sous de multiples formes, à tous les âges et dans divers contextes, et mettre en lumière des réalités parfois méconnues, nous avons regroupé des recensions et des résultats de recherche ou d'expérience personnelle, Issus d'une douzaine de pays, qui relatent certaines formes particulières de violence et les enjeux qui y sont associés. De l'Influence de la culture dans l'apparition ou le maintien des violences faites aux femmes à leurs répercussions lors de conflits armés, des problèmes postséparation conjugale aux pères filicides, des mariages précoces et forcés au trafic humain, des agressions sexuelles à l'autonomisation des femmes..., les communications présentées Ici analysent les pratiques développées pour contrer divers types de violences et s'interrogent sur la façon de les améliorer. Cet ouvrage espère sensibiliser aux violences faites aux femmes les personnes qui ne le sont pas encore et donner certains éléments de réponses, sinon de réflexion, à quiconque étudie ou lutte contre cette atteinte aux droits de la moitié de l'humanité.
Penser le point de rencontre entre les pratiques sociales généralisées et les pratiques transformatrices qui modifient les espaces socionumériques et leur permettent de devenir autres, implique de mettre en suspens deux préjugés persistants. Le premier consiste à penser que les humains ne font que se déplacer dans les espaces en les laissant inchangés, et le deuxième, à croire que des catégories fixes prédéfinissent l'expérience réelle en réifiant ce que nous sommes et ce que nous pouvons être. Il s'agit plutôt de ramener à l'avant-plan l'idée selon laquelle les espaces, tout comme les catégories les définissant, sont des constructions actives du réel, continuellement en train de se faire et de se défaire. Or quelle place prennent les pratiques humaines dans la transformation des espaces socionumériques ?
Le domaine culturel a connu une série de mutations auxquelles doivent s'adapter ses usagers et ses artisans?: changements technologiques, industrialisation, mondialisation. Sommes-nous si différents, sur le plan culturel, de ceux qui nous précèdent et de ceux qui nous suivront?? Cet ouvrage vise à mieux comprendre la relation entre la culture, les pratiques culturelles et les générations.
L'objectif de cet ouvrage est de cerner certaines facettes des transformations qui émergent dans les dynamiques familiales des sociétés africaines, et ce, sans ignorer les enjeux que ces changements soulèvent. Privilégiant un regard pluridisciplinaire en croisant leurs points de vue, les spécialistes mettent en exergue les bouleversements, mais aussi les continuités et les résistances liées à ces transformations, en déconstruisant au passage certaines idées reçues sur la famille africaine encore tenaces.
Le présent ouvrage propose une introduction au champ d'étude de la sociologie du nationalisme. Il s'adresse aux étudiants en sciences sociales, ainsi qu'aux citoyens qui cherchent à expliquer et à comprendre les phénomènes nationalistes dans le monde contemporain. L'auteur analyse l'évolution de la recherche en la situant, d'une part, dans sa conjoncture historique et, d'autre part, dans le mouvement des transformations qu'a connu cette discipline depuis la fin de la Guerre froide. Puisant ses inspirations théoriques dans la tradition wébérienne, dans la sociologie historique et dans l'analyse politique contextualisée, ce livre illustre et met en relief les relations sociales, les modes de cognition, les stratégies comparatives et les processus sociaux qui sont étroitement liés à l'analyse du nationalisme. Une de ses caractéristiques est de faire voir que, si les approches macrosociologiques ont longtemps dominé la sociologie du nationalisme, il n'est plus possible, dans ce domaine comme dans d'autres branches de la sociologie politique, d'ignorer les mécanismes de niveaux mésosociologiques qui permettent de comprendre les pratiques nationalistes et ethniques dans leur contexte.
Dans le contexte actuel de mondialisation, la notion de « communauté » ne cesse d'évoluer, notion au coeur de laquelle se trouve invariablement celle du « sentiment d'appartenance ». Du monde postindustriel et postcolonial est née l'affirmation d'une multitude de voix et d'identités issues du patrimoine : c'est l'héritage patrimonial. La mise en valeur de la contribution de cet héritage met ainsi en lumière le phénomène de « communauté patrimoniale ». Mais alors se posent plusieurs questions : De quelles manières émergent les communautés patrimoniales ? Comment ces groupes fonctionnent-ils au sein des structures de gestion du patrimoine ? Sont-ils influencés par celles-ci et, si oui, de quelles façons ?
Ce livre rassemble des textes de chercheurs et chercheuses de plusieurs disciplines et des entretiens avec des leaders des Premières Nations travaillant à l'élargissement des espaces autochtones. Ces voix diverses donnent accès à des analyses de première main concernant les processus historiques et contemporains dans lesquels s'ancrent les relations entre les peuples autochtones, l'État et la société québécoise. Ces processus se font largement au détriment des premiers, comme la sphère publique québécoise commence à peine à le reconnaître dans la foulée de différents rapports produits pour les gouvernements fédéral et québécois. Ces rapports soulignent, du même souffle, les processus de résistance des peuples autochtones, de même que les trop lentes transformations sociopolitiques en cours.
Peuples autochtones et politique au Québec et au Canada?: identités, citoyennetés et autodétermination apporte un éclairage novateur qui saura profiter tant aux spécialistes des questions relatives aux peuples autochtones qu'aux personnes soucieuses de mieux comprendre les dynamiques politiques qui marquent les communautés autochtones ainsi que la société québécoise dans son ensemble. Il présente des données de recherche inédites et des réflexions susceptibles de contribuer aux grands débats - concernant, par exemple, le racisme systémique, la violence contre les femmes autochtones et le partage du territoire - qui interpellent le Québec et le forcent à faire face à ses défis politiques.
En ces temps de pandémie mondiale, la multiplication des canaux de communication et le foisonnement des technologies numériques ont changé nos façons de faire et nos rapports à l'autre. Les changements apportés par les relations à distance font dorénavant partie d'une réalité à laquelle nous sommes tous confrontés, que ce soit dans l'exercice du télétravail ou de l'enseignement et l'apprentissage à distance. Mais comment les humains s'adaptent-ils face à la mutation des rapports sociaux?? Comment vivent-ils la distance dans ce nouveau contexte?? Comment perçoivent-ils la densification des activités et l'accélération du temps?? Quel héritage et quelle compréhension garderont-ils de cette accélération du recours au numérique?? Comment cette nouvelle façon de vivre à distance et en société contribue-t-elle réellement à transformer nos pratiques et notre regard sur le monde??
Quinze personnalités issues de milieux différents (santé, éducation, économie, politique, services sociaux, justice, environnement, etc.) tentent de répondre à ces questions en nous livrant leurs perceptions d'un monde en mutation. Leurs perspectives à la fois divergentes et complémentaires permettent d'expliciter les nouveaux enjeux de la présence et de la distance qui nous concernent désormais à titre d'individu ou de société.
Former des étudiants autochtones à lenseignement prend la forme dun processus de médiation culturelle, la tradition écrite et scientifique des sociétés euro-occidentales entrant en conflit avec la tradition orale autochtone. Cet ouvrage met au jour cette réalité complexe à laide de situations observées au Québec et au Chili.
Mieux comprendre les fondements et les perspectives des entreprises et des organisations culturelles, voilà la tâche que se sont assignée les auteurs en s´intéressant aux domaines du livre, de l´enregistrement sonore, du cinéma de long métrage, du multimédia, des bibliothèques publiques et des musées.
L´archipel communautaire québécois compte des milliers de groupes locaux fédérés en dizaines de regroupements nationaux et régionaux, dont certains entretiennent des liens internationaux. Il emploie des milliers de personnes, lesquelles encadrent des centaines de milliers de bénévoles, et dispose d´un soutien financier, largement étatique, qui frôle le milliard de dollars.
Aussi, la connaissance des groupes qui forment cet archipel, de ce qu´ils sont et de ce qu´ils furent, est essentielle à la compréhension de notre société et des tensions qui l´ont marquée au cours du dernier demi-siècle. Cet essai d´Henri Lamoureux, un militant actif de divers mouvements sociaux, présente leur évolution, tant au plan organisationnel qu´en termes éthiques et politiques.
Celles et ceux qui oeuvrent actuellement dans le milieu communautaire y découvriront les essentiels repères historiques et éthiques qui leur permettront d´évaluer si leurs pratiques sont toujours en phase avec ce qui leur a donné naissance. La lecture de ce livre leur rappellera de se penser non comme des gestionnaires de la misère humaine, mais comme des vecteurs de changement constant et des militants du progrès humain.
La consommation du cidre a connu au cours des dix dernières années, en Europe, aux États-Unis, en Australie et au Canada, une forte croissance. Avec les développements récents, mais surtout sans précédent, du portefeuille de produits, des marchés de consommation et des reconnaissances marchandes, institutionnelles et internationales pour ses cidres, la filière cidricole québécoise n'est pas en reste. Explorant une quinzaine de champs disciplinaires, le présent ouvrage traite d'autant de domaines de transformation des cidres au Québec. Ce livre constitue un partage d'idées et de réflexions issues d'une large perspective qui devrait éclairer tout lecteur, qu'il soit chercheur, cidriculteur, consultant, étudiant, analyste des politiques publiques, sommelier, consommateur curieux ou passionné des cidres.
Le Nord est un espace imaginé et représenté depuis des siècles par les artistes et les écrivains, ce qui a mené à la création d'un « imaginaire du Nord ». Or les Occidentaux ont atteint le Pôle Nord il n'y a qu'un siècle, ce qui fait du « Nord » le produit d'un double regard, de l'extérieur - les représentations, surtout occidentales - et de l'intérieur - les cultures nordiques. Les premières étant souvent simplifiées et les secondes méconnues, si l'on souhaite étudier le « Nord » dans une perspective d'ensemble, nous devons donc poser deux questions : comment définir le Nord par l'imaginaire ? Selon quels principes éthiques devons-nous considérer les cultures nordiques pour en avoir une vue complète, incluant notamment celles qui ont été minorées par le Sud ? Nous répondrons ici à ces deux questions, d'abord en définissant l'imaginaire du Nord, puis en proposant un programme intégrateur pour « recomplexifier » l'Arctique culturel.
L'entretien de recherche qualitatif occupe une place de choix parmi les moyens dont dispose le chercheur pour collecter ses données.
Il est désormais assujetti à de nombreuses conditions que le chercheur doit connaître et maîtriser le mieux possible s'il veut en assurer la qualité scientifique. C'est pour répondre à cette exigence que l'auteur de cet ouvrage offre au lecteur des renseignements de base sur les origines de ce type d'entretien, sur ses caractéristiques et sur ses modalités d'utilisation.
Les pratiques de recherche et d'intervention dans le champ des sciences sociales sont assujetties à des changements structuraux et sociohistoriques majeurs dans nos sociétés. Cet ouvrage, qui présente les contributions de nombreux collaborateurs du Québec et d'ailleurs, témoigne de la vivacité et de la nécessité de la clinique en sciences sociales. Sont ainsi explorés les fondements théoriques et méthodologiques de la posture clinique, les pratiques d'intervention sociales éclairées et les pratiques innovantes d'une recherche clinique du travail et des organisations.
Dans un contexte de multiplication des expériences innovatrices, le présent ouvrage veut faire reconnaître les pratiques émergentes comme étant valables et justes, et montrer leur capacité à transformer le monde. Ainsi, les auteurs prônent le passage d'une vision minimaliste de l'innovation sociale, selon laquelle les acteurs sociaux et communautaires agissent de manière à pallier l'«austéritarisme» gouvernemental et les insuffisances provoquées par le marché, à une approche plus large, orientée vers une véritable transformation sociale, économique et territoriale.
Quel enseignant ne se souvient pas de son tout premier stage ? C´est sur cette expérience stimulante de développement professionnelle que les auteurs ont voulu partager les résultats de leurs travaux de recherche sur le terrain de la formation à l'enseignement, et ce, dans le but de transformer les pratiques.
Le patrimoine est aujourd'hui multiscalaire, présent à toutes les échelles territoriales, depuis le quartier, voire la rue, jusqu'à l'espace globalisé par la mondialisation et le tourisme. Le présent ouvrage invite à une réflexion sur les variations du sens du patrimoine et des dimensions qu'il prend dans diverses situations, de même que sur ses enjeux au point de vue praxéologique ou théorique - particulièrement dans le contexte quotidien. Plutôt que de présenter une succession de cas de patrimonialisation, les auteurs privilégient l'analyse de tensions entre des conceptions patrimoniales issues des milieux territorial, politique ou culturel. Les textes rassemblés ici permettent à ceux qui étudient le patrimoine, qui cherchent à le protéger ou qui, simplement, s'y intéressent, d'explorer?:
- les discordances entre des perceptions du patrimoine et des modes de gestion de cet héritage?;
- les différenciations linguistiques des représentations et des cultures différenciées du patrimoine?;
- la transformation de la notion et des objets patrimoniaux sur un territoire ou au sein d'une communauté?;
- la perméabilité des conceptions du patrimoine entretenues par des communautés culturelles variées.
Né d'une volonté d'explorer les conceptions du patrimoine, cet ouvrage nous entraîne ainsi aux confins et dans les confins de cette notion.
Quels peuvent être les effets à long terme d'une enfance vécue à l'intérieur d'une secte religieuse où l'intervention divine constitue bien souvent l'unique réponse aux problèmes humainsoe Quelles conséquences peut entraîner la transmission d'une vision du monde qui encourage une rupture totale ou partielle avec la société environnanteoe Quels sont les effets sur la vie adulte de l'enfant dont le quotidien est teinté de symboles apocalyptiquesoe Que savons-nous des parcours de ces enfants maintenant devenus adultes, notamment des difficultés qu'ils affrontent ainsi que des stratégies d'adaptation qu'ils utilisent afin de s'intégrer en sociétéoe À travers les perceptions, les sentiments, les descriptions et les impressions tirés d'entretiens non directifs, l'auteure tente de répondre à ces questions. L'analyse qualitative qu'elle a menée lui permet de dégager quatre étapes marquantes du processus global d'intégration : le départ, la continuité, le choc des réalités et l'anomie, la resocialisation.
Toute personne désireuse de comprendre un peu mieux ce phénomène encore trop occulté par les tabous, en particulier les enseignants, chercheurs, étudiants, travailleurs sociaux, avocats ou psychologues et professionnels de la santé, pourra puiser dans cet ouvrage des informations pertinentes pour aborder ces clientèles.
Cet ouvrage collectif a comme objectif de mettre en lumière le travail mené par les personnes et les organisations qui s'engagent à construire le futur en devenant des codéveloppeurs, acceptant par là même qu'elles ne possèdent qu'une partie des connaissances nécessaires aux projets qu'elles portent et bâtissent. Pour répondre à des besoins sociétaux de plus en plus complexes, de multiples institutions publiques et privées expérimentent ces nouveaux modes d'action inclusifs, qui consistent à travailler avec les parties prenantes des projets plutôt que de travailler pour celles-ci, afin d'ériger des biens communs et de s'assurer de leur usage.
L'innovation collective?: quand créer avec devient essentiel explore ces pratiques novatrices qui conjuguent audace, diversité et réalisme. Les projets dont il est question touchent à la ville, à la santé, au droit, au tourisme, au développement international, au commerce, à la technologie et à la recherche. Après avoir traité de l'innovation collective et de ses représentations, le livre aborde ses enjeux et ses échelles d'action, décortique certains dispositifs déployés pour créer avec et discute des rôles des acteurs engagés dans ces démarches. Ensuite, cinq expériences sont analysées par leurs participants, et les derniers textes portent sur les limites et les difficultés associées aux systèmes ouverts.
Le présent ouvrage se veut une invitation à parcourir différentes facettes de ces innovations vivifiantes qui façonnent pas à pas l'avenir de la Terre. Bon voyage et bonne méditation.